Arsenal est entré dans l'histoire du foot anglais en alignant pour la première fois, lundi face à Crystal Palace, une équipe dans laquelle ne figurait aucun joueur britannique, ni sur le terrain au coup d'envoi, ni sur le banc des remplaçants. Deux internationaux anglais habituellement titulaires étaient absents, les défenseurs Ashley Cole (malade) et Sol Campbell (blessé). En 1999, Chelsea avait déjà aligné pour la première fois un onze de départ 100% « étranger », mais il y avait à l'époque quatre joueurs britanniques sur le banc : Jody Morris, Jon Harley, John Terry et Mark Nicholls.
L'équipe d'Arsenal contre Crystal Palace :
Jens Lehmann (ALL) - Lauren (CMR), Pascal Cygan (FRA), Kolo Toure (CIV), Gaël Clichy (FRA) - Jose Antonio Reyes (ESP), Patrick Vieira (FRA, cap), Edu (BRE), Robert Pires (FRA) - Dennis Bergkamp (PBS), Thierry Henry (FRA)
Remplaçants : Manuel Almunia (ESP), Philippe Senderos (SUI), Mathieu Flamini (FRA), Cesc Fabregas (ESP), Robin van Persie (PBS)
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Vous en pensez quoi ? moi ça me fait un peu peur pour le manque d'identification.
Je penses qu'il ne faut pas abuser.. un club représente une partie bien spécial d'un pays.. c'est pour sa que j'aime bien avoir Pascalou en ce moment au club sa fait un minimum.. enfin il faut garder un minimum de "reconaissance" enfin j'arrive pas trop à l'expliquer..
J'aime beaucoup Arsene Wenger, mais si c'est pour jouer avec 6 joueurs français, il pourrait faire son équipe en France (ou essayer, je sais que c'est pas évident au niveau financier) au lieu de nous chercher nos meilleurs joueurs !
Le fait d'avoir aligner un groupe 100% étranger, lundi face à Crystal Palace, n'a pas bouleversé outre-mesure le manageur d'Arsenal, Arsène Wenger. Alors qu'il s'agissait d'une première dans l'histoire du foot anglais, l'entraîneur français a avoué qu'il ne le « savait pas avant qu'on (lui) ait dit. »
En l'absence d'Ashley Cole (malade) et Sol Campbell (blessé), Arsène Wenger avait convoqué seize joueurs étrangers (six Français, trois Espagnols, deux Néerlandais, un Camerounais, un Ivoirien, un Allemand, un Brésilien et un Suisse). « Je ne m'intéresse pas aux passeports, a déclaré l'ancien entraîneur de Monaco. Je regarde la qualité et l'attitude des joueurs. »
Arsène Wenger a tenté de relativiser la situation par l'ironie en soulignant la présence du sélectionneur de l'équipe d'Angleterre, Sven-Goran Eriksson, dans les tribunes d'Higbury. « (Il) était là , mais qui était-il venu voir ?, s'est demandé le technicien alsacien. A-t-il signé pour un autre pays. » Peut-être était-il tout simplement là pour observer de futurs adversaires de sa sélection.
Dominés par Chelsea cette saison en Angleterre, Arsenal et son manager, Arsène Wenger, se sentent floués par le pouvoir de nuisance des Blues lors du marché des transferts. «C'est un marché sur lequel il faut laisser Chelsea décider avant de prendre des décisions pour soi-même, a-t-il commenté dimanche à Silvestone, en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne. Il y a un prix pour Chelsea et un prix pour les autres. Il faut les attendre. C'est frustrant, mais c'est comme ça.»
Chelsea et Arsenal convoitent en même temps Shaun Wright-Phillips (Manchester City) et les Gunners ont l'impression de n'être que des seconds choix. Après avoir recruté le milieu bélarusse de Stuttgart Alexander Hleb et s'être positionné sur Steven Gerrard, Wenger s'étonne cependant que le marché anglais n'ait pas encore décollé.
«C'est très calme jusqu'ici, plus calme que prévu. Mais ça ne devrait pas tarder à commencer. Mon téléphone chauffe en ce moment.» Wenger espère finaliser très vite l'arrivée de Julio Baptista (Séville).
Merci Arsene de lever la rebelion contre les méthodes du russe