Trop mou pour que ça vienne de FM75Keating a écrit :C'est FM75 qui a modifié sa fiche Wikipédia![]()




Trop mou pour que ça vienne de FM75Keating a écrit :C'est FM75 qui a modifié sa fiche Wikipédia![]()
Keating a écrit :C'est FM75 qui a modifié sa fiche Wikipédia![]()
Exactement...Phapha a écrit :ça me renforce dans l'idée qu'il faut utiliser Wikipedia avec beaucoup plus de précaution qu'on le fait généralement...
L'Alsace a écrit :« Je n'envisage pas la L 2 »
L'entraîneur strasbourgeois Jean-Marc Furlan est convaincu que son équipe, en déplacement périlleux ce samedi (20 h) à Rennes, peut sauver sa tête en L 1. Il se refuse encore à envisager l'avenir autrement.
Déplacements à Rennes, puis Nancy, réception de Caen et voyage à Marseille : pour un Racing qui compte trois points de retard sur le premier non-relégable, la fin de saison s'annonce ardue. Après sept défaites consécutives, ses chances d'échapper au couperet de la relégation paraissent minces. Mais Jean-Marc Furlan refuse d'abdiquer.
La situation compliquée du Racing vous amène-t-elle à considérer le rendez-vous de ce samedi à Rennes comme un match couperet ?
«Depuis le déplacement à Valenciennes, nous nous disons qu'il faut absolument stopper notre série de défaites et renouer avec la victoire. Entre-temps, nous avons perdu deux fois de plus et nous savons que le couperet peut tomber à tout moment. Le jour où il tombera, nous pourrons nous projeter sur l'avenir. Mais aujourd'hui, je suis incapable d'envisager la L2, parce que je n'ai que le maintien en tête. Je vais même jusqu'à faire de l'endoctrinement auprès des joueurs, à leur marteler que s'ils restent dans l'état d'esprit affiché contre Lyon, nous pouvons nous en sortir. Je suis comme les cyclistes : je n'ai que la ligne d'arrivée dans le viseur. Si chaque match peut être couperet, il peut aussi être synonyme de bonne soirée.»
La descente en L 2 ne peut pas ne pas vous hanter, surtout après une historique série de sept défaites en L 1 (1) ?
« Avec mes précédents clubs, je n'avais jamais connu plus de quatre revers d'affilée. Je ne m'imaginais pas — on ne s'imagine jamais — subir une telle série. Mais c'est arrivé à d'autres et je ne suis pas plus à l'abri qu'eux. »
Après Troyes l'an passé, cette 2e descente consécutive, si elle devenait effective, constituerait-elle un échec personnel ?
« Quand on est responsable d'un groupe, on ne peut, à moins d'être complètement mégalomane, que prendre comme un échec personnel une relégation. Je le vivrais forcément ainsi, même si la réussite d'un homme ou d'un joueur dépend toujours du système dans lequel il évolue et même si Robert Wurtz (Ndlr : l'ancien arbitre international alsacien) me disait l'autre jour qu'en tant que supporter du Racing, il avait déjà connu neuf relégations. Les difficultés du club ne datent donc pas d'hier. »
Vous étiez arrivé pour bâtir un projet sur trois ans. Un passage en L 2 remettrait-il en cause votre engagement à Strasbourg ?
« Je ne détiens pas la réponse. Elle dépend de l'environnement, du public et des supporters, mais aussi des dirigeants. Or, quand je vois la symbiose, le soutien total de ces derniers et de mon président, je me dis que je fournis un travail qui, au-delà des résultats dont on connaît l'impact, les satisfait. »
« Décalage important entre ce que j'imaginais et la réalité »
Mais vous, seriez-vous prêt à travailler en L 2 ?
« Si le projet est cohérent, avec, à la clef, une belle aventure humaine, bien sûr, parce que je suis un technicien avant tout. »
On a le sentiment, à vous côtoyer depuis une saison maintenant, que vous n'aviez pas pris la mesure exacte, en vous engageant à Strasbourg, du contexte alsacien. On se trompe ?
« L'entraîneur rennais Guy Lacombe disait l'autre jour : « Qu'on aille à Paris, à Rennes ou ailleurs, ce n'est jamais comme on l'imagine. » Quand j'ai signé au Racing, j'étais tellement sûr de ma force de travail que je me disais que quoi qu'il arrive, j'allais réussir. Mais je ne pensais pas que ce serait aussi difficile. Je dois admettre qu'il y a un décalage important entre ce que j'imaginais et la réalité. Vivre en Alsace, au milieu des Alsaciens, est un régal pour moi. J'ai aussi été formidablement accueilli par le staff du centre de formation et le staff médical. Mais en tant que technicien, ce n'est pas évident. Et je pense également, en disant cela, aux dirigeants et au président qui investissent non seulement leur temps, mais aussi leur argent. »
Vous ne pouvez ignorer les répercussions, financières et sportives, d'une relégation ?
« J'ai déjà dit que j'estimais que le Racing avait du retard dans beaucoup de domaines. La question est de savoir de quelles ressources nous disposerons pour rattraper ce retard et définir un vrai projet, sachant qu'une relégation nous obligerait évidemment à vendre quelques joueurs. Nous sommes conscients des difficultés que nous rencontrerions si nous descendions. Mais c'est une question prématurée. Parce que je veux garder à l'esprit que nous sommes encore en L 1. Quand nous serons fixés sur notre sort, il sera toujours temps de la reposer et, pour moi, d'évoquer avec le président ce qu'il est possible de faire ou pas. »
(1) La série - en cours - de sept revers d'affilée est la pire du RCS en 56 saisons en L 1.
Recueilli par Stéphane Godin
qu'est-ce qui était inscrit, la fiche est protégé maintenant
J'approuve beaucoup sa franchise dans cet article, et j'espère qu'il aura encore beaucoup d'autres choses à dire à propos de certains joueurs qui ne feront plus parti de l'effectif la saison prochaine. Il y en a plus d'un qui sera surpris, le comment du pourquoi etc etc..il n'aura plus à se cacher comme il le fait à l'heure actuelle puisque les dés ne sont pas encore pipés, mais ça viendra, j'en suis persuadé:?On a le sentiment, à vous côtoyer depuis une saison maintenant, que vous n'aviez pas pris la mesure exacte, en vous
« L'entraîneur rennais Guy Lacombe disait l'autre jour : « Qu'on aille à Paris, à Rennes ou ailleurs, ce n'est jamais comme on l'imagine. » Quand j'ai signé au Racing, j'étais tellement sûr de ma force de travail que je me disais que quoi qu'il arrive, j'allais réussir. Mais je ne pensais pas que ce serait aussi difficile. Je dois admettre qu'il y a un décalage important entre ce que j'imaginais et la réalité. Vivre en Alsace, au milieu des Alsaciens, est un régal pour moi. J'ai aussi été formidablement accueilli par le staff du centre de formation et le staff médical. Mais en tant que technicien, ce n'est pas évident. Et je pense également, en disant cela, aux dirigeants et au président qui investissent non seulement leur temps, mais aussi leur argent. »
Vous ne pouvez ignorer les répercussions, financières et sportives, d'une relégation ?
« J'ai déjà dit que j'estimais que le Racing avait du retard dans beaucoup de domaines. La question est de savoir de quelles ressources nous disposerons pour rattraper ce retard et définir un vrai projet, sachant qu'une relégation nous obligerait évidemment à vendre quelques joueurs. Nous sommes conscients des difficultés que nous rencontrerions si nous descendions. Mais c'est une question prématurée. Parce que je veux garder à l'esprit que nous sommes encore en L 1. Quand nous serons fixés sur notre sort, il sera toujours temps de la reposer et, pour moi, d'évoquer avec le président ce qu'il es
Voila un lapsus révélateur !Tenor a écrit :les dés ne sont pas encore pipés
DNA a écrit :Quand le coq ergote
Jean-Marc Furlan a décidé de ne plus se répandre en longues tirades explicatives. A quelques heures du déplacement à Rennes, l'entraîneur général du Racing ergote comme un fier coq. Suffisant pour provoquer l'indispensable déclic?
Il n'a que trop parlé. Durant toute la saison, Jean-Marc Furlan a expliqué en long, en large et en travers une méthode censée déboucher sur le maintien au soir du 17 mai. Avec humour parfois, détermination toujours, le Girondin a usé, voire abusé, d'un verbe trempé dans un bouillon de culture et de communication. Baste, ça suffit ! Hier matin, lors du traditionnel point-presse hebdomadaire, Furlan a montré les crocs. « Qu'est-ce que vous voulez que je vous raconte ? interroge-t-il le port altier et le timbre élevé. Il n'y a rien à dire, si ce n'est que l'on veut aller gagner à Rennes, une équipe puissante, au potentiel offensif impressionnant. »
« Peut-être suis-je fou, peut-être faut-il m'interner »
Dans l'adversité, l'homme a décidé de tirer le rideau. Le temps des explications et des justifications est révolu. Contre l'avis général, celui du public alsacien, des suiveurs du club et de la France du football, Furlan martèle que son équipe n'est pas morte. Que le maintien, en dépit d'une insensée série de sept défaites de rang, est encore possible. « Peut-être suis-je fou, peut-être faut-il m'interner, tempête-t-il. Mais dans le dur, je peux devenir un homme dangereux. Les gens se disent : "Eh bé ! avec leur déplacement à Rennes et à Nancy, ils sont dans une sacrée merde." Moi, j'en appelle à l'orgueil, à l'audace, à la combativité. On en a marre de perdre. Ça ne peut pas continuer. » L'ex-Troyen, qui a connu les affres de la relégation la saison écoulée, se base sur les dernières prestations des siens. Bien que mal payées, elles ont laissé filtrer un rai de lumière. « Contre Paris, Valenciennes, Monaco et Lyon, l'équipe s'est bien battue, poursuit-il. Il y a eu des défaites injustes, des décisions arbitrales scandaleuses. J'en n'en veux pas aux hommes, juste au système... »
« Il suffit d'inscrire un mot au tableau : patience »
Au lendemain de la désillusion lyonnaise (1-2), les Strasbourgeois avaient « la tête au fond du seau. » Lundi, à la reprise de l'entraînement, ils accusaient encore lourdement le coup. Mardi, quelques timides sourires peinaient à chasser le spleen ambiant. Mercredi, enfin, Furlan voyait « la rage et la haine de vaincre reprendre le dessus sur l'humiliation. » S'il accepte de monter au front, même pour encaisser des coups tordus (lire ci-contre), c'est pour mieux protéger ses troupes. « J'ai dit aux joueurs qu'ils n'étaient pas les seuls responsables des résultats, explique-t-il. Cela dépend de la cohérence de tout un système. Quand on veut faire dans le court terme, on fait dans le "nul". Pour avoir un club qui gagne, ce n'est pas compliqué, il suffit d'inscrire un mot au tableau : patience. » Voilà une vertu rare dans le monde du professionnalisme, qui ne s'embarrasse pas de ce genre de considération temporelle. Furlan veut pourtant croire qu'il est possible d'avancer à contre-courant, suivant l'exemple du Mans, un club « qui pose pierre après pierre, jamais dans l'urgence, toujours tranquillement » et qu'une relégation « n'affaiblit pas. » Celui dont le contrat court encore sur deux saisons préparerait-il déjà la suite en Ligue 2 ? « Surtout pas, fulmine-t-il. Si j'étais président et que mon entraîneur me disait que c'était cuit, dans notre situation et à quatre journées de la fin, non seulement je lui signerais son chèque dans l'heure, mais en plus je le pourrirais. »
Les paroles s'envoleront, ne resteront que les actes
Agiter le chiffon de la L 2 suffit à réveiller l'instinct de guerrier enfoui en son for intérieur. Le petit-fils de maçon du Frioul invoque l'esprit commando pour ce déplacement dans la capitale bretonne. Quitte à passer pour une grande gueule. « J'ai des ascendances transalpines et françaises, conclut-il. Ici, on dit que le coq chante toujours, même quand il a les pieds dans la merde. » En convoquant Coluche, le show de Jean-Marc Furlan se termine. Les paroles s'envoleront, ne resteront que les actes. Pourvu que le cri du coq, demain à Rennes, ne se mue pas en chant du cygne.
DNA a écrit :Le quart d'heure italien
Hier, Jean-Marc Furlan a passé un - sale - quart d'heure italien. Mis au supplice par un animateur adepte du troisième degré, le coach n'a pas craqué. Ça s'appelle « Le Iene », une lénifiante émission de pastiche comme seule la télé berlusconienne sait en produire. Alléché par le dérapage malheureux de Furlan à l'adresse de Fabio Grosso (lire notre édition de mardi), la chaîne Italia 1 a dépêché hier à Strasbourg une petite équipe qui traite « par la dérision les sujets sérieux. » Un quart d'heure durant, Furlan a ainsi subi les assauts d'une sorte de José Garcia du pauvre, archétype de l'Italien vociférant et sourd à toute explication. A grandes gorgées de Chianti et de jets de spaghettis - si, si... -, le trublion a tenté de faire sortir l'homme de ses gonds. C'est avec beaucoup de recul et de philosophie que le coach s'est prêté au jeu, tentant de faire passer son message : « Mon grand-père est italien, j'éprouve un profond respect pour ce pays, ce que j'ai dit n'était qu'une boutade, etc. » Pas sûr que l'essence du message ne survive à cet humour «rouleau compresseur».