Gilbert Gress

[julo]

Vu sa carrière exemplaire et ses dernières "performances" strasbourgeoises, à  sa place, je fermerai ma grande gueule, je pomperai autant de fric que possible aux grecs et ensuite retraite pépère.

Y a des jours où on a vraiment l'impression qu'un des critères pour devenir joueur pro c'est d'avoir un QI de moule asthmatique !

[supppourtjs]

Je comprends pas pourquoi l'équipe s'informe auprès de ce genre de joueur, mis à  part pour mettre de l'huile sur le feu.

[alphons]

j essaie de remettre en place certaines choses.

1. Ginestet quitte officielement la presidence du racing, en realite il prend du recul pour regler ses problemes familiaux. Il tire malgré tout toutes les ficelles. Prend toutes les decisions. La non montée entraine du retard dans la preparation de la nouvelle saison. Nomination de Specht. Specht cherche un nouvel entraineur, Ginestet cherche un repreneur qui puisse mettre 5 millions.

2. la venue de Gress
Lors du premier CA presque tous sont contre. Lors du 2eme CA, tous sont pour a l exeption de Ginestet qui durant le CA passe encore des coup de tel. pour eviter a tout prix la venue de Gress.

3. Gress est nommé entraineur
Ginestet n en veut pas, mais le temps passe et presse. La saison debute bientot. Le racing n a toujours pas fixé les grandes lignes pour la nouvelle saison.

4. Budget pour le recrutement -> 0 euro
Le racing doit vendre et se separer des meilleures joueurs pretés
oui le racing a bouclé la saison 2008 avec 533.000 de benefices, mais à  quel Prix!!

5. Gress se retrouve en stage avec une equipe de niveau National et pas grand chose pour le recrutement. Seuls cassard jaf et lacour ont le niveau L2. Jaf est sur le depart.

6. Gress realise le grand menage, les joueurs se rendent compte que les vacances sont finis. Ils quittent le racing.

7. Kientz souhaite acheter le racing mais n a pas les moyens de mettre 5 millions sur la table, essaye de negocier a la baisse, Ginestet refuse de vendre moins cher. Le trio prevu, Kientz, Specht, Gress est mort.

8. Gress sait que c est la fin, ginestet reste au racing, specht va partir, Kientz ne vient pas.

[argueti]

Bien résumé

[fan_racing]

Un été d'enfer à  la Meinau

A-t-on voulu tuer le « mythe » Gress ? Qui a tiré les ficelles? Quel rôle a joué la presse dans cette histoire ?
Au Racing, la vérité dépasse souvent la fiction. Gilbert Gress revient sur un été d'enfer à  la Meinau et dédicace en avant-première son livre à  la Librairie Kléber !
Avril 2009. Gilbert Gress revient pour la première fois depuis quinze ans au stade de la Meinau. Juin 2009. L'Alsace fête les trente ans de son seul titre de champion de France pendant que le Racing reste en Ligue 2. L'entraîneur historique est rappelé au chevet d'un Racing moribond. Gilbert Gress revient dans le club de son coeur pour la troisième fois comme entraîneur, avec des rêves et des images plein la tête.
Août 2009. Un mois et demi plus tard, Gress est débarqué après deux matchs seulement pour fautes graves. L'actionnaire majoritaire Philippe Ginestet revient aux affaires. Octobre 2009. Au soir du dixième match de la saison, soit deux mois après le licenciement de Gilbert Gress, le Racing n'a toujours pas gagné une seule rencontre. Pire, il se retrouve lanterne rouge de la Ligue 2 pour la première fois de son histoire. Quels sont les secrets de cette nouvelle crise ? – Pourquoi le Racing marche-t-il sur la tête ?
Dédicace de Gilbert Gress, auteur de Fautes graves - Un été d'enfer à  la Meinau (Editions du Boulevard). Au rez-de-chaussée de la librairie.

Info-Culture

[Manu]

Gilbert Gress sera l'invité de la matinale de France Bleu Alsace (7h50) le jeudi 5 novembre. [France Bleu Alsace]

[fan_racing]

A noter qu'Il répondra également aux questions des auditeurs à  8 h 15 je crois.

[argueti]

«J'étais davantage spectateur d'une pièce comique plutôt qu'acteur»

Gilbert Gress a été l'éphémère entraîneur de Stasbourg cet été. Au bout de deux matchs, après s'être mis le vestiaire et les médias à  dos, le Franco-Suisse a été débarqué. Il revient sur ces semaines qui continuent de plomber la saison du RC Strasbourg.

Pourquoi avoir écrit Fautes graves. Un été d'enfer à  la Meinau (Editions du boulevard)?

A cause des messages de soutien que je reçois quand je pars de chez moi à  10h15 pour aller à  la boulangerie, qui est à  80 m, et que je ne rentre qu'à  11h30. Même chose à  l'enterrement d'Adrien Zeller (président de la région Alsace, le 27 août), à  la cathédrale de Strasbourg, les gens sont venus pour me donner leurs cartes de visite pour me soutenir et me dire de ne pas me laisser salir comme on le fait en ce moment. Ce jour-là , en rentrant je me suis dit, je vais écrire un livre pour ces supporters et ma famille. Car ce qui a été dit et écrit dans la presse, cet été, était un ramassis de contre-vérités, de mensonges et de choses qui ne tiennent pas la route. Comment un journaliste alsacien, correspondant pour un grand quotidien national, peut-il envoyer un texte «Gress les use déjà » où sur quarante lignes, il n'y avait qu'un mot de juste, c'était qu'il faisait chaud? Tout le reste c'était des inventions. C'est d'un ridicule incroyable.

En écrivant ce livre, vous replongez dans la mêlée. Vous ne préfériez pas rester au-dessus?

Mais, on a parlé de «faillite humaine» me concernant. Quand tous les jours, des crétins écrivent sur moi. Mettez-vous à  la place de mon épouse, de mon fils. Et puis à  force de rester digne… Je le suis dans mon livre même si j'aurai bien voulu être plus virulent.

Sauf que vous prêtez une nouvelle fois le flanc à  la critique…

(Il coupe) Quelle critique? Dans ce livre, il n'y a pas un mensonge. Pas un seul. J'essayais de faire mon travail honnêtement, mais je n'acceptais pas de passer pour le méchant. Je savais qu'en revenant au RCS, ça allait être extrêmement difficile. On m'avait prévenu. Mais je ne pensais pas que l'actionnaire majoritaire (Philippe Ginestet) tenterait de me déstabiliser.

N'avez-vous pas été naïf de revenir car vous pensiez que Jacky Kientz (président du RCS de janvier 1990 à  septembre 1992) allait pouvoir racheter le club à  Philippe Ginestet et être votre futur président?

C'est ce que ma femme m'a dit. Elle m'avait dit de ne pas m'abaisser à  rentrer au Racing. Puis, elle m'a dit: 'Si tu reviens pour Jacky Kientz, il faut qu'il soit d'abord dans le club'. Je ne l'ai pas écouté. L'actionnaire majoritaire (Ginestet) reprochait à  Furlan de ne pas respecter sa parole donc je pensais que lui tiendrait la sienne de vendre le club.

Avez-vous des regrets d'être revenu au chevet du Racing?

Je n'aurais pas dû revenir. C'est clair et net. A refaire, je ne le referais pas.

Pensez-vous avoir une part de responsabilité dans les difficultés actuelles du RCS (dernier de Ligue 2)?

Aucune. J'étais davantage spectateur d'une pièce comique plutôt qu'acteur. Pour réussir une saison, il faut réussir les transferts et la préparation. On était loin de réussir tout ça. En stage entre ceux qui voulaient partir et les blessés, c'était le cirque. Je ne vois pas ce que j'aurais pu faire d'autre. Quand j'ai su que Jacky ne venait pas, j'ai su qu'on allait dans le mur. Cette place de dernier n'est qu'une demi-surprise.

Ce livre ne va-t-il pas vous jouez des tours dans votre procédure de licenciement?

Si c'était une question d'argent, je ne serais pas resté quinze ans à  Neuchâtel, je ne serais pas venu à  Strasbourg. J'ai dit à  Arsène Wenger récemment: «Tu est plus intelligent que moi car toi, tu n'es jamais venu entraîner le Racing!». Il y a d'autres valeurs que le fric.

Des extraits qui peuvent enflammer la Meinau

Viré du Racing en août après deux matchs, Gilbert Gress livre, aujourd'hui, sa version des faits en 95 pages dans Fautes graves. Un été d'enfer à  la Meinau. 20 Minutes vous dévoile les bonnes feuilles.

« J'ai accepté d'être payé au salaire minimum des entraîneurs de Ligue 2 - alors que j'aurais pu demander trois fois plus - en proposant au Racing d'acheter un joueur avec la différence. » (p. 30)

« James Fanchone est parti sans que l'on cherche à  le retenir et sans la moindre indemnité pour Strasbourg. [...] J'ai alors souhaité rattraper le coup. Le directeur général a pris rendez-vous avec le joueur. Quand James Fanchone est arrivé dans le bureau de Jean-Luc Herzog, j'étais là  mais je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit. Ce dernier l'a agressé d'entrée, en lui faisant comprendre que s'il voulait rester, [...] il devait oublier son salaire de la saison précédente et accepter de le revoir à  la baisse. » (p. 34)

« On pourrait imaginer que les joueurs les mieux payés sont des "pros exemplaires", mais la réalité de ce Racing-là  est tout autre. Les plus gros salaires revenaient à  ceux qui squattaient la salle de soins. » (p. 40)

« Pelé et Ducrocq ont jugé mes méthodes archaïques, tout ça parce qu'ils n'avaient pas envie de courir. Mais avec ces méthodes, il y a trente ans, la Meinau était trop petite pour accueillir tous les supporters. Il y a quinze ans, elle n'était pas assez grande pour réunir plus de trente-cinq milles spectateurs. » (p. 61-62)

« J'ai lu dans un sujet des DNA du 1er septembre à  propos du retour de Bellaïd : "C'est visiblement la mode au come-back, cet été, au Racing. Mais le dernier en date organisé du côté de la Meinau empeste moins la naphtaline qu'il ne laisse poindre l'espoir." Le même journal n'hésite pas à  publier des pages entières et des numéros spéciaux à  grand tirage pour évoquer le titre de 1979 avec une photo de moi en couverture. Là , je ne sens pas la naphtaline. Ces écrits sont bêtes et méchants. A chaque fois, je pourrais demander un droit de réponse, mais j'y passerais alors tout mon temps. Je me dis simplement que le jour où tous ceux qui "sentent la naphtaline" ne liront plus les DNA, il sera temps alors pour ce journal de mettre la clé sous la porte. » (p. 69)

« Quelqu'un qui a bien connu le club l'an passé m'a affirmé que l'actionnaire majoritaire avait demandé à  Grégory Paisley de ne pas oublier de me "tailler" dans les journaux en quittant le club. [...] Greg Paisley, transféré à  Nice, est venu dire au revoir à  ses coéquipiers. [...] Je l'ai regardé droit dans les yeux et je lui ai posé cette question : "Vous a-t-on demandé de me salir dans la presse ?" Sa réponse a été sans équivoque. Paisley est un homme honnête, intègre. » (p. 74)

« Le 1er juin dernier, trente ans après le titre de 1979, les DNA titraient en couverture : "Cruel clin d'oeil du destin". J'étais en photo avec Ginestet [...]. Belle métaphore ! La plus belle réussite du club côtoyant son pire échec. » (p. 94)

Propos recueillis par Floréal Hernandez, à  Strasbourg

[EDES]

On comprend pourquoi l'interview n'est pas paru dans les DNA

[jmorrison]

J'ai voulu écouter l'interview de Gress sur FBA mais le fichier n'est pas lisible .
Quelqu'un aurait un truc .
Merci .