[Ex] Jean-Alain Fanchone

[6vik7]

Foot - Espoirs - La Ligue 2 au pouvoir

En vue d'un stage de détection qui se tiendra à  Clairefontaine les 19 et 20 janvier, le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs Eric Mombaerts a communiqué mardi via le site internet de la fédération une liste de 22 joueurs, qui participeront au rassemblement. La majorité de ceux qui ont été retenus évoluent en Ligue 2 et ont pour la plupart porté la tunique tricolore dans les équipes de jeunes. Ce stage a pour but d'effectuer une large revue d'effectif des éléments susceptibles d'être sélectionnés pour les prochaines échéances, et notamment pour le Championnat d'Europe 2011, au Danemark. Sans toutefois perturber les formations de Ligue 1, qui traverseront à  ce moment-là  un calendrier des plus chargés.

La sélection:
Gardiens: Olimpa (Bordeaux), Placide (Le Havre) et Thuram-Ulien (Monaco)
Défenseurs: Bocaly (Montpellier), Deaux (Reims), Dembele (Rennes), Dervite (Tottenham), J-A. Fanchone (Strasbourg), Kone (Châteauroux), Théophile (Rennes)
Milieux: Guidileye (Troyes), Marcq (Boulogne), N'Zonzi (Amiens), Oliveira (Sedan), Schneiderlin (Southampton), Yatabare (Caen)
Attaquants: P-E. Aubameyang (Dijon), Y. Boli (Le Havre), Fontaine (Le Havre), Langil (Auxerre), F. Robert (Lorient), Sako (Châteauroux)

[argueti]

« Beaucoup à  apprendre »

Jean-Alain Fanchone a fêté sa première titularisation en L 2 à  Dijon, en août dernier. Depuis, le latéral gauche a fait du chemin, se posant comme la révélation strasbourgeoise de cette première moitié de saison.

Parler du Dijon FCO à  Jean-Alain Fanchone suffit à  lui donner le sourire, malgré une attaque en règle de son cousin James à  coup de boules de neige, à  la sortie des vestiaires. « Dijon, c'est un bon souvenir, expose le jeune latéral gauche, déjà  c'était mon premier match chez les pros et en plus j'ai donné une passe décisive. »

« Je ne m'attendais pas à  jouer autant »

Sûr que ce vendredi 8 août 2008, la prestation de celui que tout le monde appelle désormais « Jaf » avait été décisive. Mais le plus étonnant est que le jeune latéral de 20 ans s'est accroché à  cette place de titulaire pour ne plus la quitter, faisant preuve au fil des rencontres d'une maturité surprenante face à  de vieux briscards de L 2. A la trêve, Jaf compte 13 titularisations. Pas mal pour un joueur qui faisait figure - au mieux - de doublure au poste de latéral gauche. « C'est allé super vite, pour ma première année pro je ne m'attendais pas à  jouer autant. J'étais le premier surpris », reconnaît Jaf. Le jeune joueur, appelé pour la première fois en pré-sélection pour l'équipe de France espoirs, mesure bien le chemin parcouru depuis le mois de juin. Sans toutefois se prendre la tête plus que cela. « Le bilan est positif bien sûr, parce que je joue, mais je sais que j'ai encore beaucoup de choses à  apprendre », poursuit-il prudemment. Handicapé l'an passé par des blessures - il n'avait pu jouer que 15 matches en CFA -, Jaf sait qu'une place de titulaire ne tient souvent qu'à  un fil. Du coup, les fleurs, il préfère les lancer à  ses coéquipiers. « Greg Paisley, Guillaume Lacour et Renaud Cohade m'ont beaucoup aidé à  prendre confiance en moi », tient à  souligner l'Alsaco-guadeloupéen. Lui qui a toujours préféré « percuter vers l'avant » a aussi appris que chez les pros « il faut d'abord défendre ». Mais pas au point de perdre complètement son style chaloupé, ni sa bonne patte gauche, qui lui a déjà  permis d'offrir trois passes décisives à  ses attaquants. Face à  Dijon demain, le jeune latéral se verrait bien refaire le « coup » du match aller, où le RCS s'était imposé grâce à  une superbe deuxième mi-temps. Mais son souci ne s'appelle ni Eric Carrière, incontestable maître à  jouer des Dijonnais, ni Sébastien Ribas, meilleur buteur bourguignon. Non, sa seule préoccupation, à  48 heures du match, « ce sont les conditions climatiques », grimace-t-il en enfonçant son bonnet sur sa tête.

« Je ne suis pas du genre à  me prendre la tête »

« Je ne regarde pas souvent le classement, ni l'équipe en face. Je préfère me concentrer sur mon jeu », ajoute-t-il. Et quand on lui demande si la blessure de Quentin Othon lui a mis une pression supplémentaire - car il est désormais, au sein de l'effectif alsacien, le seul spécialiste à  gauche de la défense -, il rigole. « Je ne suis pas du genre à  me prendre la tête ni à  stresser. Ça fait ch... que Quentin soit blessé, parce que c'est un ami, qu'on s'entendait bien et que c'était une concurrence saine. Mais pour moi, ça ne change rien, je travaille comme avant », tranche-t-il.

Barbara Schuster

[fab]

En tout cas, dans cette 1ere partie de saison, c'est le joueur que j'ai trouvé le meilleur, le plus impliqué et pas loin d'etre le plus talentueux.

Comme dit, si on reste en L2, il sera le 1er à  partir. Il me parait avoir un gros potentiel, surtout q'il garde cet etat d'esprit

[fab]

20/01/2009 11:31
Foot - Espoirs - Marcq remplace Fanchone

Le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs, Erick Mombaerts, a enregistré le forfait de l'attaquant du Havre, Jean-Pascal Fontaine, pour le stage de deux jours auquel il a convié 21 joueurs. Le technicien a également décidé de laisser Jean-Alain Fanchone à  la disposition de Strasbourg, qui se déplace à  Reims jeudi en match en retard de la 19e journée. Le défenseur alsacien est remplacé dans le groupe par le Boulonnais Damien Marcq.

Finalement, pas de selection pour lui.

[argueti]

« Jaf » s'entiche d'élite

Considéré comme la révélation de la saison au Racing, Jean-Alain Fanchone rêve désormais de Ligue 1 à  voix haute. Ambitieux, le minot de Mulhouse espère même pouvoir ravir la place de leader à  Lens, le lundi de Pâques. A 20 ans, « Jaf » voit les choses en grand.

Ces dernières semaines, Jean-Alain Fanchone n'a pas été ménagé. Ni par son entraîneur, ni par ses adversaires, à  l'image de ce choc avec le Troyen Beauvue qui l'avait contraint à  quitter le pré prématurément vendredi à  Troyes (1-2). « Ce n'est pas grave, c'est le genou gauche, celui qui sert à  monter dans le bus », sourit le gaucher, de retour hier matin à  l'entraînement.

« Le coach craint que je ne sois pas dans l'esprit »

Quant à  Jean-Marc Furlan, il a la critique facile et acerbe quand il s'agit de commenter les performances de son petit arrière latéral, le "secouant" avec énergie à  intervalles réguliers. « Vous l'avez trouvé bon, franchement, interrogeait ainsi le coach au lendemain de la victoire contre Angers (2-0), lors de laquelle il avait placé une tête qui s'était avérée décisive à  l'adresse de Kandia Traoré. Actuellement, il est à  ch... » Le propos peut paraître excessif, eu égard à  la saison du gamin, seulement âgé de 20 ans. Pas pressenti pour être titulaire l'été dernier, celui que tout le monde appelle « Jaf » à  la Meinau est devenu le quatrième joueur le plus utilisé par Furlan, derrière les incontournables Lacour, Cassard et son cousin éloigné James. En garçon poli, le Mulhousien accepte les reproches sans broncher. Il remercierait presque son entraîneur pour le tacle appuyé à  hauteur d'oreilles. « Il a raison, acquiesce Jean-Alain. Je suis l'un des plus jeunes sur le terrain (à  vrai dire le plus jeune, et de loin, des titulaires, ndlr). Le coach craint que je ne sois pas au niveau ou pas dans l'esprit. Il garde un oeil sur moi pour que je continue à  travailler sérieusement. » « Jaf » sait aussi que les réprimandes dont il est l'objet sont uniquement vouées à  être constructives et ne doivent pas être prises au pied de la lettre. « Je pense avoir la confiance de l'entraîneur, sans quoi le club aurait recruté un arrière latéral cet hiver », précise-t-il malicieusement.

« Envie d'aller chercher la première place à  Lens »

En dépit de la longue convalescence de Quentin Othon, présumé N.1 du poste, aucun spécialiste n'a donc débarqué au mercato. Certes, Yassine Bezzaz peut faire le métier. Mais le milieu, dont l'inclination à  effectuer le boulot défensif a séduit Furlan, est plus à  considérer comme un complément de l'explosif « Jaf », au penchant offensif affirmé. Aussi, le garçon évolue aujourd'hui l'esprit libéré, avec le seul souci d'enchaîner les matches et un maximum de victoires. Son regard se porte avec insistance sur la Ligue 1, un objectif redevenu d'actualité depuis que le Racing est sorti d'hibernation. Comme tous ses coéquipiers, « Jaf » assure n'avoir « jamais douté, parce que le travail allait forcément payer ». Il n'a aucune explication à  fournir en ce qui concerne le passage à  vide hivernal. « Ça ne voulait pas, voilà  tout », dit-il. Les raisons du net regain de forme - treize points pris sur les quinze derniers mis en jeu - n'ont pas plus pu être identifiées. « Je ne sais pas s'il y a eu un déclic, poursuit-il. On a juste plus de réussite et on est à  nouveau solides défensivement. » L'autre Fanchone sait toutefois que le nouvel équilibre reste très fragile. Malgré les cinq points d'avance sur Montpellier et la quatrième place, « ça peut aller très vite dans l'autre sens ». Selon lui, les Héraultais incarnent la principale menace : « Angers connaît un coup de moins bien. Plus que les autres, Montpellier sera à  surveiller de près. » Mais le produit du centre de formation strasbourgeois ne doute pas un instant de la réussite du projet. Le Racing sera en L 1 la saison prochaine, lui poursuivra son apprentissage du haut niveau en arpentant frénétiquement le couloir gauche. En attendant, « Jaf » s'apprête déjà  à  découvrir l'ambiance fiévreuse de Félix-Bollaert, où il s'agira de défier Lens le lundi de Pâques. « On dit que le stade est chaud, j'ai hâte de voir, précise-t-il. On a tous envie d'aller chercher la première place là -bas. »

« Pas "arrivé" parce que j'ai fait quelques bons matches »

Pour que pareille perspective soit envisageable, encore faut-il venir à  bout d'Ajaccio, ce dimanche à  la Meinau. « Un match difficile contre une équipe en pleine bourre », prévient celui qui s'était fait allumer par le public corse à  l'aller (1-1), après avoir provoqué l'expulsion de Pereira. Ce soir-là , Jean-Marc Furlan l'avait déjà  pourri, lui reprochant - à  juste titre - l'égalisation ajaccienne et le remplaçant sous les quolibets à  dix minutes du terme. Près de six mois plus tard, « Jaf » est toujours là . Plus fort et toujours aussi ambitieux. « Une année, dans une carrière, ça n'est rien, conclut-il. Je ne suis pas "arrivé" parce que j'ai fait quelques bons matches. » Le meilleur doit donc être à  venir. En élite, ça va de soi.

Séb.K.

[Manu]

Tu as fait un très bon match, tu es le meilleur défenseur au monde, tu iras à  Lille au minimum !

C'est bon là  j'ai choqué personne par mes propos ?

[Pinon]

Non non

[fan_racing]

Tu as fait un très bon match, tu es le meilleur défenseur au monde, tu iras à  Lille au minimum !

C'est bon là  j'ai choqué personne par mes propos ?

Fais gaffe le PRESIDIEU va venir sur le forum et te virer, c'est ce qui pend au nez à  Janin d'ailleurs, même si lui a choisi la méthode Furlan, à  savoir de ne pas citer de nom !!

JAF a deux buts pour sa pomme, le dernier est vraiment honteux !! On aurait joué avec Othon Lacour ou même PAISLEY à  la place je suis convaincu que ça aurait pas été pire, il a vraiment fait une merde sans nom ce soir !! Il a fait pire que DUGROS, comment c'est possible ce délire ?!

Il gagne combien ? Il y a moyen de le mettre en CFA deux mois sans qu'on se plombe encore le budget ?

[argueti]

Quel quiche !

Déjà  à  Chateauroux il s'est foutu de la gueule de tout le monde, mais ce soir c'est le summum !!!

[kablanovka]

qu'il continue comme ça, il ira en cfa au lieu d'aller à  Lille...Ca devrait le calmer un peu