Je pense qu'il ne se permettrait pas autant de chose dans un plus grand club ...Stan a écrit :Par contre s'il change pas de mentalité il jouera jamais dans un grand club.
[07/08] 32ème CDF : Rouen / RCS - 0/0 tab 4/5
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DNA a écrit :Un air de qualification
C'est en Haute-Normandie, ce soir, que le Racing remet le pied à l'étrier. Face à Rouen, modeste équipe de CFA, les Alsaciens, amoindris par une cascade de forfaits, auront pour seul objectif de s'ouvrir les portes des seizièmes de finale. Peu importe la manière.
S'il n'y avait le poids des ans, le choc des cultures ou l'avènement de la musique des « jeun's » d'aujourd'hui, les joueurs du Racing pourraient se passer en boucle, juste pour rire dans leurs casques aux proportions démesurées, le vieux tube de Gérard Blanchard. Voilà vingt ans, le chantre du rock-accordéon psychédélique signait son impérissable « elle voulait revoir sa Normandie. »
Eric Garcin : « Cadeau de Noël après l'heure »
L'équipe strasbourgeoise la revoit ce soir, sa Normandie. Deux semaines tout juste après avoir croulé sous une montagne de désillusions à Caen (2-0), pour ce qui constituait la dernière journée de la phase aller du championnat, les Bleus y retournent donc. Dans la partie haute de la région, cette fois, où les attend une petite mais a priori furieuse formation de Rouen, tout émoustillée à l'idée de bouter un gros bras hors de la Coupe de France. « Pour nous, c'est un peu le cadeau de Noël après l'heure, se réjouit le pétillant méridional Eric Garcin, connu pour avoir écumé les terrains de D 2 dans les années 90 la crinière au vent et aujourd'hui chargé de redorer le blason rouge de Rouen. On joue en CFA, on est les petits, on ne doit nourrir aucun complexe, juste prendre du plaisir. »
Furlan : « Je me contenterai d'une qualification »
Face aux amateurs normands, le Racing ne peut être animé des mêmes intentions. Au sortir d'un stage vivifiant de quatre jours à la Grande-Motte, les hommes de Furlan n'ont qu'une hâte. Regagner au plus vite leurs pénates, avec une qualification dans la poche et sans le spectre de l'élimination honteuse en guise de seul compagnon. Ces dix dernières années, les Strasbourgeois sont bien allés à une reprise au bout du rêve - en 2001 -, mais ils ont aussi subi à quatre reprises l'humiliation d'une pantalonnade contre bien plus petits qu'eux. Puisse le nom de Rouen ne pas s'inviter aux côtés de ceux d'Epinal, Calais, Bourg-Péronnas ou Lyon-Duchère... Une perspective que le coach n'ose envisager. « Je ne demande pas qu'on livre une démonstration de football, ni que l'on gagne haut la main, dit Furlan. Je me contenterai d'une qualification. Ce qui est déjà assez compliqué, au regard des stats, qui malmènent les pros contre les CFA ces dernières années... » Hier, le temps de cerveau disponible du manager général était en tout cas plus accaparé par l'état de ses troupes que par les forces de l'adversaire. Aux forfaits déjà connus - Paisley suspendu, Mulenga en sélection, Mouloungui trop court, Camadini blessé - s'est ajoutée une autre tuile. A savoir le forfait de Gameiro, qui s'est bloqué le dos lors de la dernière séance dans l'Hérault. Plus contrariante encore est « l'histoire » Renteria. Le Colombien, encore rentré tardivement du pays, se met doucement mais sûrement en marge du groupe. « Aujourd'hui, c'est un point d'interrogation, reconnaît Furlan. On doit avoir un comportement égal pour tout le monde. Pourquoi Santos ou Rodrigo rentrent-ils à temps, lui non ? »
« Prendre une décision à plusieurs cerveaux »
Le dossier du meilleur buteur du club - six réalisations - reviendra sur la table en début de semaine. « On va prendre une décision à plusieurs cerveaux, entre les leaders du groupe, le président et le directeur général, conclut Furlan. Faut-il le renvoyer à Porto ? Je ne sais pas, les solutions extrêmes ne me plaisent pas trop. » Renteria ne vivra donc pas la liesse du stade Robert-Diochon, où quelque 10 000 curieux devraient se presser ce soir. Déjà rentré en Colombie avant le match de Caen, il n'aura jamais vu la Normandie. N'en déplaise à Gérard Blanchard et son petit air d'accordéon. Qu'importe, puisque seule compte la qualification.
Les équipes
ROUEN : Verger - Louiron, M. Camara, Béhary, Prieur - Olou, D. Camara, Mendy, Cacérès - Eveno, Da Costa. Remplaçants : Lacaille (g.), Colé, Tagheda, Heyman, Massouké, Meunier, Hervé. Entraîneur : Eric Garcin.
RACING : Puydebois - Lacour, Bellaïd, Ducrocq, Dos Santos - Rodrigo, Cohade - Fanchone, Abdessadki, Johansen - Alvaro Santos. Remplaçants : Cassard (g.), Szelesi, Kantari, Othon, Schneiderlin, Gasmi, Durak. Entraîneur : Jean-Marc Furlan.
Sébastien Keller
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L'Alsace a écrit :Racing : une qualif, que diable !
Jean-Marc Furlan a préféré Guillaume Lacour au Hongrois Zoltan Szelesi pour occuper le flanc droit de la défense. Comme d'habitude en Coupe, Nicolas Puydebois sera titulaire dans les buts. Archives Jean-Marc Loos
A 21 h, le RCS s'efforcera de mater les Diables rouges de Rouen, modestes représentants de CFA, dans leur antre du stade Robert-Diochon, théâtre du glorieux passé des Normands.
C'est un match qui rappellera des souvenirs aux plus anciens. Rouen, finaliste de la Coupe de France 1925, pensionnaire de D 1 pendant 19 saisons, a en effet disparu du circuit professionnel depuis trois ans. Anonyme du groupe A de CFA où il végète à la 7e place, le FCR n'a guère eu l'occasion de se mettre en lumière ces quinze dernières années.
Sa dernière confrontation avec une équipe de L 1 remonte à 1993 - en 16es - face à un certain Olympique de Marseille, quelques semaines avant le sacre olympien en Coupe d'Europe des clubs champions. Quelques semaines aussi avant l'affaire VA-OM. La victoire phocéenne 1-0, sur un penalty plus que discutable, alimente encore les conversations dans les chaumières normandes. Depuis, les Diables rouges ne se sont illustrés qu'une seule fois : en 1999 avec une élimination 0-2 en quarts face à Sedan, alors en L 2, futur finaliste malheureux contre Nantes. Ils n'évoluaient à l'époque qu'en CFA 2.
« Gagner pour bien préparer Nice »
C'est dire si la venue du Racing à 21 h pour les 32es 2007-2008 constitue un événement attendu par toute une région. 10000 spectateurs s'entasseront tout à l'heure dans le vieux stade Robert-Diochon. Sur un terrain bosselé et inégal, mais praticable, les Diables rouges et leurs supporters sont quelques-uns à penser que le coup est jouable. D'autant que le passé récent du RCS, depuis la finale perdue en 1995 face au PSG (1-0) et malgré le sacre de 2001 aux tirs au but contre Amiens (National), regorge de faux pas face à des adversaires de niveau inférieur : Créteil (National, 1996-97), Epinal (National, 1997-98), Guingamp (D 2, 1998-99), Calais (CFA, 1999-2000), Bourg-Péronnas (CFA, 2002-2003), Sedan (L 2, 2004-2005) et Lyon-La-Duchère (CFA, 2005-2006). « Oui, mais c'est le cas de beaucoup de clubs de L 1 », relativise Jean-Marc Furlan qui a forgé sa réputation d'entraîneur avec Libourne Saint-Seurin (CFA) en Coupe, mais est, ces trois dernières années, passé par la fenêtre avec Troyes face à des rivaux moins huppés : Albi (1-3 à domicile), Calais (3-2 après prolongation en déplacement) et Libourne (3-2 en Gironde). « C'est le genre de match qui fait le plus flipper un entraîneur. La motivation est toujours extrême chez l'équipe de CFA. À Libourne, je n'avais à disposition que des ex-pros ou des anciens de centres de formation. Nous étions presque pros. Sur un match, nous pouvions gommer l'écart. C'est aussi le cas de Rouen. »
Tombeur de Laval (National, 2-0) au tour précédent, le FCR rêve d'un exploit plus retentissant encore. Mais Furlan n'a pas l'intention de faire l'impasse sur la Coupe. « Les 32es et les 16es se jouent un samedi. Le championnat, qui reste la priorité absolue du club, n'est donc pas en danger. J'espère que nous irons le plus loin possible, au moins jusqu'en 8es. Ça me permettra alors de donner du temps de jeu aux jeunes en milieu de semaine. Le problème sera de hisser notre motivation au niveau d'un match de championnat. Car consciemment ou inconsciemment, l'obsession des gars, c'est la réception de Nice dans une semaine. Nous allons d'ailleurs à Rouen pour préparer la venue du Gym. C'est pour ça que j'alignerai la meilleure équipe possible. Notre objectif n'est pas de prouver quoi que ce soit, mais de nous qualifier pour figurer dans le chapeau lors du tirage au sort des 16es (Ndlr : dimanche à 20 h). »
Rouen : Verger - Louiron, M. Camara, Béhary, Prieur - Olou, D. Camara, Cacéres, J.-P. Mendy - Eveno, Da Costa. Remplaçants : Colé, Tagheda, Heyman, Meunier, Hervé, Massouké, Lacaille (g). Entraîneur : Eric Garcin.
Strasbourg : Puydebois - Lacour, Ducrocq, Bellaïd, Dos Santos - Cohade, Rodrigo - Fanchone, Abdessadki, Johansen - Alvaro Santos. Remplaçants : Gasmi, Othon, Schneiderlin, Kantari, Szelesi, Durak, Cassard (g). Entraîneur : Jean-Marc Furlan.
Arbitre : Clément Turpin (Bourgogne).
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