[10/11] Le Fil Rouge

[argueti]

Licenciements Les lettres partiront jeudi

Comme dévoilé dans notre édition d’hier, neuf licenciements économiques seront annoncés aujourd’hui en comité d’entreprise extraordinaire du Racing. Les représentants des trois collèges (2 titulaires et 2 suppléants pour les cadres, autant pour les salariés, 1 titulaire et 1 suppléant pour les joueurs) ont été conviés par la direction à une réunion dont l’ordre du jour - un plan de licenciements de cette ampleur - est sans précédent dans l’histoire du club.

Les noms des salariés sacrifiés sur l’autel budgétaire ne seront pas dévoilés aux membres du CE, comme l’impose d’ailleurs la législation. La rencontre de ce mercredi n’a pour objet que de définir les critères sur lesquels les « malheureux élus » seront choisis, même si, au sein du personnel, tout le monde s’accorde à penser que les cibles ont déjà été désignées. Les lettres de licenciement seront du reste expédiées dès jeudi. Samedi au plus tard, les intéressés seront ainsi informés de la procédure engagée à leur encontre.

Les joueurs seront-ils représentés tout à l’heure ? Rien n’est moins sûr. Le titulaire de leur collège est en effet Guillaume Lacour, l’ancien capitaine parti cet été à Evian-Thonon-Gaillard. Son suppléant n’est autre que Pascal Camadini, qui a mis un terme à sa carrière en 2008. Coordinateur sportif du RCS depuis septembre 2009, il négocie actuellement son départ.

[Tenor]

Autrement dit, si Camadini vote contre puisque lui aussi concerné, les licenciements ne seront pas validés

[argueti]

L’attente fébrile

Comme révélé dans nos colonnes mardi et mercredi, la direction du Racing a, par la voix de son président directeur général Christophe Cornelie, annoncé hier en comité d’entreprise une vague de licenciements économiques : neuf au maximum, peut-être moins. Les lettres seront expédiées aux « sacrifiés » à partir d’aujourd’hui. Les noms ne sont pas encore connus.

La réunion a duré deux heures. Le temps pour les représentants des salariés du club, tous présents à l’exception de Guillaume Lacour, porte-parole des joueurs transféré cet été à Evian-Thonon-Gaillard et remplacé par son suppléant Pascal Camadini, de demander une foule d’éclaircissements.

Loin de se dérouler dans une ambiance tendue ( « en fait, dans un bon état d’esprit », glisse l’un des participants), le comité d’entreprise extraordinaire d’hier après-midi à la Meinau a surtout été placé sous le signe de l’explication de texte, avant que ne soient engagées dès aujourd’hui des procédures de licenciement économiques. Sur les 9 représentants des employés, seuls les cinq titulaires ont été appelés à voter pour ou contre ces mesures drastiques et inédites dans l’histoire du RCS. Quatre se sont abstenus. Un a voté contre.

En fin de réunion, Christophe Cornelie leur a intimé l’ordre de ne pas s’exprimer dans la presse. Pourtant, ce black-out se justifie d’autant moins que le personnel a parfaitement conscience, comme le dit un salarié, « de la réalité économique de l’entreprise. Il est partagé entre résignation et compréhension. Il sait très bien que le club ne peut pas continuer en National avec une voilure de Ligue 1. »

Conformément à la législation, les noms des employés licenciés n’ont pas été dévoilés. Leur nombre non plus. Le président délégué a néanmoins annoncé que ce dernier serait « de neuf au maximum, peut-être moins (1) » et que « les lettres de licenciement seraient expédiées à partir de ce jeudi. »

« Seul le secteur sportif peut sauver le personnel »

En deux heures, Christophe Cornelie s’est efforcé de justifier, chiffres à l’appui, le caractère incontournable de ces licenciements dans le contexte d’une relégation en National. « Il a apporté un maximum d’informations en réponse aux questions posées », témoigne un 3 e salarié, « Ça va permettre aux représentants que nous sommes de transmettre à leurs collègues le plus d’éléments possibles. Nous savons très bien que nous ne pouvons pas rester aussi nombreux qu’en L 1. Aujourd’hui, seul le secteur sportif, par une remontée en Ligue 2, voire plus tard en L 1, peut sauver le personnel. Malheureusement, c’est sur lui, donc sur l’équipe pro, qu’il faut miser pour relancer toute la machine. »

Même si certains noms circulent (Ndlr : que nous ne dévoilerons pas ici par respect pour les personnes concernées), leur officialisation n’interviendra qu’à réception, par les intéressés, des courriers recommandés avec accusé de réception. D’ici là, beaucoup trembleront en songeant qu’ils seront peut-être les victimes de ce cruel jeu de chaises musicales.

Stéphane Godin

(1) Un plan social, plus compliqué à mettre en œuvre, intervient lorsque 10 salariés au moins sont licenciés.

[D520]

quelqu'un sait ou l'on peut trouver le classement des étoiles france-foot pour le national sans acheter le magazine ????

[lolo]

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Tu vas chez ton libraire préféré, tu lis rapidos, tu reposes le journal, et tu te barres illico.
Tu as la version grand seigneur qui consiste à acheter une boîte d'allumettes après avoir lu pendant 1/2h tous les journaux qui t'intéressent.

[Tenor]

B R A V O et on se plaint de fermeture des commerces.

Lolo ; tu es à la limite du hors la loi avec tes bons conseils. C'est valable pour les pauvres, pas pour les riches

[D520]

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ah non , je n'ai jamais , jamais supporté cela

[Keating]

Les points sur les i

Laurent Fournier a reçu jeudi certains de ses joueurs individuellement. Parce qu’il estime « qu’il ne faut pas les lâcher ».

Laurent Fournier a employé un tel ton hier midi qu’il n’a pas été difficile de saisir que sa réponse n’appelait pas de relance : « Oui, j’ai reçu plusieurs joueurs en entretien individuel. Libre à eux de communiquer sur ce que je leur ai dit, mais je ne le ferai pas. »

Après le nul de mardi à Paris (2-2), concédé alors que le RCS menait 2-0 à la 83 e, le technicien strasbourgeois a jugé utile de rappeler jeudi certaines de ses ouailles à la vigilance. La veille, sur le terrain annexe, il leur avait « remonté les bretelles » devant le groupe : « J’ai dit que j’en avais marre que certains se prennent pour des sénateurs. Ils ont perdu toute la saison dernière en L 2 ou CFA. Il faudrait qu’ils se donnent les moyens de gagner cette année. »

Loïc Damour, qu’il a sorti à 20’de la fin à Paris, et Jocelin Ahoueya, qui a semblé perdu à son entrée à Charléty, figurent au nombre des joueurs auditionnés. « Mais il n’y avait pas qu’eux », lâche un Fournier visiblement agacé que ces deux noms aient pu filtrer. Car à ses yeux, sa démarche est naturelle : « Je leur dis quelque chose parce que j’estime qu’ils ont de la qualité, mais ne l’exploitent pas suffisamment. Je veux leur faire comprendre que nous sommes là pour les aider, pas pour les démolir. Le jour où je ne leur dirai plus rien, c’est que je considérerai que je ne peux rien en tirer. Ils pourront aller voir le président et partir. »

A court terme, cette mise au point pourrait néanmoins avoir des conséquences. Le technicien a en effet confié hier qu’il jouera tout à l’heure avec deux pointes, Samir Hadji et Ali Mathlouthi.

Le probable retour au 4-4-2 pourrait ainsi pousser le capitaine Damour sur le banc. « Il y aura du changement », se borne juste à indiquer l’entraîneur qui pourrait aussi anticiper les trois suspensions de Donzelot, Genghini et… Damour contre Plabennec le 28. Un coach qui a accueilli sans surprise, mais pas de gaieté de cœur la non-qualification de Jérémy Abadie, victime de surcroît d’une entorse du genou gauche mercredi à l’entraînement avec la réserve : « Je vais tout faire pour qu’il reste, comme pour Yohan Betsch. Ce qui lui arrive n’est tout simplement pas possible. »

Le président Jean-Claude Plessis est moins catégorique : « Nous essayons de lui trouver une solution chez nous ou dans un autre club. Mais nous ne sommes pas des chiens : s’il le faut, nous ferons avec lui comme avec Betsch (Ndlr : le RCS a accepté de payer le complément de salaire de l’ex-Cristolien, dont l’essentiel est pris en charge par l’assurance maladie après sa blessure au genou). »

Une solution, le club en cherche aussi une pour Bill Tchato, le latéral gauche que Fournier tient à engager. « Les dirigeants vont voir s’ils peuvent me faire signer amateur », dévoile le Camerounais. « Je leur ai dit que peu m’importait de signer pro ou amateur, du moment que j’étais qualifié. Nous devrions en savoir plus en début de semaine prochaine. »

[urotsukidogi]

Très bon comportement de Fournier, j'aime beaucoup le "ils ont pas arrêté de perdre en Lé ou en CFA la saison dernière" ça c'est très très bien dit

[télésupporteur]

les points sur les "i"
alors sikimic serait'il le plus concerné