[07/08] 24ème J: Strasbourg / Saint-Etienne : 3-0

[waka]

Saint-Etienne : P.Feindouno est rentré

Eliminé en quart de finale de la Coupe d'Afrique des nations, l'attaquant guinéen de Saint-Etienne, Pascal Feindouno, était de retour mercredi dans le Forez. Il doit reprendre l'entraînement jeudi.

il ne s'est pas beaucoup dépensé pendant la can, il sera surement titulaire samedi

[Pinon]

Rodrigo ménagé, Weber dans l'attente

Le Brésilien Rodrigo a fait bande à  part, hier, se contentant d'un footing et d'un peu de vélo, seul en salle de musculation. Le milieu défensif avait semble-t-il besoin de récupérer avant les prochains matches. Il reprendra normalement avec le reste de l'équipe aujourd'hui.
Du côté d'Anthony Weber, l'un des jeunes espoirs du groupe, moins d'impatience que pour Quentin Othon ou Morgan Schneiderlin. « Ils ont été appelés quinze fois dans le groupe, c'est dur pour eux, ils mériteraient de jouer des bouts de matches, estime le défenseur. Moi, pour l'instant, je suis face à  une charnière qui ne bouge pas, et j'apprends énormément au contact de Pesley, Ducrocq, Dos Santos, des mecs qui ont 10 ans de Ligue 1 dans les jambes. Après, ce sont les choix du coach. Le club a besoin de points et il privilégie l'expérience. Mais c'est sûr qu'on aimerait jouer ! » Ce qui est sûr, aussi, c'est que les jeunes du club échangent beaucoup entre eux et tous n'attendent qu'une chose : qu'on leur fasse confiance.

C'est ce que je reproche à  Furlan, il ne fait pas assez confiance à  ses jeunes ... même en Coupe il n'ose pas mettre en place une équipe de jeunes joueurs ...

[fab]

C'est aussi le seul gros reproche que je peux faire à  Furlan. Contre rouen et metz, incorporer 1 ou 2 jeunes aurait ete une marque de confiance, et une chance pour eux (voir pour l'equipe, vu les pietres performances)

Et c'est vrai, les faire rentrer pour 10-20 minutes en L1, c'est des pratiques que font tous les clubs!

[Pinon]

Rodrigo ménagé

Le Brésilien du milieu de terrain a écourté sa séance hier. Il souffre d'une inflammation à  la cuisse qui a contraint le staff médical à  le préserver. Un nouveau test sera effectué aujourd'hui et une décision définitive quant à  sa participation au match face à  St.-Etienne prise vendredi. Tout le reste du groupe est apte, sauf Romain Gasmi, finalement victime d'une petite déchirure à  la cuisse et donc amené à  se soigner pendant une dizaine de jours.

Des manques au vert

Dans le camp d'en face, les désaffections ne manquent pas. Si Pascal Feidouno, éliminé avec la Guinée, et Moustapha Sall, qui a subi le même sort avec le Sénégal, sont de retour de la CAN et intégreront le groupe stéphanois, Laurent Roussey a des soucis défensifs. Déjà  absent face à  Bordeaux et Lyon, Jérémy Janot ne fera pas le voyage à  la Meinau, en raison d'un pépin à  l'épaule, que les médecins foréziens ont du mal à  identifier. Il sera remplacé par Jody Viviani dans les buts visiteurs.
Par ailleurs, Nivaldo, de retour à  l'entraînement hier après une entorse à  la cheville, a écourté sa séance. Il demeure incertain. Comme Tiéné poursuit l'aventure africaine avec la Côte d'Ivoire, comme Dabo et Landrin sont suspendus, comme le capitaine Perrin est également forfait en raison d'un claquage à  l'adducteur, Laurent Roussey envisageait de faire évoluer le défenseur central Benalouane à  droite, Varrault occupant le flanc gauche, Sall étant amené à  évoluer à  un poste de récupérateur. Le forfait du Brésilien le contraindrait à  complètement revoir ses plans.

Furlan 100e

A l'occasion de la rencontre de samedi, Jean-Marc Furlan prendra place pour la 100e fois sur un banc de Ligue 1. Son bilan s'établit pour l'heure à  25 victoires, 32 nuls et 42 défaites.

Le vert canard boiteux ?

L'ASSE vit une saison aussi chaotique que sa période récente et n'apparaît pas fringante à  l'heure de débarquer à  la Meinau, samedi.

C'est à  la mode et c'est bien dommage. Comme nombre de ses homologues aux six coins de l'Hexagone, Laurent Roussey joue la grande muette au quotidien et se contente de courts passages obligés devant les médias, chaque semaine.
En gros, cela se résume à  une sortie à  la veille de la rencontre et à  un commentaire d'après-match. La faconde de Jean-Marc Furlan apparaît comme une bénédiction en comparaison.
Pour l'entraîneur de l'AS St.-Etienne depuis le début de la saison, serait-ce une défiance à  l'égard d'un milieu qui l'a volontiers porté au pinacle avant de le laisser dans l'oubli ?
Recruté par l'hégémonique écurie verte à  l'âge de 14 ans, à  la fin des années 70, aligné pour la première fois en D1 à  16 ans, face à  Metz, lors d'une rencontre où il marquera, international à  21, il appartient finalement à  une génération de sacrifiés, dans l'ombre de celle de Michel Platini, à  l'arrivée à  la tête d'une carrière quelconque, achevée dans l'anonymat sous le maillot du Red Star.

Le sacrifice de Ivan Hasek ?

Celle qu'il a mené comme entraîneur a longtemps été à  l'unisson, de Rouen à  Sion en passant par Créteil. Elle décolle enfin comme adjoint de Claude Puel, à  Lille (2002-2006).
Il bénéficie d'une ouverture inespérée quand il est appelé à  jouer le même rôle au côté d'Ivan Hasek la saison passée, au sein du club qui l'a révélé en tant que sportif.
Laurent Roussey a-t-il oeuvré contre l'ancien technicien du Racing pour lui piquer sa place ? C'est un bruit qui court dans l'antre du club aux dix titres de champion, ce qui lui vaut une étoile au-dessus de son blason.
Aux commandes de l'équipe du Forez, Laurent Roussey n'a pas été loin de confirmer l'adage d'une réduction du bail technique pour l'équipe technique en place et notamment sa figure de proue. Après Antonetti (trois saisons), Baup (deux) et Hasek (une), il n'a pas été loin de prendre la porte après six mois. Un succès face à  Rennes a sauvé sa tête. Temporairement ?

Un bilan sportif quelconque

Le technicien doit louvoyer entre les luttes d'influence qui affectent un club dirigé par deux présidents. Entre Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, c'est le jeu quasi-journalier du « je t'aime, moi non plus », une guerre larvée en sous-main et l'assurance d'un beau crêpage de chignon pour chaque décision significative.
L'éviction d'Ivan Hasek, dont Roland Romeyer était un partisan, n'a pas été pas loin de mettre le feu au poudre l'été dernier. En guise de représailles, le dirigeant rabroué se plaît à  évoquer régulièrement l'idée de renforcer le staff technique, pour seconder l'entraîneur.
Après les fêtes de fin d'année, la perspective de nommer un nouvel adjoint ou un directeur sportif - Kasperczak ? Santini ? - s'est renforcée. L'entraîneur a décliné le cadeau de Noël envisagé avec quelques semaines de retard.
Reste que le bilan sportif s'avère pour l'instant quelconque. En dépit d'un coaching parfois inédit, avec des changements de joueur pouvant intervenir au bout de 20 minutes de jeu, l'entraîneur stéphanois traîne un bilan catastrophique à  l'extérieur, le pire à  de la Ligue 1 (neuf défaites pour une victoire en douze matches, soit cinq points sur 36 possibles), avec, au passage, un cinglant échec au Mans. Le 11 novembre dernier, ses protégés menaient 2-1, évoluaient à  11 contre 10 avant de mordre la poussière.

Dominateur à  domicile, pathétique à  l'extérieur

En parallèle, l'interdiction faite à  Robert Herbin d'y accéder ou l'envahissement par quelques supporters du centre d'entraînement au lendemain de la défaite enregistrée à  Valenciennes, au mois de janvier (2-0), témoignent de la récurrente tension à  l'oeuvre autour du club, entre héritage bien délicat à  digérer et présent horripilant.
Dans ce cadre, le parcours sans faute ou presque réussi jusqu'ici à  domicile - 24 points sur 33 possibles -, s'apparente à  une planche de salut inestimable. Les 28 000 spectateurs présents en moyenne dans le chaudron participent à  la résistance du mythe vert.
Plongé dans le ventre mou de la L1, à  la lutte pour le maintien dans un championnat des plus homogènes avec ses 29 points au compteur, soit le même nombre que le Racing, et ce malgré 22 millions d'euros dépensés à  l'intersaison, on n'est pas loin de considérer qu'il tend à  prendre la poussière.

[télésupporteur]

sur la mauvaise pente, le saint-étienne des verts

[vaevictis]

[raphou96]

Bon les deux derniers matchs où j'etais à  la meinau fut un match nul (Valencienne) et une défaite (Nice), donc face à  Saint-Etienne ca devrait être la victoire

[D520]

sur la mauvaise pente, le saint-étienne des verts

il faut contibuer à  pousser St-Etienne vers le bas !!

[Pinon]

L'inquiétude Mouloungui

L'attaquant gabonais n'était pas loin d'être assuré d'une place de titulaire, en l'absence probable de Wason Renteria, concerné par un match international avec la Colombie cette semaine.
Eric Mouloungui ressent néanmoins toujours une douleur au genou qui l'a tenu éloigné des terrains pendant presque tout le mois de décembre. Sa présence dans le 11 de départ alsacien se révélait donc douteuse, hier après-midi, ce qui devrait faire les affaires de James Fanchone.
Les 19 retenus : Cassard, Puydebois, Dos Santos, Ducrocq, Lacour, Paisley, Szelesi, Abdessadki, Cohade, Johansen, Othon, Rodrigo, Schneiderlin, Fanchone, Gameiro, Mouloungui, Mulenga, Renteria, Alvaro Santos.
Le 11 probable : Cassard - Lacour, Ducrocq, Paisley, Dos Santos - Cohade, Rodrigo - Fanchone, Abdessadki, Gameiro - Mulenga.

Internationaux

Habib Bellaïd était de retour parmi ses coéquipiers, hier matin. Il revenait d'un rassemblement avec les espoirs, sanctionné d'une défaite en Espagne. Remplacé en 2e période, Renteria a décroché le nul avec la Colombie en Uruguay (2-2). Enfin, Szelesi a disputé avec la Hongrie l'intégralité de la rencontre, sanctionnée d'un nul face à  la Slovaquie (1-1).

Nivaldo apte

Le défenseur central brésilien Nivaldo devrait finalement être apte. En délicatesse avec une cheville, il sera finalement associé à  Tavlaridis dans l'axe stéphanois et devant Viviani, appelé à  suppléer dans les cages Janot, «out» pour 45 jours.

Furlan rêve de 400

« En CFA ou en CFA2, je me disais que cela devait être dur en Ligue 1, répondait Jean-Marc Furlan, hier, à  la question concernant la perspective de vivre son 100e match sur un banc de l'élite. Et puis finalement, je m'y sens à  l'aise depuis le premier ». Le coach strasbourgeois ne boude pas son plaisir d'être sous les feux des projecteurs en tant qu'entraîneur du Racing. « Si je pouvais atteindre les 400 », a-t-il conclu dans un sourire.

20 000 en vue ?

La piteuse élimination en coupe de France face à  Metz (0-3) n'a visiblement pas refroidi l'ardeur des supporteurs. Entre la douceur des températures cette semaine et la résistance du mythe vert, la Meinau devrait connaître une belle chambrée samedi, lors de la venue de St.-Etienne. Quelques dirigeants évoquaient même la perspective d'un total de 2 000 spectateurs ou plus, un cap qui n'a pas été franchi depuis la venue du PSG, début novembre (25 770).

Mouloungui reprend ses mauvaises habitudes

Agir et réagir

Le Racing, à  l'instar de Saint-Etienne, est une équipe qui a toujours perdu cette saison - à  une exception près - quand elle était menée au score. Une tendance un brin alarmante que les Alsaciens espèrent bien infléchir. Tentative d'explications.

Jean-Marc Furlan s'en défend, avec le sourire. L'homme aux cent matches sur le banc en L1 - il atteindra ce cap demain soir - n'est pas qu'un inconditionnel des chiffres, pourcentages et statistiques en tout genre. « Je m'intéresse à  tous les paramètres, ceux que vous évoquez, mais aussi la préparation athlétique ou mentale, l'approche psychologique, etc. »

Deux buts marqués, dix-huit encaissés

Il n'empêche. Le coach n'aura pas manqué de remarquer une donnée, de couleur rouge clignotante, qui saute aux yeux : quand le Racing a le malheur d'être mené à  la marque, il n'est jamais ô grand jamais parvenu à  inverser la tendance.
A neuf reprises, en vingt-trois journées, les Bleus ont couru derrière le score. Ils se sont inclinés huit fois et n'ont arraché d'extrême justesse et de manière heureuse qu'un nul, l'autre samedi à  Auxerre (1-1).
Quant à  leur balance en termes de buts, elle est excessivement déficitaire : 2 marqués, 18 encaissés. Un bilan qui ressemble, à  s'y méprendre - 9D, 1N, 1 but marqué, 16 encaissés - à  celui des Verts...
Rodrigo, l'un des cadres du Racing, parle juste « d'un petit défaut dont tout le monde a conscience. » D'explications, le Brésilien ne peut pourtant pas en fournir. Comme tout le monde, il constate les conséquences sans en comprendre les causes.
« Il nous manque un peu d'agressivité et de caractère dans les moments difficiles, dit-il. Ça n'a rien à  voir avec le championnat, mais on l'a encore vu contre Metz (0-3) l'autre vendredi. Alors qu'on prend un but tout de suite après la pause, la rigueur et l'envie nous fuient. »

« On pâtit de la désorganisation »

Un constat qui colle parfaitement à  l'élimination en Coupe de France, mais aussi à  la contre-performance livrée à  Monaco (0-3). Parfois, les Bleus ont aussi été mis en difficulté par les circonstances, en l'occurrence des expulsions, comme celle de Dos Santos à  Nice (0-1), de Lacour à  Saint-Etienne (0-2) ou de Paisley à  Caen (0-2).
Le manque de réussite offensive, une constante cette saison, la relative jeunesse de l'effectif et la faible expérience en L1 participent aussi à  cette incapacité à  renverser la vapeur. En raison, peut-être, d'un excès de précipitation. C'est du moins la thèse défendue par Guillaume Lacour.
« Dès qu'on prend un but, on a envie de revenir rapidement dans le match, argue le polyvalent milieu défensif. Trop rapidement. Je le vois bien, quand je joue à  l'arrière. On part à  l'abordage, on se découvre et on pâtit de la désorganisation. Ça part pourtant d'un bon sentiment, mais le manque de fraîcheur se paye à  un moment ou à  un autre. »

«Une question d'état d'esprit, de confiance et de patience»

Selon Lacour, « le même constat débouche encore sur les mêmes erreurs. » Ce qui pousse Furlan et ses hommes à  prendre le problème à  bras le corps. «C'est l'un des points négatifs soulevés lors du bilan à  mi-saison, rappelle le coach. Après ce premier nul pris à  Auxerre, on a brisé la spirale. Maintenant, c'est une question d'état d'esprit, de confiance et de patience.» Ne reste donc plus qu'à  s'imposer dans la difficulté. Rodrigo parle ainsi de « challenge à  relever » d'ici la fin de saison.
Plutôt que de se lancer dans cet audacieux mais néanmoins louable pari, contre St-Etienne, le Racing serait bien inspiré de déflorer rapidement le tableau d'affichage. Car les Strasbourgeois n'ont jamais perdu quand ils ont été les premiers à  trouver le chemin des filets. Sept victoires et deux nuls sont venus sanctionner les débats. Et la 8e, elle est pour samedi

[Pinon]

Du changement au départ

Les retours tardifs du Hongrois Zoltan Szelesi (qui a participé mercredi soir à  l'intégralité du match amical entre sa sélection et la Slovaquie à  Chypre (1-1) et était attendu hier après-midi en Alsace) et du Colombien Wason Renteria (titulaire à  Montevideo contre l'Uruguay en amical (2-2) et remplacé en seconde période) ont contraint Jean-Marc Furlan à  revoir ses plans.
L'entraîneur strasbourgeois a retenu 19 joueurs pour la réception des Verts demain, Eric Mouloungui souffrant toujours du genou. Guillaume Lacour recule d'un cran, au poste de latéral droit (à  la place de Szelesi), pour s'effacer dans l'entrejeu au profit de Renaud Cohade, de retour comme récupérateur. Grégory Paisley, qui revient après deux matches d'absence pour une douleur à  un muscle fessier, supplée dans l'axe de la défense Habib Bellaïd, suspendu. JMF pourrait de nouveau opter pour un 4-4-2, en demandant à  Kevin Gameiro, aligné en pointe aux côtés de Jacob Mulenga, de redescendre à  la perte du ballon, comme à  Lyon début décembre. James Fanchone (à  droite) et Yacine Abdessadki (à  gauche) devraient animer les couloirs. Pascal Johansen, affaibli par une angine en début de semaine, Alvaro Santos, Renteria et Szelesi glisseraient ainsi sur le banc de touche, tout comme le gardien Nicolas Puydebois, titularisé en Coupe. Soient cinq changements dans le onze de départ par rapport à  la défaite contre Metz (0-3).

L'équipe probable : Cassard - Lacour, Ducrocq, Paisley, Dos Santos - Fanchone, Cohade, Rodrigo, Abdessadki - Mulenga et Gameiro. Remplaçants : Mouloungui, Szelesi, Johansen, Othon, Schneiderlin, Renteria, Alvaro Santos, Puydebois (g).