Mathieu Le Scornet

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Kaniber
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Mathieu Le Scornet

Message par Kaniber »

dna a écrit :Mathieu Le Scornet s'engage pour trois ans
Le Racing a annoncé officiellement ce jeudi la signature pour trois ans de Mathieu Le Scornet, l'entraîneur adjoint de Julien Stéphan.
Son arrivée à Strasbourg pour rejoindre son complice Julien Stéphan, avec qui il a fait ses classes au Stade rennais, était acquis depuis la semaine passée (notre édition du 17 juin), mais le Racing a officialisé la nouvelle ce mercredi sur les réseaux sociaux
Le technicien de 38 ans signe donc le même bail que l'entraîneur principal du Racing, recruté le 28 mai, et retrouvera sur les bords du Krimmeri Jean-Marc Kuentz, qu'il a également côtoyé au Stade rennais avant que ce dernier revienne en Alsace il y a un an et intègre le staff de Thierry Laurey alors qu'un retour au centre de formation strasbourgeois était initialement privilégié.
Le club strasbourgeois reprend l'entraînement ce jeudi par une série de tests physiques avant un retour sur les pelouses lundi 28 juillet.
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Re: Mathieu Le Scornet

Message par Kaniber »

dna a écrit : Mathieu Le Scornet, l’alter ego
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Nommé entraîneur-adjoint du Racing fin juin après avoir soldé 27 ans d’histoire avec le Stade Rennais, Mathieu Le Scornet retrouve à Strasbourg le rôle qui était le sien depuis décembre 2018 auprès de Julien Stéphan, avec qui il a noué des affinités qui dépassent le football.
Chacun a dans sa vie l’une ou l’autre date clé, un repère indélébile dans le temps. Pour Mathieu Le Scornet, c’est le 3 décembre 2018 qu’a eu lieu le « grand chamboulement ».

Ce jour-là – au lendemain d’une défaite du Stade Rennais au Roazhon Park contre… le Racing (1-4) –, Julien Stéphan, alors à la tête de la réserve, est nommé entraîneur par intérim, en remplacement de Sabri Lamouchi.

Deux victoires plus loin, le jeune technicien signe jusqu’en juin 2020. Pour débuter cette nouvelle aventure, il emmène avec lui Mathieu Le Scornet, alors responsable de la préformation, pour en faire son entraîneur-adjoint.
« On n’avait jamais vraiment travaillé ensemble au quotidien jusque-là »

« Ce fameux 3 décembre a été un vrai changement. Il fallait remplir très vite ce rôle et apporter à Julien ce qu’il voulait de moi. On n’a jamais fui nos responsabilités. Quand on vous confie une mission, il faut être capable de répondre présent. Mais là c’était autre chose dans la mesure où il y a une attente qui est plus forte et le besoin d’être performant immédiatement. Surtout qu’on n’avait jamais travaillé ensemble au quotidien jusque-là », précise Mathieu Le Scornet, le natif de Morlaix (le 2 mai 1983) qui a grandi à Liffré, un village au nord-est de Rennes.

Mais si les deux hommes n’avaient jamais collaboré aussi étroitement, le choix de Julien Stéphan ne s’est pas fait au hasard, lui qui a pu s’appuyer sur le vécu de son père Guy (*). Mathieu Le Scornet, il a appris à le connaître quand lui est arrivé en 2012 sur les bords de la Vilaine pour s’occuper des U19 et que son futur adjoint était en charge de l’école de foot.
« Une relation humaine très forte »
« On partageait le même bureau, on était côte à côte déjà (sourire) et puis on discutait informellement de football en général. Je voyais ses matches, quand il avait un peu le temps, lui venait voir les séances et les matches des petits, raconte celui qui est arrivé comme jeune joueur à l’académie du Stade Rennais en 1994.

Toutes les années qu’on a passées à discuter, à voir qu’on a des points communs sur la philosophie du jeu, ça nous a rapprochés. Il y a une relation humaine très forte qui s’est créée entre nous. »

Alors en décembre 2018, Mathieu Le Scornet a mis de côté son rôle d’éducateur – qui lui a permis en tant que responsable de la préformation de dénicher quelques pépites locales, dont un certain Eduardo Camavinga – pour se jeter dans le grand bain de la Ligue 1. Et pour le duo, la réussite a été assez fulgurante.

« Les performances, les meilleures du club, sont arrivées très vite et ont été couronnées d’un titre dès la première saison (le Stade Rennais a remporté la Coupe de France en 2019, battant le Paris SG en finale, NDLR). Il y a beaucoup de personnes qui travaillent depuis longtemps dans le foot et nous, avec la méthodologie de Julien, on arrive tout de suite à la performance », s’excuse-t-il presque.

Cette première saison est aussi marquée par une belle épopée européenne, avec une victoire en 8e de finale de la Ligue Europa contre le Bétis Séville de Quique Sétien – « un entraîneur devenu emblématique voire dogmatique par sa philosophie de jeu », souligne Mathieu Le Scornet –, et une élimination en quart de finale, la victoire à l’aller dans un Roazhon Park bondé (3-1) étant effacée au retour à Arsenal (3-0).

« Il y a eu un engouement incroyable qui est né de ça. Les gens qui regardaient ça de l’extérieur sont venus voir en live. C’était top », en savoure encore Mathieu Le Scornet.

La saison suivante ne sera pas aussi belle sur la scène européenne (élimination en phase de poule en Ligue Europa) mais permet au Stade Rennais de finir à la 3e place de la Ligue 1, permettant aux deux techniciens de découvrir « un autre palier » durant l’automne 2020 : la Ligue des Champions.

« Clairement, c’est très dur, mais dans cette difficulté, il faut continuer à travailler. On a réussi à être performant par séquences mais sans prendre plus qu’un point (1-1 contre Krasnodar, NDLR). On était dans le groupe de Chelsea, on a vu ce que c’est, un vainqueur de la Ligue des Champion, ça pose le cadre », retient Mathieu Le Scornet d’une « expérience enrichissante ». « Mais à côté de la Ligue des Champions, il y a moyen de s’éclater, d’avoir des supers résultats et de faire ce métier-là avec passion et engagement », est-il convaincu.
« Un engouement populaire incroyable, des valeurs qui correspondent avec celles dont on est imprégné »
Écarté du staff rennais après la démission de Julien Stéphan en mars – « J’ai été une victime collatérale », relativise-t-il maintenant qu’il a pris du recul –, Mathieu Le Scornet a refermé un chapitre long de 27 ans avec le club où il est devenu homme. Une fois la procédure close, il a pu tourner la page et rejoindre Julien Stéphan de l’autre côté de la France.

« C’est une chance pour franchir une nouvelle étape et se construire en tant qu’entraîneur, sourit le technicien de 38 ans, marié et père de deux enfants. Je découvre un club sain et humble, ce qui n’empêche pas d’avoir de l’ambition. Et il y a un engouement populaire incroyable, des valeurs qui correspondent avec celles dont on est imprégné depuis le départ. »

Serein depuis son arrivée à Strasbourg, Mathieu Le Scornet s’est mis au boulot, fidèle à son rôle. « Je suis au service du coach… avec le staff, on est des exécutifs », conclut celui qui au fil de discussions sur le foot, dans un bureau ou sur une pelouse, est devenu l’alter ego de Julien Stéphan.

(*) Guy Stéphan, l’actuel adjoint de Didier Deschamps en équipe de France après l’avoir été à l’OM (2009-2012), a également tenu ce rôle à Lyon (1992-1995) auprès de Raymond Domenech puis Jean Tigana, ou encore avec les Bleus de Roger Lemerre (1998-2002)
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Re: Mathieu Le Scornet

Message par Kaniber »

dna a écrit :Racing : qui après Le Scornet ?
Même s’il a rempli sa mission d’intérim avec succès, entre un valeureux nul contre Lens (2-2) et le succès tonitruant à Lyon (1-2), Mathieu Le Scornet n’a pas vocation à s’inscrire dans la durée sur le banc du Racing. Un nouveau technicien devrait être nommé cette semaine.
Samedi soir, Mathieu Le Scornet a réussi à se frayer un passage entre le vestiaire du Racing et l’auditorium du Parc-OL alors que les gaz lacrymogènes piquaient les yeux dans l’enceinte lyonnaise.

Ivres de colère après la nouvelle défaite de la bande à Laurent Blanc, les supporters les plus véhéments étaient repoussés par les CRS dans leur tentative d’intrusion sur la pelouse et les couloirs du stade.

Loin de ces scènes de guérilla, l’ex-adjoint de Julien Stéphan est venu exprimer son « soulagement » et sa « fierté » d’avoir contribué à mettre un terme à quarante-quatre ans d’insuccès en terre rhodanienne et relancé une machine à l’arrêt.

« Quand une fenêtre s’ouvre, il faut s’y infiltrer »

S’il reconnaît avoir vécu « une semaine complexe à titre personnel » après avoir été placé sur le devant de la scène lundi dernier, jour de la mise à pied du titulaire du poste, “MLS” peut aussi nourrir le sentiment du devoir accompli. La petite histoire retiendra que le Racing (16e ) a bouclé la phase aller hors de la zone de relégation.

Il n’y avait pourtant pas grand monde pour croire aux chances alsaciennes en une semaine à deux matches compliqués, entre la réception de Lens mercredi et ce déplacement périlleux entre Rhône et Saône.

Mais les Bleus, qui restaient sur deux défaites contrariantes – à Paris (2-1) et contre Troyes (2-3) – et une piteuse élimination en Coupe de France aux dépens d’Angers (0-0, 4-5 tab), ont su relever la tête. Quatre points pris en deux journées, ça n’était tout simplement encore jamais arrivé cette saison…
Quels leviers Le Scornet a-t-il actionnés pour opérer cette métamorphose dans l’envie, l’engagement et la réussite perceptibles à l’œil nu sur le terrain ? « Les joueurs ont répondu à nos attentes en prenant leurs responsabiltiés et en étant acteurs du jeu, répond le Breton âgé de 39 ans. Il ne faut pas considérer les matches comme des faits impossibles. Les gars ont lutté, avancé et pris ce qu’il y avait à prendre. Ils ont bien compris que ce serait dur d’avoir la possession du ballon contre Lens et Lyon. Par contre, ils savaient qu’il y aurait des opportunités à saisir. On a marqué quatre buts en deux matches, c’est intéressant. Quand une fenêtre s’ouvre, il faut s’y infiltrer. »

Le discours prodigué aux joueurs s’applique-t-il aussi au technicien arrivé à la Meinau à l’été 2021 dans les pas de Stéphan ? « La question n’est pas d’actualité, on m’a assigné une mission sur deux matches, c’est tout », s’est-il borné à répondre, se contentant de « savourer ce moment de joie ».

Du côté des dirigeants, on n’a pas non plus évoqué publiquement l’avenir de “MLS”. Au sortir d’une semaine agitée, où il lui a fallu se séparer de son entraîneur et valider le transfert du leader offensif Adrien Thomasson à Lens contre 4,7 millions d’euros après lui avoir proposé en vain une prolongation de deux ans, Marc Keller s’est ainsi accordé un week-end de répit.

Le Scornet et l’écueil du diplôme

Si personne ne s’est encore exprimé, c’est déjà parce que la procédure à l’encontre de Julien Stéphan n’est pas allée à son terme. Le Rennais doit être reçu en ce début de semaine pour son entretien préalable à un probable licenciement.

Mais le maintien en poste de son ex-adjoint se heurte à un écueil d’ordre administratif. Le Scornet n’est pas titulaire du BEPF, l’indispensable diplôme d’entraîneur professionnel de football nécessaire pour diriger une équipe de ce niveau.

Au club, un seul salarié le possède : François Keller, le frère du président. Et comme la tolérance du “prête-nom” qui avait cours à l’époque n’est plus autorisée, on voit mal l’actuel directeur du centre de formation prendre place sur le banc chaque soir de match.

Les clubs qui tiennent quand même à déroger à la règle, à l’image du Stade de Reims qui a promu le Belge Will Still en octobre, savent à quoi s’attendre. Après un mois de tolérance, c’est une amende de 25 000 euros qui tombe à chaque journée de championnat…

Si la mission de l’intérimaire a été couronnée de succès, le Racing se dirige donc plutôt vers la nomination d’un nouveau technicien.

Son portrait-robot a déjà été établi. Selon quelques indiscrétions, il s’agirait d’un Français qui connaît la Ligue 1, histoire d’être opérationnel avec le staff en place, dont Mathieu Le Scornet, sans temps d’adaptation.

Décision attendue en début de semaine

Cette exigence limite forcément la liste des prétendants. Celle-ci pourrait même se résumer à trois noms, déjà évoqués dans nos colonnes la semaine passée : Sabri Lamouchi, Jocelyn Gourvennec et Olivier Dall’Oglio.
Le premier nommé a l’avantage d’avoir déjà travaillé avec Jean-Marc Kuentz, un des adjoints en poste. Le second était déjà sur les tablettes strasbourgeoises avant l’arrivée de Stéphan. Quant au dernier, il connaît la maison bleue pour y avoir joué avec… le président au début des années 1990, à l’instar de Rémi Garde dont le nom n’est pas tout à fait à écarter.

Comme l’équipe bénéficie de deux jours et demi de repos – reprise de l’entraînement mardi après-midi –, les dirigeants pourront ficeler ce dossier prioritaire pour ne surtout pas briser la dynamique naissante.

Le prochain match, le premier du cycle retour, n’est programmé que le dimanche 29 janvier (15h) contre Toulouse. Un baptême du feu lors duquel il s’agira de ne pas se brûler les doigts pour le nouveau venu…
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Re: Mathieu Le Scornet

Message par Tenor »

l' association avec Gourvenec peut tout à fait bien fonctionner, ils sont bretons tous les 2 ...et des têtes de mules :lol:
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Re: Mathieu Le Scornet

Message par Kaniber »

Alsa'sports a écrit : Une dérogation pour Mathieu Le Scornet ?
C’est la question que beaucoup de supporters se posent, Mathieu Le Scornet peut-il rester à la tête de l’équipe strasbourgeoise ? Dans un article paru hier sur notre site, nous évoquions le fait que le Racing Club de Strasbourg bénéficiait d’un délai d’un mois durant lequel aucune amende ne serait à payer du fait que le nouvel entraîneur par intérim du club ne possède pas les diplômes requis. Officiellement, selon ce délai, Mathieu Le Scornet peut rester entraîneur principal durant encore quatre rencontres.

Une autre dérogation possible


La Fédération française de football (FFF) prévoit également une autre dérogation dans ce genre de situation. Le point du règlement qui pourrait changer cette situation et le point 3b du statut des entraîneurs et des éducateurs de la FFF. Si Mathieu Le Scornet souhaitait rester sur le banc strasbourgeois, il devrait postuler, et être accepté, à la prochaine session du BEPF qui aura dans les mois à venir. En cas de refus, ou de non-obtention du diplôme, la dérogation de la FFF prendrait fin et le Racing devrait s’acquitter des amendes prévues à cet effet.
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Re: Mathieu Le Scornet

Message par télésupporteur »

et s'il nous faisait une "mathieu qui ? "
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Re: Mathieu Le Scornet

Message par Matt67 »

En tout cas il a le plus beau prénom qui existe ! :D :D
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Re: Mathieu Le Scornet

Message par Roswell Man »

Mercato Strasbourg : Un nom se détache pour succéder à Julien Stéphan

Publié le 19/01/2023 à 21:06

Toujours à la recherche d'un successeur à Julien Stéphan, le RC Strasbourg-Alsace pourrait finalement maintenir Mathieu Le Scornet à son poste. L'ex-adjoint dispose du soutien des joueurs en interne.

Et si Mathieu Le Scornet (39 ans) prolongeait finalement son intérim à la tête du RC Strasbourg... Alors que sa mission devait initialement s'arrêter le week-end dernier, l'ancien adjoint de Julien Stéphan voit sa cote grimper de plus en plus en interne.

Jusqu'à présent, la piste la plus chaude menait à Sabri Lamouchi (51 ans), sans club depuis son départ d'Al-Duhail (Qatar) en août 2021. L'ancien coach du Stade Rennais était pressenti pour débarquer avec Ahmed Kantari, ancien défenseur du RCSA, en tant qu'adjoint.

Car Mathieu Le Scornet ne se verrait plus redevenir adjoint à Strasbourg et aimerait embrasser une carrière d'entraîneur numéro 1. Il faut dire que son intérim a été particulièrement réussi, avec un match nul face à Lens (2-2) et une victoire à Lyon (1-2). Il peut surtout compter sur le soutien, en interne, des joueurs. D'après L'Equipe, sept d'entre eux ont plaidé sa cause auprès du président Marc Keller. Ce dernier a d'ailleurs rencontré Mathieu Le Scornet, mardi, pour prendre la température.

Des résultats, le soutien du vestiaire, tout semble aller dans le sens de Mathieu Le Scornet, sauf qu'il reste un problème de taille : le BEPF (Brevet d'entraîneur professionnel de football). Sans le fameux diplôme, le RCSA serait obligé de payer une amende de 25 000 euros à chaque match à partir du 12 février. En l'inscrivant aux sessions pour obtenir le BEPF à partir de mi-avril, le club alsacien obtiendrait une dérogation et l'amende serait limitée à une dizaine de rencontres, soit environ 250 000 euros.

Cette question s'est déjà posée à Reims et Brest, où des décisions différentes ont été prises. Will Still a été maintenu en poste en Champagne, alors qu'Eric Roy a été recruté par le SB29. En attendant de prendre une décision, le sort de Julien Stéphan a été tranché ce jeudi. Mis à pied le 9 janvier, il a été reçu par Marc Keller pour son entretien préalable à son licenciement. Une étape indispensable avant de nommer un nouvel entraîneur.
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Re: Mathieu Le Scornet

Message par fan_racing »

Je n'aimerais pas trop le côté "intronisé par les joueurs" ... qui sont les premiers responsables des mauvais résultats de cette première partie de saison.
Indépendamment de ce qu'on peut reprocher à Stéphan en interne, j'ai l'impression que sa méthode était globalement appréciée par les joueurs, qui ont compris qu'ils ont merdé et essaient maintenant de mettre les bouchés doubles pour garder au moins ce qui leur plaît avec MLS en tant qu'adjoint de Stéphan.

Dans la même logique, même si Gameiro, Liénard et Le Scornet ont des âges très proches, je préfèrerais que ce soit Cassard et Kuentz qui gueulent au bord du terrain que des joueurs. Je trouve que ça donne un côté "championnat amateur", avec des adjoints-joueurs, dont je me méfie un peu des effets à long terme. Idem pour les changements qui mettent 5 minutes à se faire alors qu'on se retrouve à 10 : à ne pas reproduire.

Maintenant, entre un jeune entraîneur qui a fait 3/3 pour ses 3 matchs en tant que n°1, et un Lamouchi dont l'espérance de vie sur un banc pro n'a jamais dépassé 1 an pour les quelques fois où il a entraîné (une saison en L1) malgré sa cinquantaine ... le choix est fait pour ma part.
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Roswell Man
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Re: Mathieu Le Scornet

Message par Roswell Man »

Il paraît que MLS est très bon pour trouver de bons latéraux... D'ailleurs on l'appelle "le scornet à pistons".
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