Le Racing est-il en crise ?

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fan_racing
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par fan_racing »

Non, ça ce serait une surprise tout court ... encore que, avec le Racing il faut s'attendre à  tout ... :lol:
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argueti
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par argueti »

DNA a écrit :Comme un malaise

Au-delà  de l'humiliation subie vendredi à  Reims (4-1) et du famélique bilan comptable des deux derniers mois, le Racing semble rongé par un mal plus profond. Jean-Marc Furlan, à  chaque jour un peu plus esseulé, présente le profil du coupable idéal. Mais l'entraîneur général n'est peut-être pas le seul responsable. Tentative d'explications, avant qu'il ne soit trop tard.

Vu comme ça, ils vont tout droit à  la catastrophe. Un président colérique, un entraîneur fataliste qui commence à  développer le syndrome du fusible, des joueurs résignés et amorphes : en ce début d'année, le Racing file un mauvais coton. Loin de l'image conquérante affichée l'été dernier, il semble inexorablement s'enfoncer dans une crise larvée, où la désignation de coupables et la gestion à  la petite semaine prennent le pas sur une action solidaire, concertée et raisonnée.

Aucun élément ne laisse augurer une réaction tonitruante

Tombés du podium à  l'issue de la catastrophe rémoise, les Bleus ne sont, bien sûr, pas hors du coup dans la course à  la montée. Une victoire, ce vendredi (20h30) à  Bastia, les relancerait complètement. Le souci, c'est qu'aucun élément concret ne laisse aujourd'hui augurer une réaction tonitruante. Ni la qualité du jeu produit, ni les déclarations d'intentions n'abondent dans ce sens. Avant même de rendre visite à  la lanterne rouge, quelques heures après le triste nul concédé à  la Meinau contre Dijon (0-0), Jean-Marc Furlan cherchait d'ailleurs à  se prémunir contre une éventuelle contre-performance en terre champenoise. « Physiquement, nous ne sommes pas bien actuellement, disait-il. En attendant le retour de nos "costauds", Pelé et Marcos, il faudra faire le dos rond. » A la question de savoir ce que son équipe pouvait attendre de ses deux déplacements successifs, à  Reims puis à  Bastia, ce vendredi, Furlan s'était montré extrêmement prudent : « Tâchons de ne pas perdre. » Pour le coup, c'est plutôt raté. En ardent défenseur d'un « projet de jeu structuré, à  long terme », le coach refuse aujourd'hui de céder à  la panique et exige de « la patience et du temps. » Soit deux éléments dont disposent rarement les techniciens de club aux ambitions élevées et clairement affichées. Furlan, homme de lettres mais aussi de chiffres, reste en tout cas persuadé que son équipe saura se remettre d'un « mois de janvier historiquement difficile au Racing » pour terminer la saison en boulet de canon. Devant cette rhétorique rassurante, on comprend aussi que les dirigeants n'accordent pas leur blanc-seing sans ciller. A la charge du Girondin, la saison dernière a prouvé que le temps disponible n'était pas forcément utilisé à  bon escient. Historiquement aussi, Furlan est un entraîneur qui termine bien moins bien ses exercices qu'il ne les commence. En atteste la série, historique aussi, de onze revers de rang qui a scellé le sort des Bleus au printemps dernier.

Ses prérogatives se sont réduites comme une peau de chagrin

Au sein du club, quelques voix réclament à  mots couverts la démission de celui que le président Ginestet intronisait en « bâtisseur, sorte de manager général à  l'anglaise, chargé de la politique sportive globale, notamment en relation avec la formation. » Ces prérogatives élargies, attribuées en juin 2007, sont aujourd'hui grandement rognées. Furlan avait vu son champ d'action limité par la relégation. Les mauvais résultats de ces dernières semaines ont visiblement accentué le processus. L'ancien entraîneur de Troyes n'a plus les coudées franches. Le président garde ainsi la haute main sur le fonctionnement du club. Furlan doit aussi composer avec Jean-Luc Herzog, le directeur général, qui se charge de toutes les questions d'argent. Le droit de regard du manager sur la répartition des recettes, notamment en termes de recrutement, est limité. En découlent quelques situations ubuesques qui nuisent fatalement à  la bonne marche de l'équipe.

Des relations proches du néant

Les relations du coach avec la cellule chargée de prospecter sur le marché des transferts, dans laquelle officie Pierre Ginestet, le frère du n°1 du club, sont ainsi proches du néant. En pleine période de mercato, aucune réunion n'est intervenue entre les deux parties. Concrètement, tous les noms proposés par les recruteurs sont repoussés par Furlan. Quant aux voeux de ce dernier, ils ne sont jamais exaucés. Le dernier épisode concernant Valter Birsa (lire en page suivante) illustre cet état de faits. Dans ce climat de défiance réciproque, le rôle du président reste flou. Philippe Ginestet assure vouloir donner à  son club « le maximum de chances de remonter. » D'aucuns lui reprocheront de ne pas s'en donner les moyens. Depuis sa prise de fonction, en décembre 2005, l'entrepreneur alsacien a pourtant déjà  dépensé au total quelque 4,5 millions d'euros. Bien moins, quand même, que les promesses d'Alain Afflelou, président putatif avant le retour en grâce de Ginestet, dont l'apport devait se chiffrer à  15M€. Le problème des promesses, c'est qu'elles n'engagent que ceux qui y croient...

Un nouveau coup de Trafalgar sera-t-il fatal à  Furlan ?

En ce début de semaine, Jean-Marc Furlan sera quoi qu'il en soit sur le terrain pour tenter de remettre ses troupes en ordre de bataille. Rien ne dit, en revanche, qu'il sera toujours en poste lundi en huit si son équipe venait à  connaître un nouveau coup de Trafalgar en Corse. Il est loin, le temps des grands sourires et de la belle union. En août dernier, le Racing faisait encore peur à  tout le monde. Aujourd'hui, il inquiète et lasse ses supporteurs. Et encore, ils ne grondent pas.

Des pierres d'achoppement

Depuis son arrivée en tant que « manager sportif » au Racing, Jean-Marc Furlan comprend qu'il doit composer avec un président très présent. L'absence de l'adjectif « général » dans ses attributions ne manque pas de faire naître moult sujets de discorde. Illustration par l'exemple.

BOUBACAR KEBE : les négociations pour la venue de l'ancien Nîmois ont pris des allures caricaturales. Malgré un Racing englué dans une série de mauvais résultats au mois de novembre et de décembre - une victoire anecdotique face à  Sannois-St-Gratien en Coupe de France, trois défaites en cinq matches -, le staff technique, au regard d'une infirmerie bien remplie (Marcos, Shereni, Gargorov, Pelé, Othon) en appelle à  une sereine patience avant le dernier rendez-vous de 2008, face à  Boulogne, concurrent direct à  la montée. « Il serait malvenu qu'un nouveau joueur arrive dans le vestiaire », souligne Jean-Marc Furlan, quelques jours avant le match.

Le technicien est réticent mais Herzog est dans le Gard

Or, les négociations sont déjà  entamées avec Boubacar Kébé, l'attaquant nîmois, que le technicien apparente à  un « pari sur l'avenir ». A l'heure où le technicien exprime quelques réticences à  l'encontre du joueur, plutôt inexpérimenté à  ses yeux, Jean-Luc Herzog est dans le Gard. Et Kébé signe officiellement le 16 décembre. Jean-Marc Furlan ne tient pas rigueur au joueur d'être un choix du président. Kébé est rentré deux fois en jeu, il a été titularisé à  Reims où il n'a pas été le plus mauvais d'ailleurs. Mais son arrivée rappelle méchamment celle de Victor Correia. Qui se souvient que le Racing compte dans son effectif un transfuge de Cherbourg, arrivé à  l'été, première recrue post-descente ?

LA QUANTITE DE CONTRATS : c'est l'une des grandes fiertés de Furlan. Arrivé en Alsace, l'ancien entraîneur de Troyes s'est retrouvé à  la tête d'un effectif pléthorique. Ekobo, Strasser et une quantité d'autres joueurs sont priés d'aller voir ailleurs. La masse salariale est allégée sensiblement, mais le Racing s'appuie sur des prêts (Rodrigo, Alvaro Santos, Renteria...) et des contrats courts (Dos Santos, Abdessadki, Johansen) pour forger son maintien. Dans la dernière ligne droite de la saison 2007-2008, le système vole en éclats. Le Racing est sans réaction au coeur d'une calamiteuse série de onze défaites. Cette saison, de l'extérieur, on pourrait considérer que les choses n'ont pas vraiment changé. On compte 29 contrats professionnels dans le club alsacien. Il s'agit d'édulcorer le constat. Entre Julio Barrabes, Magaye Gueye et une douzaine d'autres néo-pros, l'effectif s'est constitué autour de 13 à  14 éléments au profil confirmé. S'il est parvenu à  construire les conditions pour réduire la voilure, Furlan n'a pas évité une relégation qui correspond à  une perte financière énorme. On pourra toujours le lui reprocher.

EXIT LE STAFF TECHNIQUE : dans la série « confiance réaffirmée en son technicien », on a tout de même relevé plus convaincant qu'une éviction en bonne et due forme d'une partie du staff technique sur lequel l'entraîneur s'appuyait. Certes, le cercle proche de Jean-Marc Furlan a parfois pu ressembler à  une armée mexicaine. Mais en décidant d'évincer Emmanuel Pascal, son statisticien, ou encore Cécile Traverse, en charge du suivi psychologique des pros strasbourgeois, les dirigeants du RCS ont frappé fort. Ils ont surtout rappelé que le statut de « manager sportif » dont a bénéficié le technicien à  son arrivée était très éloigné de celui de « manager général » à  l'anglaise, qui, lui, décide de tout ou presque dans un club.

MERCATO HIVERNAL : la priorité de Jean-Marc Furlan n'est pas celle de l'ensemble du club. Présenté comme un joueur athlétique par le staff technique, Mickaël Poté, l'attaquant de Clermont, ne fait pas l'unanimité, du haut de son mètre quatre-vingts et de ses quelques mois intéressants en Auvergne. On semble s'orienter en cette fin de mercato sur l'arrivée de quelques joueurs en mal de temps de jeu, sous forme de prêt. Ce qui va à  l'encontre des souhaits de Furlan, désireux de « construire sur la durée ».

Accord pour Valter Birsa, interrogations de Furlan

La première nouvelle tête de ce mois de janvier ne sera sans doute pas le joueur désiré sportivement. En fait, la piste menant à  Valter Birsa est la plus chaude aujourd'hui. Un accord de principe, notamment sur les modalités financières, a été trouvé entre Sochaux, son club actuel, et le Racing. Ne manque plus que l'aval de... Jean-Marc Furlan. En gros, le joueur que tout le monde souhaite sauf l'entraîneur devrait venir. Et le joueur que personne ne veut sauf l'entraîneur restera chez lui. En termes de construction et de cohésion, on a déjà  connu plus limpide.

Sébastien Keller (avec Fr.N.)
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par fab »

Ben c'est un peu la confirmation de ce qu'on dit ici depuis des semaines...

JMF n'a plus que tres peu de marge de manoeuvre, mais ne démissionnera pas.

Il sait que sa carriere est fichue, décrédibilisé par les 11 defaites d'affilée, la descente et son incapacité à  assurer une montée 'tranquille' en L1.

Il va attendre qu'on le vire pour toucher une petite prime, seule porte de sortie pour lui...
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par EDES »

Mais non, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !
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Racing, jetzt geht's los !!!
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par FM17 »

Ginestet dans sa tête "je vais te dégager petit con"
Furlan "souris trou du cul, je vais prendre du fric"
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par Gotcha »

aucune cohésion, c'est pas nouveau, ça fait un bail que ça me fait hurler.... tous des incapables :casimir:
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par FM17 »

Ginestet "T as vu Angers a perdu ?"
Furlan "Oh les cons, on est toujours en course...tu vas voir à  ce rythme, on va même remonter !"
Ginestet "Putain arrete tes conneries Jean Marc...t es trop drôle comme mec"
Furlan "Si on ne peut plus faire d humour"
et les deux de s écrouler de rire...
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par GeoGeo »

:lol: :lol: :lol: :lol:

trop fort FM :mrgreen:
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par fan_racing »

Un cauchermard ! :lol:
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Re: Le Racing est-il en crise ?

Message par FM17 »

Heckel and Jeckel...
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