Philippe Ginestet

[argueti]

Pourquoi tout le monde cherche a sortir des solutions ou éventualités aujourd'hui ?

Niang, Gifi sur le maillot, etc ... hé arretez de vous chauffer le cerveau

[Alex Barotchais]

ben en meme temp on est sur un forum alors si on peux pas parler de l'avenir..

[Manu]

Ca s'appelle avoir des rêves... si on ne devait que se fier à  la routine et au présent, même si actuellement il est déjà  pas mal, la vie serait un peu triste non ?

[Sam.]

Gifi sur le maillot, c'est pas un rêve, plutôt un cauchemar pour moi

Sam.

[Blue_Angel]

Ouais je préférerais garder steelcase ! De toute façon les sponsors vont se bousculer au portillon puisqu'on sera en Ligue 1 ET en Coupe d'Europe donc...

[seb]

Enfin pour la Coupe d'Europe, faut pas imaginer que ça va tout changer !

Ca peut se résumer à  un match à  domicile et un match dans un sombre club inconnu d'Europe de l'est, le tout non retransmis à  la TV.

Donc, si c'est un attrait supplémentaire pour les sponsors, ça ne va ni changer complètement les montants en jeu, ni même l'attractivité absoslue de ce support.

[NianKaRud]

Espérons que Ginestet sois à  la hauteur de Gindorf et continue l'imense travail d'Egon.

[LORES]

Espérons que Ginestet sois à  la hauteur de Gindorf et continue l'imense travail d'Egon.

Il donne l'impression de faire cela avec coeur et ça c'est déjà  bien ...

Egon, je me souviens (je suis contrôleur en presse au racing) m'a serré très fort contre lui de joie après la victoire contre Sainté en CL ...

Surprenant et tellement fort !

Egon aura été un sacré président, très bien épaulé par Keller.
Ginestet pourra compté sur Marco également.

[Pinon]

A 38 ans, Philippe Ginestet va prendre mardi prochain la succession d'Egon Gindorf à  la tête du Racing. Entretien.

- Samedi soir, votre équipe a subi une véritable déroute à  Rennes (4-0), comment l'expliquez-vous ?
- Ça ne s'explique pas. C'est le genre de choses qui arrive dans une saison. C'est le foot.

- Ça vous a déçu ?
- Non, absolument pas. Il faut se souvenir d'où on vient. Ce match n'est qu'un épiphénomène. Un accident sans conséquence et il n'y a aucune conclusion à  tirer. Les garçons ont tellement donné ces derniers temps... D'ailleurs, je tiens à  les remercier pour leur sursaut d'orgueil depuis la prise de fonction de Jacky Duguépéroux. Tous les espoirs que nous avions placés en eux étaient fondés.

- Justement, cette saison était mal emmanchée avec des résultats catastrophiques et pas mal d'affaires à  régler en coulisses*, avez-vous, un instant, douté de votre engagement ?
- Jamais. Je suis même fier d'avoir décidé de m'investir personnellement et financièrement (à  hauteur de près de 3M€, NDLR) à  un moment critique. Ça a permis au club de ne pas vendre au mercato comme ça avait été le cas avec Ljuboja l'année précédente. Là , on a pu garder nos meilleurs joueurs.
Avec l'ensemble des partenaires historiques du club, j'ai bossé dans l'ombre pour résoudre les litiges en cours. Je suis même personnellement allé à  la rencontre de l'administration fiscale pour résoudre un problème précis. Aujourd'hui, de nombreux dossiers ont été réglés. On est passé d'un cabinet d'avocats à  un club de foot et c'est tout de même plus agréable.

« Dans le conflit, on
ne fait rien de bon »

- Vous êtes connu comme un homme d'affaires, quelle est votre manière de fonctionner ?
- Je n'aime pas le terme d'homme d'affaires. Pour moi, tout est une affaire d'homme ce qui est très différent. Au centre de tout projet, il doit y avoir l'humain, pas l'argent. L'argent n'est que la conséquence du travail des hommes. En toute chose, il faut être humble et travailler. Respecter les autres aussi. Moi, je prône le dialogue. En dialoguant, on arrive toujours à  trouver une solution acceptable par tout le monde. Dans le conflit, on ne fait rien de bon.

- Des conflits, il y en a pourtant eu cette saison avec le départ de Sébastien Graeff du pool d'actionnaires...
- C'est vrai que le mauvais démarrage a entraîné quelques tensions, mais tout s'est réglé sans heurt. Sébastien Graeff a souhaité quitter le tour de table, c'est sa décision et il n'y a pas à  la commenter. Ce qui reste, c'est que la saison s'est finalement bien terminée. Sur le plan sportif et financier. Et l'année prochaine, nous aurons tout soldé, le club n'aura plus aucune dette du passé. C'est ça qui est important.

« Peur, moi ? »

- Marc Keller et Egon Gindorf avaient trouvé une manière de fonctionner, une harmonie, comment allez-vous articuler vos relations au quotidien ?
- Le principe est de ne pas changer une équipe qui gagne et le seul but à  atteindre est celui de faire sur la durée du Racing un club performant. Il n'y aura donc pas de bouleversements. Marc est le directeur général du Racing et je suis de près les dossiers avec lui. Le fonctionnement sera le même qu'avec Egon. Je serai simplement plus présent physiquement à  la Meinau. Mon rôle sera de fixer les grandes orientations et la stratégie du club, de faire appliquer la politique dessinée par l'ensemble des actionnaires.

- Vous êtes jeune, peu connu du grand public et le poste de président d'un club comme le Racing est très exposé, est-ce que cette exposition-là  vous fait peur ?
- Quand je vois qu'il y a dans le monde des millions de femmes qui ne peuvent pas nourrir leur enfant, je ne vais pas avoir peur d'être président d'un club de foot. Vous savez, quand on s'engage comme je l'ai fait alors que l'équipe est 20e et compte 4 points après 9 journées, ce n'est pas dicté par la prudence. A la limite, j'ai eu une petite peur rétrospective et aujourd'hui, je me dis que c'était un pari osé tout de même.

« 8 M€ pour Niang ?
Ce n'est pas assez »

- Pour revenir au plan sportif, la prolongation du contrat de Jacky Duguépéroux était-elle un élément fondamental pour vous ?
- Absolument. Jacky a été l'homme du redressement, il faut maintenant qu'il soit celui de la construction. Il est le garant des valeurs dans le groupe et je lui ai dit personnellement ma reconnaissance pour le travail accompli. Il était essentiel que l'on continue ensemble. Il y a une belle aventure humaine à  vivre.

- Avec ou sans Niang ?
- C'est évidemment l'une des questions majeures qui va se poser. Nous allons tout faire pour le conserver, mais on a vu avec Drogba à  Marseille par exemple qu'à  partir d'un certain niveau de proposition, il est impossible de garder un joueur. Ce que je peux dire, c'est que si on accepte que Mamadou parte ce sera pour une somme jugée suffisante. Et les chiffres que j'entends circuler sont loin du compte pour le moment.

- Huit millions d'euros, ce ne serait pas suffisant ?
- Non, et de loin. Il faut bien comprendre que si le départ d'un joueur comme Niang devait survenir, il faudrait que nous ayons les moyens de compenser sa perte. Et huit millions n'y suffiraient pas.

« Que le Racing
fasse rêver »

- Comment voyez-vous l'équipe de l'an prochain ?
- Il faudra garder l'ossature, ce sera fait et cela permettra de capitaliser sur le vécu. Ensuite, il faudra compléter le groupe par l'arrivée de quelques joueurs qui devront apporter une réelle plus-value. Encore une fois, il y a une belle aventure humaine à  vivre avec la coupe d'Europe notamment.

- Et l'objectif, c'est quoi ?
- Positionner durablement dans les 10 premiers et surtout que l'équipe reflète les valeurs de l'Alsace. Des valeurs évidentes comme la rigueur et le sérieux, mais aussi qu'elle fasse preuve d'audace et qu'elle rayonne. Strasbourg est une grande ville qui a un rayonnement important. Il faut que son équipe de foot lui ressemble. Que le jeu pratiqué soit emballant. Je veux que le Racing fasse rêver.

[Blue_Angel]

Eh ben si lui ne pratique pas la langue de bois, ben alors je sais pas....Notamment sur Niang !