Gilbert Gress

[urotsukidogi]

En tous cas l'affiche lance le ton, le show Schilles, ça va encore voler bien haut et être constructif cette affaire là. Mais qu'on l'enterre une bonne fois pour toute et qu'il y ait un type qui s'intéresse vraiment plus au racing qu'à son cul qui vienne aux affaires

[argueti]

http://www.alsace20.fr/video.php?id=2742

[supppourtjs]

Maintenant il faut des actes et vites.

[PoY]

Ouf, j'ai cru qu'il revenait

"Specht : echec"... et lui ???

[alphons]

completement d accord avec lui, il est grand temps pour specht de faire de la place.

mais ca je l avais deja dis dans un autre poste.

[lunada]

Je comprends tout à fait la réaction de schilles vis à vis de Specht quand on sait que ce dernier l'a quand même entraîné dans une galère pas possible en n'assumant pas son rôle de président, et surtout en ne l'informant pas de la réalité des intentions de Ginestet. Sa réaction est donc tout à fait normale.

On ne va pas refaire l'histoire, elle a été maintes fois commentée. Ginestet s'est retiré suite au double échec lié à la non-montée in extremis et surtout au renoncement du projet " eurostadium ".Décemment il ne pouvait pas rester et il est parti contraint et forcé par les évènements. Même ses amis UB lui ont gentillement demandé de le faire.
En " nommant " Specht sans lui conférer une once de pouvoir il savait qu'il gardait la main et pourrait intervenir dès qu'il le jugerait utile. Le reste n'est que la conséquence de cet état d'esprit malsain et délibérément partisan.
Il est évident, sauf pour ceux qui persistent à penser que Ginestet n'est ni fourbe ni machiavélique ni mégalo, qu'il a sabordé l'action de Gress-Specht.

Mais ce qui est plus intéressant dans les propos de Gress qui ne datent pas d'aujourd'hui, c'est le constat désastreux établi par les employés du club alors qu'il était encore temps de le sauver de l'héritage Ginestet. D'ailleurs, Kuentz et Keller ont tous deux confirmé cet état de fait et ont nommément mis en cause Ginestet et sa gestion.

Si Ginestet avait tenu parole en décidant de se mettre en retrait au lieu de revenir sous prétexte de sauver le club de la gestion Gress-Specht la catastrophe actuelle n'aurait jamais eu lieu et le club serait au pire des cas encore en L2.

[argueti]

«Les dirigeants ont ce qu’ils méritent»

Gilbert Gress, entraîneur emblématique du Racing Strasbourg, assure que la crise du club ne date pas de la présidence de Jafar Hilali, qui a revendu le club pour un Euro symbolique à un supporter.

Étant donné votre passé strasbourgeois (joueur 1959/1966, 1973-1975) puis entraîneur (1977/1980, 1991/1994 juillet août 2009, champion de France 1979), la situation du club doit vous peiner…

Gilbert Gress: Pour être franc ce n’est pas difficile à vivre. Selon moi, à partir du moment où l’on travaille sérieusement, on mérite de réussir. Sinon on mérite d’échouer. À Strasbourg, cela fait des années que l’on fait tout à l’envers. Aujourd’hui on met tout sur le dos d’Hilali. Mais cela fait un moment que les problèmes sont nés.

À quand remontent-ils?

Lorsque je suis revenu au club, il y a deux ans, je dois avouer que je n’avais jamais vu autant de médiocrité à tous les niveaux tant au niveau du club que des médias locaux. J’ai reçu un coup de fil de mon prédécesseur, Jean-Marc Furlan, qui m’a dit qu’il avait tenté de prévenir l’un des actionnaires (NDLR: Robert Lohr) que s’il n’intervenait pas le club allait mourir. Cela fait donc plus de trois ans qu’il y a urgence. Cela date de l’ancien président (Philippe Ginestet *).

D’où viennent ces problèmes?

De la vente de bons joueurs que l’on a remplacés par des «tocards» (sic). Si vous le faites 3, 4, 5, 6 fois… J’ai vu des joueurs passer leurs semaines sur la table de massage et qui n’étaient jamais à l’entraînement. D’après ce que je sais, le club a vendu pour 30 millions d’euros et acheté pour 10 dans ces moments là. Tout le monde était au courant. Hilali, lui, a juste donné le coup de grâce. J’ai discuté avec le maire. Comme les supporters, je crois qu’il retarde d’une guerre. Quand les problèmes sont arrivés, Hilali n’était pas là. Et là-dessus les médias locaux n’ont rien dit.

La situation du club ne vous fait donc pas de peine?

Ce n’est pas comme si le travail avait été bien fait. Ce serait trop simple si n’importe quel couillon pouvait le faire. Ils ont ce qu’ils méritent.

Comment voyez-vous l’avenir du club?

Cela dépend de qui sera à sa tête. À Strasbourg il faudrait un homme fort comme l’avait été le journaliste Marcel Leclerc, à Marseille, dans les années 60. Il avait pris le club en pleine crise. Il n’y avait que 400 spectateurs au Vélodrome. Et avec ses idées, il a redressé le club en l’amenant à une Coupe de France (1969) puis à un doublé (1972). Toutefois, aujourd’hui, les conditions et les problèmes ne sont pas les mêmes au RCS.

Que pensez-vous de l’annonce du rachat du club par un groupe de supporters sur le modèle des socios au FC Barcelone?

Le problème c’est qu’outre ses dettes, ce qui attend le club c’est 5, 10, 15 procès… Avec Furlan, moi, le personnel… Si le club n’a pas gain de cause cela fera encore des centaines de milliers d’euros supplémentaires. Même si ces supporters récoltent 400 000 ou 500 000 euros, ce sera difficile.

Pourriez-vous envisager aider le RC Strasbourg si on vous le demandait?

Je suis très occupé actuellement entre mon travail de consultant en Suisse, mon action pour des associations d’handicapés, et celles avec les anciens de l’équipe nationale suisse. Si vraiment le club me le demandait, je tenterais sans doute de l’aider. Mais cela dépend de qui dirigera le club et ma mission serait bien différente dans ce cas de ce que j’ai pu faire en 1977 et en 1991.

Recueilli par Nicolas Martin

[Dropsy]

tout est dit !!!

Qu'on aime ou non Gress, il voit juste sur les reponsabilités de chacun.

ginette a frappé au coeur et jafar a achevé le Racing.

Qu'ils aillent tous les deux brûler en enfer.

[supppourtjs]

Oui mais tout set dit beaucoup trop tard

[lunada]

Il me semble tout de même que Gress a assez tôt décrit la situation et tiré la sonnette d'alarme ne serait-ce que par le biais de son livre. A ce moment-là il était encore temps de sauver le club.
Pour le reste il a bien évidemment raison et a parfaitement cerné les responsabilités.

Qu'Hilali soit une ordure personne ne le conteste, mais sans Ginestet il n'existerait pas, et sans ce même Ginestet rien de tout cela ne serait arrivé.
Cet homme demeurera à jamais le vrai fossoyeur du Racing.