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argueti
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Manu
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L'Alsace, une région à conquérir
Le Racing a décidé de partir à la reconquête de l'Alsace. L'opération séduction a débuté dans les tribunes de la Meinau et va se poursuivre au plan de la formation. Un énorme chantier est en marche :
13000 gamins licenciés seront dans les tribunes de la Meinau, samedi prochain, à l'occasion de la venue de Rennes pour un match transformé en fête de Noël géante. C'est l'une des conséquences de la démarche du Racing Club de Strasbourg en direction des clubs alsaciens qui constituent son «premier public», comme le concède Pierre Brochet, directeur de la communication du club meinovien. «Ce thème de la reconquête du public est très important. Il existe un sentiment régional très fort en Alsace et les footballeurs amateurs sont nos principaux clients». Les abonnements réservés aux licenciés, comme l'opération de Noël entrent dans cette logique nouvelle d'une collaboration étroite avec le foot amateur.
Près de chez soi
L'autre axe fondamental concerne la formation et les liens entre le club phare et les meilleurs jeunes joueurs de la région. Echaudé par l'exil de certains talents vers le FC Sochaux, le Racing veut faire savoir la qualité du travail réalisé au centre sportif sud. «Je peux vous dire, moi qui arrive ici, que le Racing travaille bien et je peux garantir que le club sera capable de sortir, chaque année, deux ou trois joueurs pour la Ligue 1, sur les générations comprises entre 1985 et 1988. Les talents sont très nombreux. J'ai l'impression de revivre mes années cannoises avec ces jeunes», explique Nasser Larguet, l'homme a qui échoit ce chantier. «Lorsque Marc Keller et Jacky Duguépéroux sont venus me voir au Havre, ils m'ont proposé ce challenge qui m'a plu. C'est leur discours et la volonté que j'ai senti chez eux qui m'ont convaincu». Considéré comme l'un des meilleurs spécialistes en France, Nasser Larguet est, pour l'instant, en charge du recrutement des jeunes, mais il sera sans doute appelé à des fonctions plus globales rapidement. «Ma philosophie de travail est simple. La priorité doit être donnée aux locaux. C'est-à -dire commencer par ceux qui jouent déjà au Racing, puis les jeunes de la CUS, du département, de la région, enfin des régions voisines. C'est fondamental pour construire une identité régionale forte».
Bilan honnête
La première mission des formateurs du Racing est de faire savoir ce qui se passe réellement au sein de son centre de formation, en accueillant les clubs, les familles, les joueurs. «A l'occasion du récent stage de la Toussaint, nous avions convoqué 126 joueurs, dont 119 Alsaciens», explique Nasser Larguet, alors que Jean-Marc Kuentz, directeur technique du centre met en avant «les 18 jeunes joueurs qui ont fait l'objet récemment d'une sélection en équipe de France», mas aussi «des effectifs composés à majorité de joueurs de la région, pour ceux nés en 1987 ou 1988». Pour se faire, le Racing veut s'ouvrir vers l'extérieur et a commencé à le faire à travers un questionnaire, envoyé à tous les clubs alsaciens disposant d'une équipe de jeunes en DH, avec l'objectif de voir la perception que ces clubs ont du club phare en Alsace. «L'objectif est de signer un partenariat avec tous ceux qui le souhaiteront», précise Nasser Larguet, juste avant de prendre le chemin d'Obermodern, jeudi dernier, à l'occasion de la signature du premier d'entre-eux (voir encadré). Ces nouveaux partenariats n'ont rien à voir avec les conventions signées auparavant avec Colmar ou Haguenau. Ici, pas d'échange financier, simplement une collaboration technique. «Nous irons dans les clubs pour des réunions techniques, nous allons accueillir les éducateurs chez nous. La seule contrepartie que nous demandons aux clubs et de nous signaler les meilleurs joueurs dont ils disposent et surtout de brosser un tableau de l'environnement du jeune. L'objectif est que les choses se fassent en concertation totale, de façon à ce qu'en cas d'échec, le jeune ait envie de revenir dans son club d'origine». Et Nasser Larget d'exploiter le parallèle avec l'école. «Il y a l'école primaire, le collège, le lycée et l'université. Nous sommes l'université pour un jeune footballeur, mas pour autant, toutes les phases préalables de son temps scolaire ont eu une importance capitale et qui doit être respectée. Mon objectif personnel est bien entendu de former des footballeurs, mais surtout de les aider à réussir leur vie, quoi qu'il arrive».
Premier de cordée :
L'entente des jeunes Obermodern, Ettendorf, Menchhoffen est donc le premier club à signer ce partenariat d'un nouveau genre avec le Racing Club de Strasbourg. Une belle récompense pour ce qui constitue une vraie réussite sportive depuis de longues années. L'entente est l'un des cinq clubs alsaciens à disposer de toutes ses équipes en Division d'Honneur, et sans doute pour un moment encore. Elle abrite 160 jeunes dont certains parcourent plus de 40 kilomètres pour venir s'entraîner. Quatre entraîneurs sont titulaires du BE1, dont ceux qui ont en charge les débutants et les poussins. «Nous sommes actuellement installés dans une vraie dynamique», insiste Michel Werling, le président de l'entente. «Je peux m'appuyer sur un comité de 16 personnes, dont une moitié de femmes pour réaliser nos projets». A l'image de la récente fête de Noël qui a réuni pas moins de 390 personnes. L'entente a failli signer un partenariat avec le FC Sochaux et c'est le changement de discours du Racing qui a séduit les dirigeants de l'entente. «C'est dans la logique des choses. Ce que nous voulons être, c'est un tremplin pour que nos meilleurs jeunes aillent sur Haguenau ou vers le Racing», poursuit Michel Werling qui a néanmoins pris certains engagements à l'occasion de la cérémonie de signature de la convention. «On nous reproche souvent d'effectuer un recrutement sauvage en contactant les parents en direct. Je veux dire ici que l'on s'engage à changer, à gommer ces méthodes». Une réunion, à l'initiative de la ligue d'Alsace, devrait réunir les clubs du secteur en janvier prochain. En attendant, Claude Baumgarten mène une équipe senior du FC Obermodern sur le podium de l'Excellence avec «75% de joueurs qui sont passés par la formation locale», se réjouit le technicien, premier défenseur désormais de l'entente des jeunes.
Stéphane Heili - Alsace Foot
13000 gamins licenciés seront dans les tribunes de la Meinau, samedi prochain, à l'occasion de la venue de Rennes pour un match transformé en fête de Noël géante. C'est l'une des conséquences de la démarche du Racing Club de Strasbourg en direction des clubs alsaciens qui constituent son «premier public», comme le concède Pierre Brochet, directeur de la communication du club meinovien. «Ce thème de la reconquête du public est très important. Il existe un sentiment régional très fort en Alsace et les footballeurs amateurs sont nos principaux clients». Les abonnements réservés aux licenciés, comme l'opération de Noël entrent dans cette logique nouvelle d'une collaboration étroite avec le foot amateur.
Près de chez soi
L'autre axe fondamental concerne la formation et les liens entre le club phare et les meilleurs jeunes joueurs de la région. Echaudé par l'exil de certains talents vers le FC Sochaux, le Racing veut faire savoir la qualité du travail réalisé au centre sportif sud. «Je peux vous dire, moi qui arrive ici, que le Racing travaille bien et je peux garantir que le club sera capable de sortir, chaque année, deux ou trois joueurs pour la Ligue 1, sur les générations comprises entre 1985 et 1988. Les talents sont très nombreux. J'ai l'impression de revivre mes années cannoises avec ces jeunes», explique Nasser Larguet, l'homme a qui échoit ce chantier. «Lorsque Marc Keller et Jacky Duguépéroux sont venus me voir au Havre, ils m'ont proposé ce challenge qui m'a plu. C'est leur discours et la volonté que j'ai senti chez eux qui m'ont convaincu». Considéré comme l'un des meilleurs spécialistes en France, Nasser Larguet est, pour l'instant, en charge du recrutement des jeunes, mais il sera sans doute appelé à des fonctions plus globales rapidement. «Ma philosophie de travail est simple. La priorité doit être donnée aux locaux. C'est-à -dire commencer par ceux qui jouent déjà au Racing, puis les jeunes de la CUS, du département, de la région, enfin des régions voisines. C'est fondamental pour construire une identité régionale forte».
Bilan honnête
La première mission des formateurs du Racing est de faire savoir ce qui se passe réellement au sein de son centre de formation, en accueillant les clubs, les familles, les joueurs. «A l'occasion du récent stage de la Toussaint, nous avions convoqué 126 joueurs, dont 119 Alsaciens», explique Nasser Larguet, alors que Jean-Marc Kuentz, directeur technique du centre met en avant «les 18 jeunes joueurs qui ont fait l'objet récemment d'une sélection en équipe de France», mas aussi «des effectifs composés à majorité de joueurs de la région, pour ceux nés en 1987 ou 1988». Pour se faire, le Racing veut s'ouvrir vers l'extérieur et a commencé à le faire à travers un questionnaire, envoyé à tous les clubs alsaciens disposant d'une équipe de jeunes en DH, avec l'objectif de voir la perception que ces clubs ont du club phare en Alsace. «L'objectif est de signer un partenariat avec tous ceux qui le souhaiteront», précise Nasser Larguet, juste avant de prendre le chemin d'Obermodern, jeudi dernier, à l'occasion de la signature du premier d'entre-eux (voir encadré). Ces nouveaux partenariats n'ont rien à voir avec les conventions signées auparavant avec Colmar ou Haguenau. Ici, pas d'échange financier, simplement une collaboration technique. «Nous irons dans les clubs pour des réunions techniques, nous allons accueillir les éducateurs chez nous. La seule contrepartie que nous demandons aux clubs et de nous signaler les meilleurs joueurs dont ils disposent et surtout de brosser un tableau de l'environnement du jeune. L'objectif est que les choses se fassent en concertation totale, de façon à ce qu'en cas d'échec, le jeune ait envie de revenir dans son club d'origine». Et Nasser Larget d'exploiter le parallèle avec l'école. «Il y a l'école primaire, le collège, le lycée et l'université. Nous sommes l'université pour un jeune footballeur, mas pour autant, toutes les phases préalables de son temps scolaire ont eu une importance capitale et qui doit être respectée. Mon objectif personnel est bien entendu de former des footballeurs, mais surtout de les aider à réussir leur vie, quoi qu'il arrive».
Premier de cordée :
L'entente des jeunes Obermodern, Ettendorf, Menchhoffen est donc le premier club à signer ce partenariat d'un nouveau genre avec le Racing Club de Strasbourg. Une belle récompense pour ce qui constitue une vraie réussite sportive depuis de longues années. L'entente est l'un des cinq clubs alsaciens à disposer de toutes ses équipes en Division d'Honneur, et sans doute pour un moment encore. Elle abrite 160 jeunes dont certains parcourent plus de 40 kilomètres pour venir s'entraîner. Quatre entraîneurs sont titulaires du BE1, dont ceux qui ont en charge les débutants et les poussins. «Nous sommes actuellement installés dans une vraie dynamique», insiste Michel Werling, le président de l'entente. «Je peux m'appuyer sur un comité de 16 personnes, dont une moitié de femmes pour réaliser nos projets». A l'image de la récente fête de Noël qui a réuni pas moins de 390 personnes. L'entente a failli signer un partenariat avec le FC Sochaux et c'est le changement de discours du Racing qui a séduit les dirigeants de l'entente. «C'est dans la logique des choses. Ce que nous voulons être, c'est un tremplin pour que nos meilleurs jeunes aillent sur Haguenau ou vers le Racing», poursuit Michel Werling qui a néanmoins pris certains engagements à l'occasion de la cérémonie de signature de la convention. «On nous reproche souvent d'effectuer un recrutement sauvage en contactant les parents en direct. Je veux dire ici que l'on s'engage à changer, à gommer ces méthodes». Une réunion, à l'initiative de la ligue d'Alsace, devrait réunir les clubs du secteur en janvier prochain. En attendant, Claude Baumgarten mène une équipe senior du FC Obermodern sur le podium de l'Excellence avec «75% de joueurs qui sont passés par la formation locale», se réjouit le technicien, premier défenseur désormais de l'entente des jeunes.
Stéphane Heili - Alsace Foot
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argueti
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Hans
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Voilà un article qui fait plaisir. Le Racing se doit de récupérer tous les jeunes talentueux de la région. C'est primordial.
L'article étant tellement complet, qu'il n'y a finalement pas grand chose à dire. En tout cas, bravo à nos dirigeants qui réagissent enfin ... après les années gardon-leroy où certains ne pensaient qu'à couper le club de ses racines.
L'article étant tellement complet, qu'il n'y a finalement pas grand chose à dire. En tout cas, bravo à nos dirigeants qui réagissent enfin ... après les années gardon-leroy où certains ne pensaient qu'à couper le club de ses racines.
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Its_me
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Gotcha
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bon alors ce soir, je tenais à insulter les milliers de co***** d'alsaciens qui sont restés bien tranquillement au chaud devant la télé à regarder le match plutot que de se bouger ****** pour venir supporter le racing au stade 
le stade était vide, c'est HONTEUX !!!!!!!!
Je ne reproche rien à ceux qui ne pouvaient pas venir pour raison X ou Y, mais à tous les autres qui le pouvait et qui ont joué la fainéantise, je leur dis tout haut : on a pas besoin de vous au stade de france, restez chez vous !
ce soir, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder l'habit du moine !!!!!!!!
Par ailleurs, je tiens à saluer les 12000 personnes qui étaient au stade ce soir, merci à eux.
le stade était vide, c'est HONTEUX !!!!!!!!
Je ne reproche rien à ceux qui ne pouvaient pas venir pour raison X ou Y, mais à tous les autres qui le pouvait et qui ont joué la fainéantise, je leur dis tout haut : on a pas besoin de vous au stade de france, restez chez vous !
ce soir, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder l'habit du moine !!!!!!!!
Par ailleurs, je tiens à saluer les 12000 personnes qui étaient au stade ce soir, merci à eux.
