
[05/06] 16ème CDLL : Caen / RCS : 1-0
- argueti
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DNA a écrit :Caen - Racing
Stade Michel-d'Ornano. Arbitre : M. Lhermite. Coup d'envoi : 21h (en direct sur France 3).
SM CAEN : Planté - Hengbart, Sorbon, Thiam, Seube - Gouffran, Deroin, Leca, Lemaître (ou Florentin) - Compan, Samson.
Remplaçants : Branger (g), Florentin (ou Lemaître), Traoré, Matic, Grandin.
Absents : Eudeline, Ben Askar (blessés), Zubar (suspendu), Mawéné et Hébert (choix).
Entraîneur : Patrick Parizon.
RC STRASBOURG : Puydebois - Deroff, Bellaïd, Kanté, Boka - Lacour, Faty, Johansen - P. Farnerud - Gmamdia, Carlier (ou Pagis).
Remplaçants : Cassard (g), Hosni, Arrache (ou Krebs), Pagis, Diané.
Absents : Devaux, A. Farnerud, Haggui, Keita (blessés), Le Pen (reprise), Mouloungui (choix).
Entraîneur : Jacky Duguépéroux.
Caen veut digérer Strasbourg
L'affiche a jauni. Caen - Racing au Stade de France, c'était le 30 avril dernier et les Strasbourgeois s'étaient imposés en finale de la coupe de la Ligue. Depuis, Caen est en Ligue 2 et le Racing pas bien du tout un étage plus haut.
« Ce match a une saveur un peu particulière pour nous. Il va nous sortir du championnat. » Et puis, Reynald Lemaître et ses coéquipiers caennais veulent prendre leur revanche de la finale perdue au Stade de France.
« C'est un peu ça, c'est vrai, reprend le milieu offensif normand. Cette finale, c'est un bon et un mauvais souvenir. Un bon, car on y était. Un mauvais, car c'est nous qui avons fait la gueule au coup de sifflet final. »
Effervescence... caennaise
Pour plein de (bonnes) raisons, tout Caen attend le match face au Racing. « Après une période très difficile à digérer cette finale perdue, mais surtout notre descente en Ligue 2, on sent à nouveau une effervescence autour de nous. Ce match va nous permettre de retrouver l'espace d'une soirée la Ligue 1 », explique Reynald Lemaître.
En Ligue 2, les Caennais, après un départ catastrophique (4 défaites de rang), se sont remodelés un visage. « On reste sur neuf matches sans défaite en championnat (les Caennais ont également battu Valenciennes 5-0 en coupe de la Ligue), en gagnant à quatre reprises, souligne l'ex-international Espoir. La Ligue 2, c'est plus physique. Ce sont des duels partout sur le terrain. Aujourd'hui, on s'est enfin adapté. Jouer un club de Ligue 1 va nous faire du bien, il va nous permettre de nous jauger, nous qui ambitionnons la remontée. Et contre Strasbourg, on a tout pour être très, très motivé. »
« Un match particulier »
Et lui qui, depuis le début de la saison, est en balance avec Nicolas Florentin sur le côté gauche, a peut-être encore plus envie qu'un autre d'être présent sur la pelouse.
« Un joueur a besoin de jouer, pas d'être sur le banc de touche. Donc, comme toutes les semaines, je me bats pour gagner ma place. Mais là , j'aimerais bien débuter. Ce match est vraiment particulier », sourit Reynald Lemaître.
« J'espère simplement que les Strasbourgeois, qui pratiquent un beau football en Coupe d'Europe, ne retrouveront leur efficacité qu'après nous avoir rendu visite. »
« Moins on parle, mieux c'est »
Du côté de Bagnoles-de-l'Orne, où le Racing tente de se régénérer, Jacky Duguépéroux semble perplexe. « On vit un moment délicat. Je suis malheureux pour les dirigeants, pour les supporters et pour l'équipe. Je ne changerai pas de méthode tant je pense que nous sommes dans le vrai, il me semble aussi que je n'ai pas un discours tordu. D'ailleurs, moins on parle, mieux c'est. A force d'expliquer, de ressasser, on lasse tout le monde. Et puis, qu'attend-on d'un joueur ? Qu'il soit bon sur le terrain. Le reste... »
De réunion en réunion - les joueurs se sont expliqués entre-eux lundi soir -, ce Racing n'avance pas plus, plus du tout même.
« Si le championnat est notre priorité et les matches de Saint-Etienne puis de Lille très importants, celui de Caen doit l'être. On a tous hâte d'être à mercredi, dit aussi « Dugué ». A chacun de prendre ses responsabilités individuellement pour en faire bénéficier le collectif. »
Changements
A Caen, Jacky Duguépéroux pourrait laisser certains joueurs au «repos» (Cassard, Hosni, Le Pen voire Lacour ou Johansen) et en profiter pour voir ou revoir certains joueurs à l'oeuvre : Puydebois débutera la rencontre, comme Faty, Bellaïd et Gmamdia et pourquoi pas Carlier si d'aventure Pagis est ménagé, comme il l'a été hier après-midi lors de la séance d'entraînement.
Et quels que soient les joueurs utilisés, le temps est aux actes, uniquement aux actes.
L'Alsace a écrit :Une autre Coupe pour oublier
Tenant de la Coupe de la Ligue, le Racing la remet en jeu à 21 h chez son finaliste malheureux, Caen. Un 16e de finale à l'importance relative, compte tenu de sa situation critique en L 1, mais qui peut lui regonfler le moral.
« Je n'ai rien à dire. Ça fait 12 matches que je répète les mêmes choses. Et je crois que nos états d'âme n'intéressent plus grand-monde. Je parlerai quand nous aurons des résultats. Tout le reste, c'est du blabla. Les discours, à force, ça lasse. De ce qui s'est dit entre nous ici à Bagnoles de l'Orne, je ne dévoilerai rien. Plus tard peut-être… Mais personne n'est fier de ce qui arrive.» Comme tout l'environnement du Racing, Jacky Duguépéroux attend désormais des actes plus que des paroles. Si possible dès aujourd'hui pour l'entrée en lice, en 16e s de Coupe de la Ligue, d'un RCS tenant du trophée, chèrement acquis le 30 avril au Stade de France aux dépens du Stade Malherbe de Caen (2-1). C'était il y a six mois à peine. Une éternité tant les réjouissances qui avaient accompagné ce sacre semblent aujourd'hui lointaines. Par un étrange clin d'oeil du tirage au sort, le RCS remettra son titre en jeu ce soir (21 h) dans l'antre de son finaliste malheureux, au stade d'Ornano. Depuis près d'une semaine, Jacky Duguépéroux a annoncé qu'il ferait tourner son effectif : Jean-Christophe Devaux (cuisse) et Ulrich Le Pen (genou) out, le coach dispose de 18 joueurs, dont un Mickaël Pagis ménagé hier. Il a déjà annoncé à l'attaquant Haikel Gmamdia et à la doublure Nicolas Puydebois qu'ils débuteraient la rencontre. Mais dans l'esprit du coach alsacien, il n'est pas question de galvauder une Coupe qui lui a apporté tant de satisfactions personnelles, avec ses sacres en 1997 et 2005. « Cette Coupe vaut le coup d'être jouée. De toute façon, dans la situation dans laquelle nous nous trouvons et même si le championnat reste notre pain quotidien, gagner ne peut que nous redonner confiance. Avec une qualification en poche plutôt qu'une élimination, nous aborderions la réception de Saint-Etienne samedi dans de meilleures dispositions. »
Caen à la puissance 10
Encore faudra-t-il franchir le solide obstacle normand. Car si les Caennais, relégués en Ligue 2 lors de la dernière journée 2004-2005, ont connu un début de saison calamiteux (4 défaites consécutives et une lanterne rouge qu'ils ont longtemps portée, avec, certes, un match en retard), ils ont, depuis, redressé la tête. Au soir de ce fameux match en retard de la 2e journée, remporté le 2 septembre face à Amiens (3-0), ils ont déserté la dernière place. Puis à la faveur d'une série de 10 rencontres sans défaite (4 victoires et 5 nuls en L 2, plus un carton 5-0 au 1e r tour de cette Coupe de la Ligue, le 21 septembre, face au Valenciennes d'Antoine Kombouaré), les partenaires de Lilian Compan (6 buts) et Stéphane Samson (3) se sont hissés au 8e rang en L 2. « Ils reviennent normalement au niveau qui doit être le leur », constate Duguépéroux. « Entre Caen et le 19e de L 1, la différence est infime. » Comme l'an passé, ses joueurs, eux, espèrent faire de la Coupe de la Ligue une parenthèse enchantée. « C'est une autre compétition dans laquelle il faut plonger sans retenue, malgré nos difficultés en Ligue 1 », martèle Yves Deroff. « Dès les 16e s, le tenant du titre retrouve le finaliste. C'est hallucinant comme tirage au sort. Jusqu'ici, entre Coupe d'Europe et L 1, nous montrons deux visages. C'est dingue de marquer aussi peu de buts en championnat (5 en 12 journées). Il faut tout donner à Caen pour se remettre en confiance. » Scier la branche de cette Coupe ferait effectivement dégringoler le Racing plus bas encore.
Le pèlerinage de « Dugué »
Si certains de ses joueurs sont allés miser quelques pièces dans le casino tout proche (Ndlr : Bagnoles de l'Orne, où le RCS séjourne depuis dimanche soir jusqu'à ce matin, est l'une de ces villes thermales qui, seules, peuvent disposer d'un casino), Jacky Duguépéroux s'en est dispensé et a préféré se rendre hier matin sur l'hippodrome tout proche où il a retrouvé avec émotion certains souvenirs d'enfance. « J'ai eu ma mère au téléphone. Elle m'a rappelé que le jour où ma soeur est née, j'étais à l'hippodrome de Bagnoles avec ma marraine pour aller voir monter mon père jockey. En me rendant sur place, je suis remonté un demi-siècle en arrière. J'espère que ça va me porter bonheur (sourire). » Les UB 90 précisent. Après avoir quitté le stade Léon-Bollée deux minutes avant la fin du match dimanche au Mans, les UB 90 annonçaient lundi sur leur site internet qu'ils ne manifesteraient pas leur mécontentement avant 22 heures ce samedi, mais qu'ils pourraient ensuite passer à l'action (« L'Alsace » d'hier). « Evoquer 22 heures était une façon de parler », a tenu à préciser hier Greg, leur vice-président. « Ce samedi, nous fêtons, à l'occasion de la venue de Saint-Etienne, nos 15 ans d'existence et, pour une fois, nous penserons d'abord égoïstement à nous avant de penser au club. Après le match, nous nous réunirons à 200 dans le Sud de l'Alsace, avec nos amis de Karlsruhe et Berlin, pour célébrer l'événement. Et la seule action spectaculaire que nous avons prévue aura lieu avant le coup d'envoi, sous forme d'une très grosse animation, jamais vue à la Meinau dans son ampleur, pour laquelle la section a investi plusieurs milliers d'euros. Elle sera positive et monopolise tout notre temps depuis plusieurs mois. Si le résultat devait être contraire, peut-être une banderole ou deux fleuriraient-elles. Mais rien de plus. Que personne n'aille croire que nous ferons le coup de poing. Certains débordements d'un passé pas très lointain sont révolus. Ceci dit, en cas de mauvais résultat, ce sera la dernière parenthèse avant une réaction plus vive, car ça grogne dans nos rangs depuis quelque temps déjà .»
L'histoire est en marche ...
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Moi ça ne m'étonne plus ... mais perso j'aurais mis Krebs titulaireIts_me a écrit :Je ne sais plus qui avait dit ça au sujet de Dugué, mais c'est vrai que quand il a un joueur dans le pif, il le montre clairement

"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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 J'espère qu'ils vont nous montrer ce qu'ils ont dans les jambes les p'tits
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