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C'est fou mais quand il est sorti je me suis dit à tous les coups on marquera plus de butsKeating a écrit :DNA a écrit : En face, Arles/Avignon - qui perd l'ancien Strasbourgeois Vergerolle à la 38e minute sur blessure - a bien du mal à mettre le pied sur le ballon et répond en procédant par contres, via N'Diaye et Diawara.
DNA a écrit :Grosse fatigue
Après le match nul concédé par le Racing, acteurs et observateurs pointent du doigt un manque de condition physique. Un problème d'autant plus crucial que les Strasbourgeois rejouent dès demain, à Ajaccio.
Le Racing a montré deux facettes bien différentes, mardi soir, face à Arles-Avignon. Côté pile, il y a cette première mi-temps plutôt emballée, avec « beaucoup d'envie et du beau jeu » (dixit David Ledy). Et côté face, cette seconde période ratée, où les Strasbourgeois ont complètement « craqué », comme le précise encore l'attaquant formé au FC Mulhouse.
« Beaucoup de retard dans la préparation »
Reste à savoir pourquoi les Strasbourgeois ont perdu pied après avoir « globalement maîtrisé la première mi-temps », comme l'explique Pascal Janin. « Problème physique », a estimé le coach dès la fin de la rencontre pour justifier cette deuxième mi-temps calamiteuse. Et ce n'est pas Jean-Claude Thiry, en charge de la préparation athlétique depuis le départ de Gress - après avoir été cantonné à la remise en forme des blessés - qui dit le contraire. « On a beaucoup de retard dans la préparation et ce n'est pas facile de le rattraper, même si on y travaille », évoque-t-il. Un manque de jus qui a sauté aux yeux du staff, mais aussi des joueurs. « Moi je n'ai pas fait la préparation ici et je me sentais plutôt bien, estime Nicolas Fauvergue. Mais du banc, après ma sortie (à la 60e, ndlr), j'ai vu qu'Arles prenait l'ascendant. Ça se voyait qu'ils étaient plus frais et que nous on souffrait physiquement ». « Certains étaient cramés, ajoute même Ledy. En première mi-temps les milieux de terrain avançaient avec nous. Ensuite, c'était beaucoup plus difficile ». Magaye Gueye, auteur de son 3e but en trois rencontres de L 2, partage cette analyse : « Ce n'est pas une question de manque de talent, c'est physiquement que c'était compliqué. A la 80e, je sentais que ça tirait dans les jambes. Après, ce qui est dommage, c'est qu'on a l'occasion de tuer le match en première mi-temps ». Car malgré cette baisse physique unanimement constatée, ce sont surtout les occasions manquées de faire le break qui laissent des regrets aux attaquants strasbourgeois.
Belle complémentarité
« Marquer ce 2e but aurait tout changé », estime Ledy, qui a lui-même raté une belle occasion en début de rencontre. A ses côtés, Fauvergue acquiesce. Et là , pas question de se cacher derrière une quelconque fatigue. « Non, devant le but, c'est un manque de réussite, pas un problème physique », précise le Lillois. Reste tout de même un point positif, évoqué par cette triplette offensive : la belle complémentarité entrevue sur le terrain. « Je pense qu'avec David, c'est une bonne association. Ça fonctionne bien aussi avec Magaye et Seïd sur les côtés », estime encore l'attaquant prêté par le LOSC. Idem pour Ledy, qui étrennait sa première titularisation à domicile, après avoir débuté l'an dernier à Guingamp : « Nico joue en point d'appui et moi je prends plus la profondeur, on est complémentaires ».
« Le message tactique est passé »
« J'ai beaucoup d'automatismes avec David, poursuit encore Gueye, et globalement il y a du mieux parce que le message tactique est passé ». Reste désormais à tenir 90 minutes et non pas 45. Et ce, même si les jambes risquent d'être encore plus lourdes demain soir en Corse. « Il y a moyen de faire un résultat à Ajaccio, promet pourtant David Ledy. Mais pour cela, il va falloir faire preuve d'une grande solidarité et faire les efforts pour jouer en bloc ».
Barbara Schuster
