FC Sochaux-Montbéliard

[Manu]

Je voulais y aller mais pas la force... il passe sur france 3 franche comté je pense non ?

On verra la foule ce soir dans le stade 10 000 ? 12 000 ?

[Manu]

J'aurais du dire 4000 personnes... et encore

[lolo]

Putain, il faisait vraiment froid...

[argueti]

J'aurais du dire 4000 personnes... et encore

Spectateurs: 4546

[Manu]

et c'était Rennes en face pas sedan

Je crois qu'ils ont 3 nouveaux blessés depuis hier soir, ils ont quand même ma poisse.

[argueti]

C'est ça, la peur du vide

Les footballeurs doubistes ont été boutés hors de la Coupe de France samedi soir par Rennes. Plus que l'élimination, c'est le contexte et le décor qui ont jeté un grand froid dans le dos. On a eu une petite idée du pire.

Jamais, depuis que le nouveau stade Bonal existe, c'est-à -dire, depuis neuf saisons, l'enceinte montbéliardaise n'a été aussi glaciale. Au sens propre et au sens figuré. Il faisait trois bons degrés en dessous de zéro quand l'arbitre de la rencontre, M. Duhamel, impeccable samedi soir (répétons-le, car en ce début de nouvelle année, ce sont peut-être les prémices d'une amélioration, à  ce niveau-là , pour les Sochaliens souvent floués), a donné le coup d'envoi. Cela dit, c'est la première fois que l'on joue aussi proche du 1er janvier, et de plus à  21 h ! Le match étant retransmis à  la télévision sur France 3, il y avait donc toutes les chances que Bonal soit aux trois quarts vide. Un vide pesant, qui a laissé imaginer ce que pourrait être une saison moyenne en Ligue 2 par exemple. 4546 spectateurs, ça sonne creux. Samedi, ça glaçait littéralement. D'autant que le spectacle n'était pas des plus enlevés. Et vu l'état de la pelouse, on oubliera d'en vouloir aux acteurs.

Il n'y a plus le choix

Oui, le pire, à  Sochaux, cela doit friser avec ce que l'on a vécu ce week-end. Avec ce que l'on espère ne plus voir donc. Imaginer que cela puisse se reproduire, cela pourrait tout bonnement s'appeler la peur du vide. Comment faire pour s'en dépêtrer alors ? Parce que globalement, quels sont les gros reproches que l'on peut faire aux Sochaliens qui étaient sur le terrain samedi soir ? Francis Gillot répond en partie : « On va se reposer sur les choses positives pour avancer. On a montré des choses intéressantes entre les deux surfaces. Les jeunes ont essayé de poser le jeu sur un terrain très difficile. Mais on a manqué de puissance devant, dans les gestes décisifs ». Cette remarque colle à  la peau par exemple du jeune Marvin Martin, volontaire, disponible qui a essayé d'orienter le jeu, sans qu'il y ait une totale efficacité au bout. Mais globalement, ce qu'il a montré est positif, d'autant qu'il était titularisé pour la première fois dans l'axe du milieu de terrain : « On a les occases, mais on ne les met pas au fond. On a essayé de jouer malgré l'état du terrain qui était mauvais pour les deux équipes ». Et d'embrayer : « La Coupe de France, c'était un bel objectif. Et ce n'est pas parce que notre situation est délicate en championnat, qu'on n'avait pas envie d'aller le plus loin possible en Coupe. Maintenant, de toute façon, on n'a plus le choix, il n'y a plus que le championnat, alors il faut oublier cette élimination en bien préparer Saint-Etienne ».Ce qui inquiète encore, c'est quand le coach constate : « Aujourd'hui (ndlr : samedi soir), on ne doit jamais perdre ce match. C'est le résumé de la première partie de championnat. On doit gagner, mais on perd 1-0 ». Alors comment, pourquoi imaginer que les choses changent, quand il serait permis de comprendre que le moral est au plus bas ? Peut-être justement, que ce moral ne peut plus descendre plus bas que la température de samedi, c'est-à -dire en dessous de zéro ! « Je préfère qu'on perde en montrant des choses intéressantes plutôt qu'il n'y ait rien dans le contenu de notre jeu », se rassure Francis Gillot. « On va récupérer des forces vives avec des nouveaux joueurs et des blessés qui devraient reprendre rapidement l'entraînement ».

Des raisons d'espérer ?

C'est le moins que l'on puisse effectivement espérer car samedi soir, l'entraîneur avait pratiquement une équipe sur le carreau (Richert, Pichot, Duplus, Nogueira, Pitau, Dalmat, Maurice-Belay, Alavaro Santos, Privat, Sverkos ; sans oublier que Carlao est sorti avec la voûte plantaire en vrac, Afolabi en a fait de même avec les adducteurs en confiture, et Butin avec la cheville comme une patate !). Tout ce petit monde va tenter de se soigner et surtout de se solidariser comme jamais à  l'occasion du séjour programmé à  Malaga dans le sud de l'Espagne (le groupe au complet avec les recrues Sverkos et Mikari est parti tôt ce dimanche matin). Parce que la principale vertu réside sans doute là  : dans la volonté de faire bloc contre les éléments contraires. Et Dieu sait s'il y en a actuellement. Et pourtant, samedi prochain, contre Saint-Etienne, de retour à  Bonal dans un nouveau grand froid annoncé, il faudra tout faire, vraiment tout, pour ne pas se rapprocher un peu plus de ce grand vide.

Yvan Goepfert

[Manu]

S'ils ne redressent pas un tout petit peu la barre courant Janvier ça va être trés dur pour eux.

Ils n'arrivent même plus à  faire venir des joueurs Français tel qu'Obertan et comme le racing par moment sont obligés d'acheter Tchèques et Tunisiens...

[fan_racing]

Ça va pas être de la tarte contre les Verts, qui ont complètement changé de visage depuis la venue de Perrin. Gare au calendrier : Sochaux se coltinera ensuite Paris et Marseille.

[Manu]

Valter Birsa prêté à  Auxerre

L'International slovène du FC Sochaux-Montbéliard a été prêté jusqu'à  la fin de saison à  l'AJ Auxerre. Le club bourguignon possédera une option d'achat pour conserver le joueur arrivé en 2006 à  Sochaux.

[argueti]

Un Å“il sur… un vague terrain

La semaine dernière la pelouse sochalienne présentait une salle visage. Depuis elle a sèchée mais va manquer d'herbe pour le duel d'aujourd'hui.



C'est sur une pelouse catastrophique, ressemblant plutôt à  un stabilisé, que les vingt-deux acteurs vont tenter d'évoluer. Qui sera avantagé ?

Décidément, les Marseillais vont considérer la Franche-Comté comme une région sinistrée… Eux qui, au début du mois de janvier, avaient déjà  évolué sur la pelouse totalement gelée de Besançon, en Coupe de France, vont encore vivre une scène digne de « Bienvenue chez les ch'tis » aujourd'hui. Depuis leur bus, ils verront d'abord, juste devant Bonal, les ruines des anciens hangars de stockage Peugeot, détruits il y a peu et bientôt remplacés par de nouveaux parkings. Une vision de rêve, toutefois, à  côté de celle qui leur sera offerte en pénétrant sur l'aire du jeu du FC Sochaux. Quelle désolation, en effet, que de voir ce match de prestige se jouer sur une pelouse complètement dévastée... De jour en jour, le « gazon » de Bonal se dégrade. Désormais, vu du ciel, il se teinte de marron dans sa quasi-totalité. Au sol, en effet, ne reste plus qu'un mélange de terre et de sable, seules quelques touffes d'herbe, plus ou moins « cramées », jalonnant la surface. « On essaie de ne plus y penser, de ne plus la regarder », nous confiait Teddy Richert en milieu de semaine. Et pourtant, il faudra bien apprivoiser ces conditions extrêmes qui, heureusement, ne devraient pas être rendues encore plus difficiles par la pluie.

La question qui se pose est alors la suivante : qui, des Sochaliens ou des Marseillais, sera avantagé par l'état du terrain ? À ce sujet, les avis divergent. Francis Gillot, le coach doubiste, tranche pourtant le débat : pour lui, « un bon technicien sera toujours meilleur sur un mauvais terrain, et Marseille possède suffisamment de techniciens qui ne sont pas désavantagés sur ce genre de pelouses ». À Besançon, pourtant, Mathieu Valbuena était sorti dès la pause car, de son propre aveu, il ne parvenait à  trouver ni ses marques, ni ses appuis. Les joueurs devront également faire le bon choix au moment d'enfiler leurs crampons. Est-il possible d'opter malgré tout pour des moulés, ou faudra-t-il se résoudre à  sortir les vissés pour mieux accrocher sur la terre ? L'échauffement permettra à  tous d'effectuer des tests. Les « Jaune et Bleu », qui se sont entraînés plusieurs fois à  Bonal cette semaine, devraient alors être légèrement favorisés, pour avoir testé plusieurs heures durant cette surface de jeu. Mais cet avantage ne durera pas, et heureusement : dès demain, normalement, les grands travaux débuteront pour offrir au stade une nouvelle peau. Verte et fraîche, celle-ci...