21 joueurs retenus, eh ben ...
Allez ce soir, on marque et on gagne
 (Vous aussi ecoutez la positive attitude en boucle)
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dna a écrit : La chanson du trépassé
Moribond, le Racing se doit, ce soir, de relever la tête contre une équipe de Saint-Etienne solide et inspirée. Sans quoi les espoirs de maintien risquent de passer de vie à trépas. Déjà ...
C'est une veillée d'armes on ne peut plus tranquille. En cette douce fin d'après-midi, à la Meinau, les derniers rayons de soleil incitent à la promenade familiale. En bande organisée, les étourneaux tournoient dans le ciel crépusculaire. Une nuée d'enfants, vacances scolaires obligent, grenouille devant le terrain d'entraînement.
L'avantage, avec les bambins - et certainement aussi avec les oiseaux, mais nos connaissances ornithologiques sont limités -, c'est qu'ils ne jugent pas. Dans leurs yeux tout ronds, l'innocence le dispute à l'admiration.
Qu'importe, finalement, que ces grands gaillards en shorts et chaussettes blanches se morfondent en queue de peloton. Les « Monsieur Pagis » succèdent aux « Monsieur Duguépéroux », au moment de tendre le carnet d'autographes ou le téléphone portable avec appareil photo intégré. Presque surpris devant autant d'engouement, les joueurs se prennent le temps de répondre aux sollicitations.
Plantée là , la caméra d'une chaîne nationale tente de déceler le pourquoi du comment. Ce Racing-là semble sain, joueur, appliqué, concerné et concentré, comme le répète Duguépéroux à l'envi, mais il ne gagne pas. Alors, forcément, il doit y avoir une explication. Il fallait s'y attendre, celle-ci n'est pas livrée comme par enchantement.
Dans la bouche des joueurs strasbourgeois, les mêmes mots reviennent en boucle. « Plus de rigueur » et le sempiternel « plus de réalisme devant le but » sont distribués à la louche. La même, peut-être, qu'utilisera le président Gindorf pour servir ce soir la désormais traditionnelle soupe de poix et le verre de l'amitié aux fidèles de la Meinau.
Avec tout ça, le championnat est déjà vieux de douze journées et le Racing n'est toujours pas plus avancé. Ah, si, depuis sa dernière défaite au Mans, il est éliminé de la Coupe de la Ligue. Une simple péripétie de plus pour le tenant, en cette période où tout va de guingois.
« Nous n'avons que deux points de moins par rapport à l'an dernier à pareille époque », risque Jacky Duguépéroux, fidèle dans son attitude protectrice. C'est vrai, les Bleus ne sont finalement qu'à six longueurs d'Ajaccio, premier non relégable de Ligue 1. Une petite série de deux ou trois victoires permettrait assurément de sortir la tête de l'eau.
Oui, mais voilà , une série débute toujours par le chiffre un. C'est logique. Face à Saint-Etienne, solide quatrième de ce championnat à qui tout sourit, Coupe de la Ligue mise à part, poser cette première pierre relèverait de l'exploit. A la différence des Bleus, les Verts ne doutent de rien. Important, ça, la confiance...
Pour qui se souvient des récentes désillusions domestiques subies contre Toulouse (2-4) ou encore Rennes (0-1), la perspective d'une victoire, même tirée par les cheveux, est encore bien lointaine. La chanson du trépassé guette, le réveil n'en sera que plus éclatant. Faites-le pour tous ces supporters qui ont gardé leur âme d'enfants.
Tout le monde leur pardonnerait de mal jouer, d'être dominés. Seule la victoire sera belle pour les Strasbourgeois, ce soir. Elle doit même les obséder.
RACING : QUELLE FORMULE ? - Après la défaite au Mans (2-0), puis celle enregistrée à Caen, Jacky Duguépéroux semblait plus que perplexe et s'interrogeait sur sa façon d'articuler son équilibre offensif. Reviendra-t-il à l'option deux attaquants (Pagis-Diané) ou choisira-t-il de laisser Diané seul en pointe avec Pagis derrière lui ? Il a aussi parlé d'une surprise (Mouloungui ?).
Saint-Etienne REMONTE. - Demi-finalistes de la Coupe de la ligue ces deux dernières saisons, les Stéphanois sont tombés de haut face à l'équipe A' de Lille. Elie Baup a remis les choses à plat avec ses joueurs, le lendemain de la défaite. « Comme après toute défaite, on a analysé les choses. Nous sommes passés au travers face à une équipe lilloise qui nous a surpris, qui a été plus vaillante que nous », explique Jérémie Janot, le gardien de but.
DOUTES PARTAGES ? - A la question d'un confrère stéphanois de savoir s'il était bon de tomber sur une équipe en plein doute, Elie Baup a su user de répartie. « Les faire douter ? Nous sommes aussi en plein doute après la défaite face à Lille. Tout ce que je sais, c'est que ça va être très dur. »
Et puis, l'entraîneur de l'ASSE n'oublie pas que, la saison passée, son équipe en était pratiquement au même point que les Strasbourgeois cette saison (1 victoire, 6 nuls et 5 défaites), ce qui ne l'avait pas empêchée d'aligner ensuite 13 matches sans défaite en Ligue 1 (6 victoires, 7 nuls).
CLASSIQUE. - A la Meinau, Elie Baup devrait aligner une équipe classique avec les retours de Feindouno, sur le côté droit, et d'Ilunga et d'Hognon en défense. En bref, l'équipe de ce soir devrait être celle qui a battu l'OM dimanche dernier.
Par ailleurs, les « Verts » n'ont concédé qu'une seule défaite (à ... Lille) en cinq déplacements en encaissant 4 buts.
AMBIANCE. - Les Ultra Boys 90 fêtent ce soir leurs quinze ans et Egon Gindorf, comme il en a pris l'habitude, offre aux supporters strasbourgeois la fameuse soupe aux pois cassés. A priori, l'ambiance au coup d'envoi devrait être festive. Aux joueurs strasbourgeois de rendre à leurs supporters leur engagement, eux qui n'avaient pas hésité à passer quelque 18 heures (aller/retour) dans le bus pour les soutenir à Caen.



 
  
  
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