Julien Stéphan

[Kaniber]

J'ai lu quelque part que Nice s'intéresse a JS

[Stan]

@Solari : Ce n'est pas du ressentiment pour ma part, ça a l'air d'être un mec sympa, mais dans le cadre d'une opération de sauvetage comme la nôtre où va falloir aller au charbon il ne m'inspire pas une grande confiance. A tort peut-être..

[solari1]

Oui STAN, tu as raison.
C'est pour cela que Gourvennec n'est pas dans mes préférences.
Il n'a peut-être pas le profil pour mener une opération sauvetage.
D'ailleurs, le souhaite t'il lui même ?
Si c'était un choix pour repartir sur une nouvelle saison, je l'aurais mis dans mon top 3 de mes préférences.

[PoY]

Juste l'impression d'un gros gâchis....
Je reste convaincu qu'il ne manquait pas grand-chose pour refaire une belle saison mais les circonstances contraires se sont accumulées et la dynamique positive de l'année dernière s'est transformée en dynamique négative. C'est bien triste de faire porter le chapeau à un seul homme même si en football c'est la norme.

Je te suis totalement là dessus... Cette année on perd des matchs que l'on devrait gagner, l'an dernier 17 victoires en 38 matchs Il me semble que plusieurs séries négatives avaient également pris fin la saison dernière.

Dommage d'en arriver là, mais c'est le seul fusible possible, en tout cas merci pour cette belle 6eme place la saison passée.

[alphons]

Après une belle saison J.S était en droit d'attendre un recrutement correct. Le torchon brule depuis juillet entre J.S et M.K

MK à JS -> Oh mince j'avais oublié de te dire que Djiku et Ajorque ont un bon de sortie
MK à JS -> oh je sais tu aimerai bien garder Guilbert...ben nan ca va pas le faire....
JS à MK -> l'effectif est très très limite, il faudrait 2 joueurs en plus, sinon en cas de blessures je ne pourrai pas avoir une équipe compétitive.....MK à JS...pas de budget....mais te fais pas de soucis ca va le faire

je ne dédouane pas la responsabilité de J.S, mais MK a fait le pire recrutement des 10 dernières années.......l'année ou il y a 4 descentes....

[fan_racing]

Aujourd'hui j'étais parti pour écrire un message sur Stéphan, puis j'ai vu dans l'aprem l'annonce de sa mise à pied.

Du coup, avant d'écrire ce qui sera finalement l'épitaphe de sa carrière chez nous, une pensée pour nos excellents joueurs : ils peuvent être fiers d'eux. Leur niveau et l'implication hors norme de certains auront donc eu raison du coach, avec lequel ils avaient terminé 6e la saison dernière. Cette dégringolade, elle est avant tout pour eux. Et je pense en particulier à ceux qui traînent leur morgue sur la pelouse, ceux qui arrivent à jouer au foot une saison sur trois (ou devrait-on dire : seulement les années de fin de contrat ?) et ceux qui n'ont pas encore réussi à nous montrer qu'ils seraient footballeurs pro. On parle de savoir qui est de Stéphan ou de Keller est le plus responsable. Mais franchement, les premiers concernés sont les joueurs. A leur place, j'aurais honte.

[alphons]

MK ne voulait pas sortir 3 millions pour acheter Guilbert......Lá il va payer 2,5 millions d'indemnités à J.S

mais bon ca fait longtemps que le torchon brule

[fan_racing]

Pour ce qui est de JS maintenant : je pense qu'il faut rendre à César ce qui appartient à César.
Dès son arrivée, il a su insuffler une nouvelle dynamique, il a recyclé un schéma qu'on avait un peu abandonné pour en refaire un système dans lequel les joueurs ont tenu toute la saison sans presque s'essouffler, et il a fait preuve de pragmatisme. Son réseau et sa bonne réputation nous ont aussi permis de faire venir a minima Nyamsi et Le Marchand, qui nous ont apportés un gros plus. Et peut-être d'autres aussi, qui sait si sa venue n'a pas aussi fait pencher la balance du bon côté pour un Gameiro.
Donc la 6e place de la saison dernière, elle lui revient au même titre qu'aux joueurs.

Cette saison, il est clair que des mauvais choix ont été opérés par la cellule de recrutement et les dirigeants dans le remplacement des latéraux.
Pour autant, Stéphan et son staff ont vraiment des parts de responsabilité qui leur sont propres aussi :
- La préparation physique complètement foirée, tant les anciens que les quelques nouveaux joueurs sont blessés en permanence.
- L'absence d'adaptation on a mis 15 journées pour changer de stratégie, et on a bien senti dans les déclarations du coach que ça lui coûtait de le faire. Une vraie erreur pour moi, dans un club comme le Racing tu ne peux pas t'attendre à ce qu'on t'alimente systématiquement en nouveaux joueurs pour les faire entrer dans les cases de ceux qui sont en méformes. Dans la même veine : la persistance extrême à jouer en zone, ou à ne pas faire appel à certains joueurs malgré leur meilleure dynamique (Diarra, Doukouré, Mothiba).
- De manière générale, on n'a tiré pas le meilleur de certains joueurs et les petites allusions dans certaines interviews sur les latéraux ou le recrutement, c'est pénible quand tu vois qu'il y a d'autres chantiers sur le terrain où le coach devrait être en capacité de faire davantage progresser l'effectif.

Bref, un ensemble d'erreurs pour un coach encore jeune dans le métier, conjugués à de mauvais résultats et à un manque de réussite aussi (en contrepartie de celle que nous avions la saison dernière) = une spirale négative qui ne s'arrête plus.

[Matt67]

Effectivement, il se dit que le torchon brûle depuis plusieurs mois et que l'annonce du départ très probable de Thomasson a provoqué le clash de fin.
On verra la réaction des joueurs des Mercredi.
Je le vois pas partir directement a Nice, psychologiquement cela doit être compliqué.

[Kaniber]

les coulisses de l'éviction de Julien Stéphan
Dissensions dans le staff, incompréhensions sur le recrutement, incompatibilité entre les ambitions d’un entraîneur et les moyens financiers limités d’un club : l’éviction de Julien Stéphan ce lundi matin est sans doute multifactorielle.
Depuis quelque temps déjà, les bruits se propageaient dans les couloirs de la Meinau. Le dernier en date remontait au soir de la défaite contre Troyes (2-3) le lundi 2 janvier : une folle rumeur colportait que Julien Stéphan était susceptible de démissionner après cet échec contre un concurrent direct. Trop tardive pour être vérifiée le soir même, “l’info” avait fait long feu le lendemain matin.
Des tensions entre Stéphan et Le Scornet
Ces dernières semaines, le discours officieux dans l’environnement du Racing ne variait pas et tenait en substance en ces mots : « L’éviction de Julien Stéphan n’a jamais été évoquée, mais ça n’empêche pas d’observer ce qui se passe, notamment dans les résultats et la réaction du groupe, et de réfléchir. »

Bien avant cette désillusion face à l’Estac, dès l’automne en fait, de multiples échos faisant état de dissensions dans le staff avaient filtré. Le numéro 1 et son adjoint Mathieu Le Scornet, partenaires depuis leur époque rennaise et arrivés ensemble en Alsace en juin 2021, n’étaient plus sur la même longueur d’onde. Certaines sources assuraient que les deux hommes ne s’adressaient plus guère la parole depuis le début 2022. Une fracture pas vraiment visible à l’œil nu du bord du terrain d’entraînement, mais perceptible en interne.
L’intérimaire premier surpris
Ces tiraillements étaient évidemment parvenus aux oreilles des dirigeants. À telle enseigne que lors d’une réunion organisée très tard le dimanche 13 novembre après le nul arraché à la 87e minute contre Lorient à la Meinau (1-1), le président Marc Keller avait expressément demandé au quadragénaire d’aplanir les différends avec son adjoint durant la trêve liée à la Coupe du monde. Les deux techniciens s’étaient alors entretenus et avaient décrété une sorte de paix des braves. Mais les positions ne s’étaient pas pour autant rapprochées.

Les têtes pensantes du Racing ont-elles considéré que cette discorde larvée n’était pas tenable sur le long terme ? Peut-être, mais ce n’est pas le seul élément qui les a conduites à mettre Julien Stéphan à pied ce lundi et introniser comme intérimaire son désormais ex-adjoint, ce qui n’a rien d’anodin, même si ce dernier n’a pas feint sa surprise lors du point-presse improvisé l’après-midi.

Le sursaut attendu à la reprise du championnat, à la fois dans le jeu proposé et les résultats, n’a pas eu lieu, sauf par séquences. Pas sûr que leur sentence aurait été la même si le Racing avait rapporté un point de Paris au lieu de s’y incliner 2-1 au bout du temps additionnel (90e +6) ou si, revenu de nulle part contre Troyes – de 0-2 à 2-2 –, il avait fait pencher la balance du bon côté au lieu de s’incliner 2-3.

Même si le cap de la mi-saison ne sera atteint que samedi à Lyon, les dirigeants ont estimé qu’ils ne pouvaient plus attendre. D’autant, sans doute, qu’ils ont commencé à voir poindre au sein de l’effectif une inquiétante forme de fatalisme, voire de renoncement.

Un hiatus entre l’envie du coach et les moyens du club
Aussi le président et sa garde rapprochée ont-ils écarté un entraîneur dont la lune de miel avec leur club n’aura finalement duré qu’un an. Ces six derniers mois, Julien Stéphan a épuisé le crédit que lui avait conféré auprès d’eux la sixième place de 2021-2022, soit le meilleur classement du club en Ligue 1 depuis 1980 (5e ).

Peut-être aussi parce qu’il s’est souvent agacé, en pesant néanmoins toujours ses propos, de n’avoir pas la mainmise sur la décision finale en matière de recrutement. À Rennes, il avait l’habitude de disposer de moyens financiers d’une tout autre envergure pour attirer ses renforts.

En débarquant à Strasbourg à l’intersaison 2021, il était certes conscient qu’il devrait composer avec des contingences budgétaires bien plus drastiques. « Je sais où je mets les pieds », avait-il déclaré dès sa présentation, avant de le répéter à plusieurs reprises.

Mais il n’avait jamais imaginé que ces contraintes seraient aussi fortes. C’est aussi dans ce hiatus que se niche l’une des explications à son départ.
Un clash dimanche soir ?
Dimanche après l’entraînement, le Rennais de naissance, son président, le coordinateur sportif Kader Mangane, le recruteur Loïc Désiré et l’actionnaire Christian Rothacker se sont réunis.

Au cœur des discussions notamment, le cas Adrien Thomasson, convoité par Lens et dont le coach disait vendredi soir qu’il espérait qu’il resterait, en ajoutant « n’avoir aucun impact » sur le choix qui serait fait.

Le transfert possible, sinon probable, du meneur de jeu en Artois a-t-il engendré des crispations nouvelles entre le Breton et sa direction ? L’hypothèse est plausible. Elle expliquerait en tout cas que les événements se soient précipités dès le lendemain.