Méfiance avec Nancy et Platini

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Un peu trop serein leur président non ?EURO : réaction de Bernard Serin
Bernard Serin, président du FC Metz, réagit à l'annonce faite par la Fédération Française de Football mercredi après-midi.
« Le Conseil Fédéral de la Fédération Française de Football vient de dévoiler la liste des douze sites retenus dans le cadre de la candidature de la France à l'accueil de l'Euro 2016 de football. Malheureusement, Metz ne figure pas parmi ces douze sites.
Au nom de l'ensemble du Football Club de Metz, je prends acte de cette décision.
En accord avec la Ville de Metz, nous avions opté pour une rénovation du stade Saint-Symphorien de qualité à un coût largement moindre que celui d'autres projets candidats, privilégiant ainsi la faisabilité et le réalisme économique à l'ambition démesurée. Il semble que cela n'ait pas constitué un argument suffisamment solide au regard notamment de l'attractivité des projets de stades complètement neufs ou des rénovations de grande envergure.
Il s'agit d'une mauvaise nouvelle pour la ville de Metz et pour ses habitants, qui – dans le cas où la France serait désignée pays organisateur de l'Euro 2016 – seront privés d'une compétition internationale qui ne manque pas de charrier habituellement avec elle son lot de ferveur, d'événements festifs, de joie mais aussi de retombées touristiques, sociales et économiques.
Cependant, et même si je suis forcément déçu pour notre ville, je sais que ce choix ne constitue pas un frein au projet de rénovation du stade Saint-Symphorien. Telle est ma position et telle est également celle annoncée récemment par les collectivités territoriales concernées, municipalité de Metz en tête : la rénovation du stade Saint-Symphorien aura bien lieu selon les délais prévus, malgré le fait que Metz n'accueille pas l'Euro 2016 si celui-ci se déroule en France.
Cette rénovation est aujourd'hui essentielle pour le Football Club de Metz et pour ses supporters : elle est notre priorité à tous et elle est ma priorité en particulier. La décision de ce jour du Conseil Fédéral de la Fédération Française de Football ne change absolument rien à cet état de fait.
Je tenais enfin à féliciter l'AS Nancy Lorraine, la Communauté Urbaine du Grand Nancy ainsi que la ville de Nancy, puisque leur projet figure parmi les douze retenus en cas d'accueil de l'Euro 2016 par la France. La route est encore longue, mais ce choix permet à la Lorraine de rester en course pour accueillir cette formidable compétition, elle qui avait été privée de la Coupe du Monde 1998. C'est une bonne chose pour notre région et pour tous les Lorrains.
Dans cette perspective, l'ensemble du Football Club de Metz continue bien entendu de soutenir pleinement et avec force la candidature de notre pays. La route est encore longue, mais souhaitons tous qu'elle soit couronnée de succès pour la France ! »

http://unstadeametz.over-blog.com/artic ... nt50626796Euro 2016 : Strasbourg hors jeu?
Bien sûr, les résultats des clubs n'impacteront pas directement les choix de la FFF pour la désignation des 9/12 villes candidates. Mais la déroute actuelle du Racing Club de Strasbourg incite à la prudence.
Metz n'est situé qu'à quelques points devant Strasbourg et le reste des candidats est en Ligue 1. Mais la situation en Alsace est extrêmement complexe. Pour une simple raison : avec un montant de rénovation de 160M€, Strasbourg doit convaincre des partenaires privés de les suivre. Et si un club de Ligue 1 peut assez facilement convaincre, un club de Ligue 2 peut éprouver certaines difficultés. Quant à un club mal en point en Ligue 2...
Sans financement complet de la rénovation de la Meinau, le comité de candidature français prendra-t-il le risque de choisir la capitale alsacienne?

DNA a écrit :Juste un premier pas
Sans surprise, Strasbourg figure dans la liste des douze villes qui espèrent accueillir l'Euro-2016. Si elle a écarté hier les dossiers de Metz et de Montpellier, la Fédération française de football (FFF) n'a en revanche pas distingué les neuf "titulaires" des trois "remplaçantes". Le match ne fait que commencer.
C'est peu après seize heures, hier au siège parisien de la FFF, que le dossier strasbourgeois a pris un tour nouveau, passant du probable au concret. Aux côtés d'onze autres villes (*), la capitale européenne sait désormais qu'elle défendra les couleurs françaises dans le match qui l'oppose à l'Italie, la Turquie et le binôme suédo-norvégien pour l'organisation de l'Euro-2016.
Ries : « Nous n'avons franchi qu'une demi-étape »
« C'est évidemment un sentiment de satisfaction qui domine, mais nous n'avons franchi qu'une demi-étape », relativise Roland Ries. La retenue du maire de Strasbourg s'explique essentiellement par le fait que le conseil fédéral n'a pas distingué dans les douze sites retenus les neuf qui seront titulaires. Fatalement, trois villes "réservistes" verront le train de l'Euro partir sans elles, à condition que la France l'emporte le 28 mai 2010. Pour filer la métaphore du ballon rond, Strasbourg figure sur la feuille de match mais ne sait pas encore si elle débutera la rencontre ou prendra place sur le banc. Sauf que dans cette compétition-là , on doute que les remplaçants aient la moindre chance de fouler le terrain de l'Euro. Mieux vaut donc gagner sa place dans les neuf avant le 15 février et la remise du dossier tricolore sur le bureau de l'UEFA. A ce titre, Roland Ries dit n'avoir « aucune garantie » des instances fédérales mais veut croire que les « atouts de la Ville et de la région » sauront peser dans la balance à l'heure du choix. « Avec près de 90 000 licenciés, l'Alsace est une terre de football, ajoute le maire. La tradition européenne très marquée à Strasbourg joue aussi sur la conscience collective et celle de la Fédération, j'en suis persuadé. »
Trois candidatures conditionnées à l'aide de l'Etat
Si la FFF n'a « pas raisonné en terme géographique, la preuve étant que l'Ouest manque à l'appel », selon son président Jean-Pierre Escalettes, force est de constater qu'il reste encore en lice deux villes à l'Est, après la mise à l'écart de Metz.
« Je ne pense pas que Nancy et Strasbourg soient en concurrence directe, estime Jacques Bigot, le président de la communauté urbaine (CUS). Le problème de la suppléance concerne plus des villes comme Lens et Lille, Bordeaux et Toulouse ou Marseille et Nice. Nous avons toutes nos chances. » Plus que des rivalités régionales, il était surtout hier question du financement des projets, qu'il s'agisse de la rénovation des stades ou de la construction de nouvelles enceintes. L'arbitrage devrait d'ailleurs se jouer sur ce terrain-là , puisque trois villes ont déjà conditionné leur candidature à l'aide de l'Etat. A Lille, Martine Aubry réclame 45M d'euros. A Bordeaux, Alain Juppé en demande 50. Quant à Toulouse, elle « veut que 20% des travaux, soit entre 10 et 11M d'euros, soient financés par une aide de l'Etat. » Strasbourg, elle, se montre moins vindicative. Jacques Bigot rappelle que la « candidature n'a jamais été subordonnée à la participation de l'Etat » et privilégie « la discussion, même si l'enveloppe globale de 150M€ proposée par M. Fillon n'est pas satisfaisante. »
Avec « 110M€ à notre charge, on en fera notre affaire »
Dans le même ton, Roland Ries n'a encore rien revendiqué mais déplore qu'« à l'évidence, la somme n'est pas à la hauteur des enjeux, au regard de l'investissement estimé à 160M€ pour la rénovation de la Meinau. » Le sénateur-maire a surtout remarqué que les aides de l'Etat ne représentent « que 7% du coût d'objectif global, contre 35% lors du Mondial-1998. » De fait, il souhaite « une augmentation substantielle de l'enveloppe, histoire de se rapprocher du second pourcentage. » Concrètement, « si l'Etat prend en charge quelque 50M€ dans la rénovation de la Meinau, il nous en restera toujours 110M à notre charge, et on en fera notre affaire », assure Ries. « On privilégiera le partenariat public-privé, peut-être sous forme de concession, ajoute Jacques Bigot. Charge au concessionnaire de trouver des ressources dans l'exploitation du stade. »
« Entretenir la mobilisation »
En attendant de connaître la répartition des subsides de l'Etat, « d'ici une semaine, quinze jours », selon Jean-Pierre Escalettes, l'élaboration du dossier puis la décision finale fin mai, Strasbourg continuera d'avancer « en temps masqué, selon Roland Ries, afin d'être fin prêts le jour J. » D'ici-là , les élus entendent « entretenir la mobilisation avec les autres collectivités alsaciennes, les milieux économiques et sportifs. » Car, comme le répète Jacques Bigot, « il est inconcevable que Strasbourg ne soit pas à l'Euro si la France est retenue. » Assurément, on n'a pas fini d'en parler, que ce soit dans le petit cercle des élus, autour des mains courantes des terrains de foot ou à travers la ville. Pourvu que les discussions soient enflammées jusqu'à l'été 2016.
Sébastien Keller (avec AFP)
DNA a écrit :Communiqué de Presse
La Fédération Française de Football vient de confirmer que le dossier de candidature Strasbourgeois faisait bien partie des 12 projets retenus. Nous enregistrons avec satisfaction cette décision qui vient réparer le ratage de la coupe du monde 98.
Si la candidature Française est retenue par l'UEFA, il faudra encore que le stade de la Meinau fasse partie des 9 titulaires retenus par le comité d'organisation français et non des 3 projets remplaçants. Cette réponse, nous ne l'obtiendrons que d'ici quelques mois.
En attendant, nous espérons que les résultats catastrophiques du Racing, club résident du stade de la Meinau, ne viendront pas fragiliser le dossier de candidature Strasbourgeois.
Face à cette inquiétude grandissante, nous appelons fortement Roland Ries et Jacques Bigot à prendre contact avec les actuels dirigeants du Racing, avec lesquels ils entretiennent des relations étroites, afin de les sensibiliser à cette problématique importante.
Après le fiasco de l'Eurostadium et après l'échec de la remontée en L1 la saison dernière, la situation actuellement catastrophique du club ne doit pas doucher l'espoir que les Strasbourgeois et tous les Alsaciens ont placé dans cette candidature.
Les dirigeants du club doivent tout mettre en Å“uvre pour éviter une descente en national qui sonnerait assurément le glas de l'organisation de l'EURO à Strasbourg.
Jean Emmanuel Robert
Conseiller municipal et Communautaire de Strasbourg

DNA a écrit :Un dixième, pas plus
Les maires des villes candidates à l'accueil de l'Euro 2016 ont été reçus par le président de la République, hier. Une enveloppe de 16 millions d'euros a été promise pour la rénovation de la Meinau.
Avec tous les conditionnels indispensables pour évoquer un processus en cours, les villes candidates à l'accueil de l'Euro 2016, pour lequel la France est... candidate, en savent un peu plus sur les perspectives, notamment financières, à envisager. Roland Ries, le maire de Strasbourg, comme dix de ses confrères, a été convié à l'Élysée par le président de la République pour évoquer le dossier hexagonal, déposé à l'UEFA. Martine Aubry, l'élue lilloise, n'était pas de la partie.
« On peut compter sur une enveloppe de 16 millions d'euros »
Mais les premiers citoyens de Bordeaux, Lens, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nice, Paris, St-Denis et Toulouse, ont écouté Nicolas Sarkozy exprimer son désir de voir l'épreuve continentale organisée dans l'Hexagone. Et l'engagement de l'État prend d'abord la forme d'une enveloppe de 150 millions d'euros. Des élus n'ont pas manqué de maugréer devant la légèreté de l'effort étatique. Les modalités de sa répartition ont au moins été précisées. « Le président de la République a indiqué que le total ne variera pas, même si la France n'est pas retenue, et que la somme consacrée à chaque ville candidate s'établira à 10 % du projet, a expliqué Roland Ries. Pour la ville, cela signifie que l'on peut compter sur une enveloppe de 16 millions d'euros. Et qu'il en reste 144 à trouver ». Tout laisse à penser que les grandes entités seront mises à contribution, entre la Région, le Conseil général, la CUS et la Municipalité. Mais une contrariété chronologique n'a pas manqué d'apparaître dans le panorama brossé. « Cette semaine, l'UEFA a expliqué que la Fédération désignée n'était pas obligée de donner sa liste des neuf stades désignés pour accueillir des matches et, donc, les trois stades de réserve, au lendemain du choix du pays, explique Roland Ries. Un délai jusqu'au début de l'année 2011 a été accordé. Or, cela ne nous arrange pas ».
« Envisager une utilisation diversifiée, ne pas la limiter à 25 soirs par an »
Selon que des matches de l'Euro se dérouleront ou non en Alsace, le projet de rénovation, qui doit amener la capacité de la Meinau à 36 000 places, sera plus ou moins ambitieux, respecter scrupuleusement le cahier des charges de l'UEFA ayant un coût plus élevé. Il y aurait bien des difficultés à caler le calendrier strasbourgeois avec un flou de six mois ou un an supplémentaire. « La rénovation n'aurait pas la même envergure, souligne le maire. Mais Jean-Pierre Escalettes (ndlr : le président de la FFF) a dit que les villes d'accueil pourraient effectivement être désignées dans la foulée ». Reste qu'un calendrier au pas de charge se profile avec, notamment, un appel à concurrence à révéler. Les élus alsaciens s'orientent toujours vers un partenariat public-privé pour l'investissement et l'exploitation. « L'idée, c'est de se rapprocher d'un système comme celui en vigueur pour le Stade de France, rappelle Roland Ries. On doit envisager une utilisation diversifiée et ne pas la limiter à 25 soirs par an ». Étant donné l'incertitude sportive qui ne manque pas d'entourer son club résident (voir page précédente), la prudence n'apparaît pas superflue.
François Namur

L'Alsace a écrit :UEFA 2016 : un contrat qui passe mal à Strasbourg
Seuls les élus socialistes, du bout des lèvres pour certains, ont voté ce soir en faveur de la signature du contrat de ville hôte entre Strasbourg et l'UEFA en vue de l'accueil, éventuel, de matchs de la phase finale à Strasbourg en 2016.
Les Verts se sont abstenus, de même que le groupe centriste mené par Fabienne Keller. Enfin, l'UMP avec Robert Grossmann s'est prononcé contre.
Liliane Tetsi, conseillère municipale de la majorité, a bien été la seule à voir du positif dans ce contrat qui permettra, éventuellement, à Strasbourg d?accueillir quelques matchs de la finale de l'Euro 2016 de football.
Le maire lui-même a préféré se boucher le nez en reconnaissant que les « exigences de l'UEFA sont exorbitantes » mais, malheureusement, difficilement contournables.
En clair, l'UEFA, via la Fédération française de Football, (FFF) entend imposer sa loi aux villes qui souhaitent accueillir des matchs de finale. Pour cela l'UEFA, joue sur du velours : 12 villes françaises sont candidates alors qu'il n'y a que 9 villes gagnantes possibles. De plus l'UEFA veut voir les contrats signés d'ici le 15 février avant de désigner les villes lauréates.
Or, l'UEFA, impose des règles, probablement illégales au regard du droit français, en se basant sur le droit suisse puisqu'elle a son siège dans la confédération. Parmi les clauses les plus discutables, figure l'obligation de « soutien et de protection permanente des intérêts de l'UEFA, notamment les intérêts commerciaux et de propriétés intellectuelles (droits d'exclusivité, exploitation de licence) ». Or, ces exigences ne relèvent pas du pouvoir d'une ville française.
Pour pascal Mangin (centre), il « s'agit d'un contrat léonin » qui ne peut être accepté en l?état ». « On nous fait du chantage, je n'aime pas cela, » tonne pour sa part Robert Grossmann. Même le très fidèle premier adjoint au maire, Robert Hermann, grimace « C'est un contrat difficile à mettre en oeuvre. De plus il n'a pas l'aval du ministère de la Jeunesse et des sports ».
Sauf que c'est à signer si l'on veut une chance, pas une certitude, d'être ville retenue.
La FFF et l'UEFA jouent sur la compétition entre villes pour se garantir le maximum de revenus et de protection sans bourse déliée. « On n'est plus dans le sport, » résume Robert Grossmann, « mais dans le spectacle et les affaires de fric ».
S'il le pouvait Roland Ries, aurait probablement applaudi.
Michel Arnould

Pour vos enfantsCher correspondant FootClubs,
Dans le cadre de la candidature de la France à l'Euro 2016, la FFF organise un concours de dessin, ouvert en France à tous les enfants de moins de 13 ans sur le thème " Dessine le foot comme tu l'aimes ", depuis le lundi 4 janvier jusqu'au lundi 1er mars 2010. Le dessin sélectionné paraîtra dans le quotidien l'Equipe et sera affiché, au côté de ceux des 79 autres lauréats, lors d'une exposition sur les grilles du Stade de France. A vos feutres !
Pour participer, rien de plus simple !
1. Téléchargez le kit de participation en cliquant sur le lien suivant : Kit de participation. Celui-ci comprend le formulaire de participation à remplir avec l'autorisation d'utilisation de votre oeuvre. Vous y trouverez également le règlement complet du jeu-concours et l'affiche au format 60x40 que vous pourrez ainsi diffuser auprès de vos jeunes licenciés.
2. Dessinez, au format A3 (29,7cmx42cm), le football comme vous l'aimez.
3. Renvoyez votre dessin (non plié) et votre formulaire de participation à l'adresse suivante :
Grand Jeu "Concours de Dessins Euro 2016 - Dessine le Foot comme tu l'aimes", Touche Etoile N° 06707 - BP 10707 - 59063 Roubaix CEDEX 1.
Votre envoi devra être adressé avant le lundi 1er mars 2010, le cachet de la poste faisant foi.
4. Découvrez lors de la deuxième quinzaine de mars si vous êtes le lauréat du Grand Prix ou l'un des vainqueurs du 2ème au 80ème prix. Le verdict du jury sera dévoilé en avant-première sur fff.fr !
Veuillez agréer à nos meilleures salutations sportives.
La Direction de la Communication de la FFF.
