Julien Stéphan

[Stan]

JS ne peut pas se permettre de descendre sur une saison complète de 38 journées avec cet effectif.. ce serait un vrai camouflet pour sa carrière.. j'ai l'impression que MK joue sur ce ressort en le maintenant et en espérant qu'il trouve les solutions, mais il ne les trouve pas.. Du coup les deux sont un peu dos au mur, car ce serait tout autant un camouflet pour MK de descendre sans avoir tenté quoi que ce soit, qu'il s'agisse d'un recrutement ambitieux ou du licenciement de JS.

Toujours est-il qu'on ne peut pas rester dans la passivité actuelle. Un des deux doit prendre ses responsabilités, et je ne vois pas JS démissionner car 2 fois en 3 ans ça fait un peu beaucoup et ça acterait le fait qu'il ne sait pas affronter les difficultés.

[fan_racing]

Avis partagé.

En réagissant un peu plus à froid, après le repas du soir et une tisane : il y a beaucoup de choses qui n'allaient pas dans le coaching aujourd'hui.

La première erreur (et la moins pire selon moi) : la reconduction de Perrin à gauche. Stéphan disait lui-même cette semaine que ce serait dur pour lui face à deux joueurs de débordement, même après sa prestation honorable contre Paris. Au final, il a choisi de l'aligner quand même et verdict : le joueur s'est fait bouffer exactement dans les domaines où on pouvait s'y attendre (vitesse, mauvais pied, manque de repères et du coup placement parfois moyen ...). Choix assumé, mais erreur malgré tout. Au passage : Liénard n'a plus le droit de séjour sur le terrain ?

L'erreur suivante, plus récurrente et donc soulante à force : le marquage en zone. On en arrive au point où on se prend un but par match avec ce fichu marquage. La reprise sur corner de Troyes a beau être magnifique, je ne vous fais pas un dessin de notre marquage (pour ceux qui n'ont pas vu le match). Je veux bien que ça fonctionnait la saison précédente, mais au bout d'un moment, il faut savoir se recycler quand ça ne marche plus, surtout passée la 15e journée et une prépa complète pour bosser autre chose. L'erreur est humaine, persévérer est diabolique.

Le coaching en cours de match. On garde Ajorque (dépassé tout le match) et Diallo (cramé à la 70e) sur le terrain pendant les 93 minutes. Et on gicle Doukouré, Prcic, Diarra et Bellegarde, bref la totalité de nos joueurs les moins mauvais, pour repositionner Thomasson à un poste qui n'est pas le sien, Gameiro pas franchement mieux + faire entrer les très talentueux et offensifs Aholou et Sissoko Sérieux, s'il y avait bien un match et un moment où il ne fallait pas exploser ce qui fonctionnait en déséquilibrant complètement le milieu, c'était là. Qu'on en sorte un ok, mais tous ... En plus, c'est pas comme s'il y avait le match de Coupe de France contre Angers pour en laisser certains au repos si nécessaire. Ça me fait mal de le dire pour Stéphan, mais là on est sur du niveau Furlan dans ses grandes œuvres.

+ La cerise que je rajoute parce que ça fait quelques semaines que je l'entends en filigrane, et que dans le cadre de cet avant-match ça ne se loupe pas : une nouvelle tactique a été travaillée à l'entraînement, et le coach y a vu des choses intéressantes.
Juste dommage qu'on n'en voit pas ou si peu la couleur sur le terrain. Et que le seul attaquant qu'on ne voit pas sur le terrain est celui qui a été le meilleur et le plus dynamique avant la trêve.

Bref ...

[Tenor]

complètement en phase avec Fan_ racing , et je pense que le courant ne doit plus passer entre le coach et le président.

keller ne peut pas être aussi huppe quand même

[Kaniber]

Julien Stéphan a-t-il encore les clés ?
Placé sur un piédestal la saison passée, observé avec défiance après la désillusion subie lundi contre Troyes (2-3) lors de la 17e journée de Ligue 1, Julien Stéphan est dans la tourmente. L’entraîneur d’un Racing en grand danger peut-il encore changer le cours des événements ? Éléments de réponse.
Le Racing traverse des heures sombres. Depuis lundi après-midi et cette magistrale volée du milieu troyen Xavier Chavalerin qui a scellé le huitième revers de la saison (2-3), les têtes strasbourgeoises bourdonnent furieusement.
Celle de Lucas Perrin, un des rares courageux à être allés saluer le public malgré la déception, a même été prise pour cible par quelques extrémistes de la tribune ouest basse qui ont voulu en découdre avec le défenseur marseillais.
Puis la méchanceté crasse s’est répandue comme du fiel sur les réseaux sociaux et les forums de supporters, chacun – joueurs, entraîneur et président – y prenant pour son grade. Les héros de la saison passée, achevée à une inespérée sixième place, sont devenus des parias. Et les oreilles ne finissent plus de siffler.

Malgré la tempête, Julien Stéphan se tient droit dans ses souliers. Il aborde frontalement cette situation inédite et ne baisse pas la garde. Lundi soir, il a ainsi demandé à ses joueurs de « ne rien lire, rien écouter, et surtout de rester unis et debout ».

Avec un seul succès en dix-sept journées, rares sont les techniciens qui seraient encore en poste. Le Breton s’accroche et croit en des jours meilleurs. On déroule avec lui les arguments qui plaident en sa faveur.

L’électrochoc, ça ne marche pas toujours
Depuis le début de la saison, sept clubs sur vingt ont fait sauter le fusible de l’entraîneur : Lyon, Brest, Auxerre, Reims et Montpellier dès le mois d’octobre, Troyes juste avant la trêve internationale et enfin Angers durant la longue coupure liée au Mondial qatari. Pour quel résultat ?

Le plus concluant se situe en Champagne, où le Belge Will Still a fait gagner cinq rangs – de la 15e à la 10e place – aux Rémois au relais d’un Oscar Garcia déstabilisé par des soucis personnels.

Grâce à son succès à la Meinau, l’Australien Patrick Kisnobro a aussi réussi ses débuts en Ligue 1, prenant quatre points avec Troyes en deux journées.

Pour les autres, en revanche, l’effet recherché ne saute pas aux yeux. À Lyon, Brest et Angers, l’ordinaire n’a pas été amélioré alors qu’Auxerre et Montpellier ont même régressé.

Le changement, ce n’est donc pas toujours une bonne idée…
Parce que la concurrence n’avance pas
Le Racing a beau accumuler les déconvenues, il n’est toujours pas décroché. Julien Stéphan a ainsi fait remarquer lundi que son équipe n’avait « que quatre points de retard sur le premier non-relégable (Ajaccio, 16e avec 15 points) , avec encore vingt-et-un matches à disputer ».

À y regarder d’un peu plus près, même Lyon (8e ) ou Clermont (9e ) ne comptent finalement qu’une défaite de moins que les Bleus. La différence s’explique par le nombre de succès, le seul du Racing à ce jour – le 9 octobre à Angers (2-3) – n’étant évidemment pas suffisant.

Parce que le groupe ne l’a pas lâché
Quand une équipe est prise dans la spirale de la défaite, le vestiaire peut vite exploser. Entre ceux qui sont plus préoccupés par leur avenir que par le présent, ceux qui rongent leur frein sur le banc en étant persuadés que leur place est sur le terrain, et les troisièmes qui regardent les deux autres groupes en levant les yeux au ciel avec dépit, un entraîneur doit continuellement veiller à ne laisser personne au bord du chemin.
Au Racing, Julien Stéphan est pour l’heure toujours parvenu à impliquer son monde. Même si tous ne semblent pas lui rendre sa confiance à valeur égale, les fissures naturelles du groupe ont pu être colmatées. Et l’entraîneur manie la truelle avec dextérité.

« On a mis en place une nouvelle organisation tactique, on est en capacité de créer du danger, le contenu des deux derniers matches (en comptant le revers à Paris, 2-1, mercredi dernier) est cohérent, assène-t-il. Il faut réussir à corriger certaines choses pour que ça soit moins facile pour l’adversaire. »

Pour y parvenir, le coach espère pouvoir compter au moins sur deux renforts – les fameux milieux excentrés – durant le mercato du janvier. En partant du principe qu’il a encore l’oreille du président Keller…

Parce que le foot est irrationnel
Dans le milieu du ballon rond, la vérité d’un jour est rarement celle du lendemain. Pour peu qu’il se rassure vendredi (18h) en Coupe de France contre Angers, le Racing pourra toujours viser un exploit majuscule mercredi prochain (21h) contre Lens, tombeur du PSG et deuxième de Ligue 1 avant de boucler dans la foulée le cycle aller à Lyon.

On saura alors si Julien Stéphan est toujours l’homme de la situation. Aujourd’hui, la question n’est pas tranchée. « Vous pouvez me parler de tous les sujets, celui-là, je ne le maîtrise pas, a-t-il répondu lundi quand on lui a demandé s’il se sentait menacé. Je travaille, posez la question à qui de droit. »

Mardi soir, Marc Keller n’avait rien à dire sur le sujet.

[Gotcha]

totalement d'accord avec toi, fan_racing, tu as tout dit....

pour l'instant, je ne sens pas un groupe qui a lâché son coach, juste un groupe à côté de ses pompes qui accumule les erreurs et ne parvient pas à mettre en place la rigueur et l'intensité nécessaire au niveau pro de la L1

Cependant, JS fait trop d'erreurs de coaching durant les matchs, ce qui n'aide pas le groupe non plus... va falloir que les planètes s'alignent si on veut espérer quelque chose.

[solari1]

Keller doit être dans une position très délicate.

Comme écrit plus haut, d'autres clubs ont pris le parti de changer d'entraîneur, parfois de façon inattendue, avec des réussites inégales pour l'instant.
Les résultats sont des indicateurs évidemment, mais il faut prendre tout dans la globalité pour prendre une décision.

Stéphan pour l'instant ne lâche rien, et ne lâchera rien.
Il ne démissionnera pas, c'est pas son intention, et pas dans son intérêt.
Démissionner une seconde fois n'est pas bon pour son image.
Une relégation non plus.

Pour l'instant il est visiblement urgent d'attendre, vu que l'écart avec les premiers non-reléguables n'est pas encore important, surtout qu'il reste encore pas mal de matchs.
Keller veut sans doute aussi laisser sa chance au mercato.

[Tenor]

pas d'accord avec ton raisonnement . Keller a 2 objectifs à atteindre dans les 3 prochaines saisons.
Le 1er étant le suivi et la modernisation du stade
Le 2eme étant de briguer la succession de Noel Le Graet ...après ou pendant 2024
Imagine un seul instant qu'il vire Stephan, il pourra dire adieu au poste de Président de la FFF
Je ne t'apprend pas que l'adjoint de DD s'appelle... et est le père de l'actuel entraineur du Racing.
Tu piges ?

[Stan]

Je n'avais jamais fait cette connexion FFF - Keller via Guy Stephan, qui pourrait représenter une sorte de conflit d'intérêt pour MK et expliquer sa passivité.

Pas inintéressant, si les ambitions de MK sont bien celles qu'on lui prête en tout cas.

[solari1]

Je vois pas trop le rapport ou le lien qu'il peut y avoir entre la position de G. Stéphan, J. Stéphan et l'avenir de Keller.
C'est aller chercher bien loin.

En attendant, l'intérêt de Keller en tant que président du Racing, c'est de maintenir son club en ligue 1.

[Roswell Man]

Fan_racing, c'est Doukouré qui a demandé à sortir, il était cramé. Quant à Liénard, JS a estimé qu'il était trop juste après sa petite blessure musculaire.