Gilbert Gress

[Roswell Man]

c'est tout un art
la devise actuelle des journaleux : ce n'est pas parce que l'on a rien à  dire qu'il faut se taire

Petite précision apparemment nécessaire : les "journaleux" décident rarement du sujet et de la longueur de leurs articles.... J'ai moi-même été journaliste pendant 8 ans (principalement en agence de presse, donc pour de nombreux canards et hebdos), je ne me souviens pas d'avoir choisi une seule fois le thème d'un article ou sa longueur. On me disait "Ponds-moi pour ce soir un papier de 3000 signes sur ceci ou cela", je pondais mon article ou je me faisais virer sans indemnités, c'était aussi simple que ça.....

[télésupporteur]

merci pour ton intervention, mais je voulais surtout dire que la parole d'un journaliste n'est pas parole d'évangile

[fab]

Gress en mission

L'entraîneur strasbourgeois est au pied du mur. A la tête d'un groupe réduit, au terme d'une préparation compliquée, Gilbert Gress continue de marteler son ambition et de croire en sa bonne étoile qui a, jusqu'ici, présidé à  sa destinée du côté de la Meinau.

On dit que les histoires d'amour finissent mal en général. Celle qui unit Gress et le Racing s'apprête à  offrir à  un 3e épisode savoureux après des phases plus ou moins passionnelles. Artisan du seul titre au palmarès strasbourgeois en 1979 et d'une remontée vécue comme la fin d'un désert sportif en 1993, le technicien à  la chevelure légendaire se retrouve ce week-end devant une page blanche, dont on ignore si elle sera bientôt couverte de gribouillages ou des plus belles déclarations.
Franchement, tous les indices amènent à  se montrer circonspect. L'effectif notamment a été réduit de moitié. En ce sens, le technicien n'a pas dévié de sa démarche. Hier, encore, il l'a défendu : « Dans un effectif de 39 joueurs, il y en a onze qui jouent. Il y en a cinq ou six qui espèrent jouer. Il y en a un ou deux qui n'en ont rien à  faire. Et il y a le reste qui fout le b.... »
A vingt-trois pros ce matin, le Racing se serait débarrassé des dix ou onze éléments susceptibles de lui nuire. Clairement désireux de se séparer d'un ou deux joueurs encore, il apparaît néanmoins gêné aux entournures. Le technicien en chef est globalement satisfait de son assise défensive, même s'il « préférerai(t) que les défenseurs et les milieux songent plus à  marquer », mais le chantier offensif est en friches.

« La France, s'il y avait une Coupe du monde de la tchatche, serait souvent championne »

Bien qu'il n'est en rien une obsession, contrairement à  « l'état d'esprit », le schéma tactique 4-3-3 dont Gress ne veut pas déroger révèle la pauvreté de l'effectif alsacien devant le but adverse. « On a privilégié un recrutement de qualité et je suis satisfait avec Pichot, Rodrigo et Sikimic parce que j'ai affaire à  des professionnels, souligne-t-il. Ils comprennent ce que je veux. »
Mais pour les postes à  pourvoir en attaque, il admet les limites auxquelles il est confronté. Marcos, qui « a une bonne technique et un bon jeu de tête », sera l'avant-centre, samedi, mais, pour le reste, les pourvoyeurs de ballon se montrent décevants. Bezzaz, Dja Djedje, Ledy, Bah ou Othon décalés sur le côté, d'autres encore ne l'ont guère convaincu.
Et à  l'avant-veille du 1er rendez-vous officiel de la saison, Gress a guetté le résultat de l'équipe de France U19, opposée à  son homologue anglaise, en Ukraine, en demi-finale de l'Euro, dans l'espoir de récupérer Maguaye Gueye, au plus vite. La défaite des jeunes bleus (3-1 ap) a donc pris des allures de bénédiction. Comme si le Racing dépendait des pérégrinations d'un gamins de 19 ans, trois matches de L 2 au compteur.
Il y a là  comme une forme d'impuissance. S'il n'y a pas l'ombre d'un renoncement, il y a comme une urgence à  vite pourvoir des postes. « Il y a deux ou trois pistes chaudes, mais là , il faut que cela aille vite », indique l'homme au centre de toutes les attentions au Racing.
Il faut que cela aille vite puisque son club a pris du retard. « Jusqu'à  présent, j'ai laissé jouer, mais à  partir de maintenant, on va travailler tactiquement, détaille Gilbert Gress. On corrigera des choses. On n'a pas encore beaucoup parlé tactiquement. Mais je sais aussi que la France, s'il y avait une Coupe du monde de la tchatche, serait souvent championne. »

« Ni pour la gloire, ni pour la fortune que je suis là  »

Il faut que cela aille vite parce qu'au final, il n'a qu'une idée en tête. « Ce n'est ni pour la gloire ni pour la fortune que je suis là , mais pour aider le club, conclut-il. On me dit qu'avant le président et l'entraîneur ne se parlaient plus, qu'il en était de même entre le préparateur physique et le staff médical ou entre la cellule de recrutement et le staff technique. On m'a traité de fou mais je savais à  quoi m'attendre. Je veux donner du bonheur aux gens. Si on gagne à  Châteauroux et qu'on fait quelque chose à  Laval, il y aura 25 000 personnes au stade. » Et ce sera peut-être la suite d'une belle histoire d'amour qui, pour une fois, ne finirait pas mal.

François Namur

[FM17]

« On a privilégié un recrutement de qualité et je suis satisfait avec Pichot, Rodrigo et Sikimic parce que j'ai affaire à  des professionnels, souligne-t-il. Ils comprennent ce que je veux. »

100% ok avec ca...

[argueti]

J'aime ce discours, à  1000 lieux de JMF ...

[Manu]

Pour le discours et le début de recrutement tout pareil.

Cependant il nous manque toujours le ou les attaquants. Quelqu'un a des news de Monczuck ou Ali Bouafia au cas ou ?

[argueti]

Assez inquiet encore ce matin sur le contenu de son effectif ... Entre les blessés et ceux qui disparaissent, ça promet pour le mois d'aout ...

[argueti]

Il est marrant de lire, maintenant, le premier article de ce topic !

[Gotcha]

C'est sur recrutons tôt des cas comme on en avait et restons là  où on en est

Je préfère la méthode des essais et avoir un recrutement correct tardifs. La saison se gagne pas sur les 5 premiers match mais sur la saison.
Les premiers matchs finiront la préparation

tres bonne stratégie .... quel bon joueur voudrait rejoindre un club qui prend 6-1 à  istres

[argueti]

Va t-il nous faire une Guy Roux ...