Projet de l'EuroStadium

[lolo]

C'est quoi Lobstein?

[argueti]

Maire d'Eckbo non ?

[argueti]

L'Eurostadium toujours au même stade

« La réflexion est toujours en cours. On poursuit nos études », affirme Valérie Thomas, responsable marketing et communication chez Hammerson, à  propos de l'Eurostadium. Le géant immobilier britannique confirmera fin juin-début juillet sa volonté de financer ou non la construction de l'enceinte sportive strasbourgeoise. « Notre président Christophe Clamageran doit discuter avec le maire (Roland Ries) », poursuit Valérie Thomas. Le départ surprise de Philippe Ginestet de la présidence du club n'a, semble-t-il, rien changé aux plans du groupe britannique. « De toute façon, Philippe Ginestet reste administrateur en charge du suivi du grand stade », poursuit Serge Oehler, adjoint au maire chargé des Sports.

« Le projet n'est pas lié à  une personne, ni à  la montée du Racing, affirme Serge Oehler. D'ici à  quatre ans, tout peut arriver. Le Racing peut monter, redescendre, remonter... En tout cas, chez Hammerson, ils continuent de travailler avec les services de la ville comme des fous. » Le futur Eurostadium a été présenté il y a tout juste un an en grandes pompes au Parlement européen. Depuis, le coût estimé de la construction de l'enceinte et du centre de loisirs et de divertissements n'a cessé de gonfler passant de 250 millions d'euros à  400 millions d'euros. Le lieu d'implantation serait à  proximité du Zénith d'Eckbolsheim. Tout cela est à  confirmer ou pas dans les prochaines semaines. Mais selon certaines sources, « la réponse sera visiblement négative ».

[argueti]

Le stade au menu

Une délégation strasbourgeoise de poids prend la direction de la capitale ce matin. Le vol de 6 h45 au départ d'Entzheim aura à  son bord Roland Riess, le maire de Strasbourg, Jacques Bigot, le président de la CUS, Léonard Specht, le président du Racing, et Philippe Ginestet, son prédécesseur. Ce quatuor a rendez-vous avec Bernard Laporte, le secrétaire d'Etat aux sports, pour traiter de l'EuroStadium et de la candidature de Strasbourg à  l'Euro 2016. L'entrevue doit marquer la volonté locale de participer à  l'éventuelle fête du foot que la France cherche à  organiser. Elle s'inscrit dans une semaine importante, puisque Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération, et Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, sont attendus vendredi à  Strasbourg, dans le cadre d'une tournée hexagonale.

[argueti]

Paris, la belle virée

Les dirigeants alsaciens étaient hier à  Paris pour traiter deux importants dossiers : la promotion de la candidature strasbourgeoise pour l'Euro 2016 et la réunion de conciliation avec Jean-Marc Furlan, le presque ex-entraîneur du RCS. Demain, Léonard Specht annoncera enfin le nom du futur coach bas-rhinois.

Depuis la démission surprise de l'ex-président Philippe Ginestet il y a une semaine et demie, et après avoir pratiquement conclu l'arrivée d'un nouvel entraîneur – la signature de ce dernier, sans doute Gilbert Gress, devrait finalement n'être officialisée que demain –, les dirigeants alsaciens sont sur tous les fronts. Comme prévu, une délégation strasbourgeoise composée de Léonard Specht, le président du Racing, Philippe Ginestet, son prédécesseur, Roland Ries, le maire de Strasbourg et Jacques Bigot, le président de la CUS, a été reçue hier matin par Bernard Laporte, le secrétaire d'Etat aux Sports, pour faire le point sur le dossier Eurostadium et la candidature de Strasbourg à  l'Euro 2016. 32 ans après le triomphe des Bleus de Michel Platini, la France a en effet la volonté d'organiser le Championnat d'Europe des Nations. Dans le cadre de cet ambitieux projet, le secrétaire d'Etat reçoit depuis quelques semaines les délégations des différentes villes – ainsi que les clubs — qui auront la capacité d'accueillir l'événement. Hier matin, au ministère de la Santé et des Sports, la cité bas-rhinoise semble avoir fait bonne impression auprès du représentant de l'Etat. « Bernard Laporte trouve que la candidature de la ville de Strasbourg est évidente de par son histoire et sa géographie. Roland Ries et Jacques Bigot ont réaffirmé fermement la volonté de la ville d'accueillir l'Euro 2016. Tout cela a été très positif », résume Philippe Ginestet. L'ex-président, « chargé » du dossier grand stade par Léonard Specht, avait déjà  rencontré le secrétaire d'Etat au mois de mars pour lui présenter son projet d'Eurostadium. « C'est important de savoir que les pouvoirs publics comptent sur Strasbourg pour cet événement. On ressent aussi une vraie envie de la ville et de la CUS pour mener le projet à  bien, c'est important. » Prochaine étape : La visite de Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération, et Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, qui sont attendus vendredi matin dans la capitale alsacienne. Hier matin, Jean-Luc Herzog avait également un rendez-vous important dans la capitale. Le directeur général du RCS s'est rendu à  la réunion de conciliation devant la commission juridique de la Ligue de Football Professionnel pour y rencontrer Jean-Marc Furlan. Une étape primordiale dans le processus de licenciement du futur ex-entraîneur strasbourgeois. « Cette commission est un passage obligatoire. Maintenant, nous allons pouvoir prendre notre décision de licencier ou non Jean-Marc Furlan », explique sobrement le DG. Sans surprise, la fameuse lettre de licenciement devrait être envoyée dès aujourd'hui au domicile du Girondin.

« Rien ne sera annoncé avant jeudi »

« Maintenant, j'attends ma lettre. À partir de ce moment-là , je serai, tout comme le club, libre de choisir une autre voie », confirme Jean-Marc Furlan, pressenti du côté de Troyes. « C'est ce qu'on dit », se contente de répondre le technicien qui ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet. Celui-ci fait en tout cas partie des candidats avec Gérald Baticle, Patrick Remy et Thierry Froger, qui ont, tous les trois, été reçus hier par Daniel Masoni. Le nouveau président troyen devrait annoncer aujourd'hui le nom de son futur coach. Par contre, les supporteurs alsaciens devront encore patienter jusqu'à  demain pour avoir la confirmation définitive de ce que nous indiquions dans notre édition d'hier. À savoir la signature imminente de Gilbert Gress comme entraîneur. Joint hier par téléphone, Léonard Specht a précisé que « rien ne sera annoncé avant jeudi. »

[raphou96]

Euro-2016: l'Assemblée favorise la création et la rénovation des grands stades

L'Assemblée a adopté mercredi une disposition favorisant la création et la rénovation de grands stades en vue de l'Euro-2016 de football, pour lequel la France est candidate, plusieurs députés de la majorité et de l'opposition y voyant une mesure pour le "foot-fric".

Le projet de loi sur le tourisme actuellement examiné reconnaît aux grands stades --à  partir de 30.000 à  40.000 personnes-- le caractère "d'intérêt général (...) quelle que soit la propriété privée ou publique de ces installations".

Le texte donne aux collectivités locales la possibilité de "réaliser des ouvrages et équipements nécessaires au fonctionnement et à  la desserte" de ces stades.

L'ex-ministre des Sports (1997-2002), Marie-George Buffet a demandé la suppression de cette disposition redoutant que le sport ne soit "réduit à  une marchandise, avec des stades transformés en centres commerciaux accueillant des clubs côtés en bourse".

Plusieurs députés UMP du Rhône (Philippe Meunier, Christophe Guilloteau et Patrice Verchère) ont également dénoncé une mesure "inacceptable" "pour faire plaisir au foot-fric" en demandant sa suppression.

"Il faut arrêter de financer avec de l'argent public des enceintes privées", a lancé M. Meunier au cours d'un long débat où plusieurs responsables de la majorité ont dû intervenir pour demander au députés UMP de repousser ces amendements de suppression.

Le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte a souligné l'"urgence" pour que la France puisse être candidate à  l'Euro-2016.

"Il nous en faut 12 (stades), on en a qu'un qui réponde aux normes de l'UEFA", a-t-il ajouté.

M. Laporte a indiqué que la "création de cinq stades: Lille, Strasbourg, Lyon, Nice et Bordeaux plus des rénovations: Marseille, Nancy, Rennes et autres" entraîneraient la création de "12.000 emplois pendant 3 ans".

[Manu]

Roland Ries, maire de strasbourg a affirmé travailler sur une rénovation de La Meinau en case de retrait d' Hammerson. La ville devrait donc, quoi qu'il arrive, être candidate à  l'Euro 2016

Kcb

[argueti]

Bonne nouvelle quand même, il faut l'Euro à  Strasbourg !

[Manu]

Ba depuis 2002 on est passé à  l'Euro !

[argueti]

Strasbourg ne veut pas manquer l'Euro après le Mondial

STRASBOURG (Reuters) - La ville de Strasbourg s'est engagée vendredi à  fournir les efforts nécessaires au niveau de son stade pour espérer accueillir des matches de l'Euro 2016 de football, contrairement à  la Coupe du monde 1998.

Pour Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football, et Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, la candidature de la France à  l'organisation de l'Euro 2016 ne peut se passer de Strasbourg.

"Strasbourg est une terre de football. Strasbourg est capitale européenne. Comment imaginer que Strasbourg ne soit pas au coeur de l'Euro 2016?", s'est exclamé Frédéric Thiriez.

Les présidents de la FFF et de la LFP sont en tournée dans toute la France pour sélectionner les neuf villes, parmi 16 candidates, qui seront dans le dossier de candidature français.

Maire socialiste de Strasbourg, Roland Ries a assuré que la question du stade, la seule qui pose problème comme dans de nombreuses autres villes, serait cette fois réglée.

"Nous avons raté la Coupe du monde de 98, nous ne souhaitons pas rater la Coupe d'Europe 2016", a affirmé celui qui était premier adjoint de Catherine Trautmann quand la décision de laisser passer le Mondial a été prise.

Le groupe britannique Hammerson est pressenti pour réaliser le futur Eurostadium à  Eckbolsheim, une commune de l'agglomération où est déjà  implanté le Zénith. Il prendra sa décision fin juin.

Le coût de cette infrastructure sportive et commerciale, souhaitée par le Racing Club de Strasbourg, est estimé à  400 millions d'euros, dont 250 millions pour le stade de 42.000 places.

Dans l'hypothèse d'une réponse négative du constructeur britannique, Roland Ries a déclaré que la ville travaillait "sur un projet alternatif de mise aux normes UEFA (du) stade de la Meinau."

Le stade historique du Racing, qui date de 1914, ne dispose que de 29.000 places, dont 24.000 places assises, les seules aux normes des compétitions internationales.

Le maire a précisé que le projet pourrait, dans cette hypothèse, être réalisé dans le cadre d'une concession ou d'un partenariat public-privé.

Au-delà  de la question du stade, Jean-Pierre Escalettes a jugé que Strasbourg maîtrisait mieux que bien d'autres villes des paramètres extra-sportifs tels que l'accueil du public ou la sécurité. La proximité de l'Allemagne, poids lourd du football européen, constitue un autre argument en faveur de Strasbourg.

Gilbert Reilhac, édité par Bertrand Boucey