[Ex] Salim Arrache

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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FM17
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Message par FM17 »

Mebahiah a écrit : L'année dernière on encensait Viau parcequ'il avait bien joué à  Ajaccio et ou est-il maintenant ?
Exactement faut être un peu réaliste et patient de temps en temps...Remember nos ex futurs stars style Frankowsky, Spiewak, Dorn et plus vieux Rolling, Soppo din etc etc...
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Frantz
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Message par Frantz »

Ouais mais n'empeche que j'aimerais bien voir ce qu'il vaut sur un match entier.
Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
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Maneo
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Message par Maneo »

Oue c'est vrai que souvent les jeunes on les voit une saison et après ils sont transférés dans des clubs amateurs. Par contre un truc qui me gonfle c'est d'entendre que Arrache est un beau produit de la formation du racing. J'ai entendu çà  dans les réactions d'après match. Bon çà  venait d'un non supporter du racing donc çà  se comprend...
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argueti
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Salim Arrache - Avé l'assent

Message par argueti »

Arrache avé l'assent

Image

Salim Arrache : « Même les gens qui n'aimaient pas le ballon venaient au stade du quartier. Juste pour se parler, pour se voir ».(Photo DNA - Yves Dieffenbacher)

Il est né à  Marseille le 14 juillet 1982. Il y a grandi. Mais dimanche, il n'ira pas jouer au Vélodrome. Son Vélodrome. Il devrait voir ses coéquipiers affronter l'OM depuis son canapé.
Puni. Ces quatre lettres font rougir Salim Arrache. « J'ai fait une ânerie, je l'assume », assure le jeune homme. Pour avoir séché deux séances, il est allé refaire ses classes en CFA pendant quinze jours. « Je m'en veux, reprend-il. J'ai trompé Jean-Marc Kuentz, qui m'a toujours aidé, Antoine Kombouaré et Marc Keller qui m'ont donné ma chance. Mais je vais retenir la leçon et je reviendrai meilleur, plus fort. »

« J'admirais Waddle, Futre ou Boksic »

Dimanche prochain, sauf miracle, Salim Arrache sera devant sa télévision. « Je suis le seul responsable », s'autoflagelle-t-il. Il aurait aimé revivre ce qu'il a vécu le 3 janvier dernier quand il a affronté l'OM de son enfance au Vélodrome. « Quand j'étais gamin, j'allais à  tous les matches avec mes copains de la cité Val-des-Pins. Sur présentation de nos licences ou en discutant, on entrait gratuitement. Mes parents n'avaient pas les moyens de payer chaque fois ma place... »
A quelques centaines de mètres du stade Vélodrome, dans cette cité du quartier Nord, il n'avait qu'une chose en tête : l'OM. « J'admirais Waddle, Futre ou Boksic. A la cité, on ne parlait que de ça. »

« Tout le monde venait »

Et on allait sur le terrain de foot du quartier régler les affaires courantes. « Depuis que je suis né, je ne pense qu'au foot. C'est ballon, ballon et ballon. Et c'est Marseille. On multipliait les tournois et on jouait jusqu'à  pas d'heure, se souvient Salim Arrache. Le terrain n'avait pas d'éclairage, mais les lampadaires, qui bordaient la route, faisaient l'affaire. »
Il parle, Salim Arrache. Aussi vite et avec autant d'enthousiasme qu'avec un ballon au bout de ses pieds. Il parle de ce football, ciment de la culture marseillaise. « Même les gens qui n'aimaient pas le ballon venaient au stade du quartier. Juste pour se parler, pour se voir. Il y avait toujours du monde. »

« Ils sont fiers de moi »

Et puis, quand l'OM jouait à  l'extérieur, on déménageait tous pour se retrouver ailleurs. « A la Cité, il y avait une place, un stade, une église et un bar. Le bar Saint-Jérôme, explique le jeune attaquant du Racing. On y faisait, on y refaisait les matches. Les dieux d'un jour, quand ils marquaient, devenaient des pestiférés le lendemain quand ils perdaient. »
Et ça, c'est toujours Marseille. Aujourd'hui, dans ce bar perdu d'une cité pas toujours triste, Salim Arrache est présent tous les jours. « Dans le quartier, ils sont fiers de moi. Le patron du bar a accroché ma photo et mon maillot derrière le comptoir. »

« J'ai raccroché au nez d'Eric Cantona »

Comme tant d'autres avant lui, et Zinedine Zidane en tête, Salim Arrache n'aura pas la chance de se faire repérer par l'OM. « Je dois beaucoup à  Christian Poussardin, mon entraîneur à  Marignane. Il a cru en moi, il a été un guide. » A un peu plus de 17 ans, en CFA 2, il va jouer un match à  Endoume. « On est allé au stade en voiture avec quatre coéquipiers. De loin, j'ai aperçu Eric Cantona. Je suis allé lui serrer la main. Il venait voir ses copains d'Endoume : Zingaro, Sciortino et Bonora. »
Deux heures plus tard et une victoire plus loin, avec un but à  la clé, Salim Arrache croisait à  nouveau la route d'Eric Cantona. « Il m'a regardé d'une drôle de manière », sourit-il. Le lendemain, l'ex-joueur adulé de Manchester l'appelait sur son téléphone portable. « J'ai cru à  une blague, je lui ai raccroché au nez. »

« Je suis revenu »

L'incident réparé, Eric Cantona parle de Salim Arrache à  son frère Jean-Marie et à  Pascal Olmeta, managers. « Ils m'ont proposé à  Strasbourg et ça a marché. » Le "Minot", comme on surnomme les gamins là -bas, sera donc Alsacien. Sans regrets ou presque. « Marseille n'aime que les stars. »
Il reviendra au Vélodrome avec le Racing en janvier affronter l'OM. « Je suis revenu par la grande porte. En avion, puis en car avec une escorte. De ma fenêtre, je voyais les quartiers où j'allais m'amuser avec les copains. Ça m'a remué. »

Son numéro porte-bonheur

Le numéro 13 invariablement collé dans le dos, il marquera même un but à  Fabien Barthez lors de la série des tirs au but. « L'année où j'ai été repéré, j'avais inscrit 13 buts grâce à  Mohamed Chaouch. Et puis, 13 c'est les Bouches-du-Rhône, donc Marseille. C'est mon numéro porte-bonheur. Mais, depuis que j'ai joué avec le Racing au Vélodrome, je ne rêve plus de l'OM. Je suis devenu amoureux de Strasbourg », dit-il timidement.
Dimanche prochain, il n'ira pas faire pleurer de fierté Malika, sa maman (« Je me forçais à  aller à  l'école pour elle »), Boualem, son père maçon et « Marseillais depuis 40 ans et son départ d'Algérie », et toute sa famille, et ses copains. Il n'ira pas « punir l'OM de ne pas m'avoir vu. »

Passage obligé

Il n'ira pas non plus sacrifier à  la tradition. « Je ne suis pas chrétien, mais un vrai Marseillais a un passage obligé. Quand il part quelque part ou quand il revient à  la maison, il va rendre visite à  Notre-Dame-de-la-Garde. Je le fais toujours et j'y allume quelques cierges », termine Salim Arrache. Strasbourgeois, de Marseille avé l'assent.
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PoY
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Message par PoY »

Au moins il est conscient de son erreur.
Si il est amoureux de strasbourg, il a qu'a prolonger son contrat :wink:
weiki

Message par weiki »

Il faut esperer maintenant que cette petite mésaventure l'a fait réfléchir et lui a ouvert les yeux sur sa situation.
Si il aime tellement le racing,qu'il prolonge!!!!!
allez Salim signe stp!!!!!

:rcs: :rcs: :rcs:
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Maneo
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Message par Maneo »

Quand même un sacré revirement de discours ! C'est bien trop joli pour être 100% sincère mais bon les discours de façade çà  satisfait tout le monde ...
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argueti
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Message par argueti »

Arrache, « l'arrache-coeur »

Prié d'aller refaire ses gammes durant 15 jours en CFA, le jeune attaquant du Racing Salim Arrache, Marseillais de naissance, ratera le déplacement à  l'OM dimanche. La dure leçon a porté.

Il a le sang chaud des méridionaux, aussi chaud que les jambes de feu qui le transforment en véritable bombe sur son aile gauche. Salim Arrache est parfois aussi explosif dans ses réactions que sur une pelouse, aussi difficilement contrôlable lorsqu'il s'emballe hors du terrain que lorsqu'il met le turbo dessus. L'autre week-end, le Marseillais (il y est né le 14 juillet 1982), éloigné des pelouses depuis trois semaines pour une douleur récurrente au petit orteil gauche, est sorti des sentiers battus du football professionnel. « Invité » à  aller soigner son pied douloureux pendant que le Racing était à  Nantes et à  faire du vélo, il s'est présenté en dilettante aux soins. Et Antoine Kombouaré l'a sanctionné. Sentence : 15 jours « d'exil » au centre de formation, d'où il l'avait sorti début novembre. Terriblement déçu d'être privé dimanche du déplacement au Vélodrome où, le 3 janvier, il a, devant les siens, inscrit un tir au but à  Fabien Barthez en Coupe de France, Salim Arrache promet de refaire parler de lui. Mais pour de bien plus louables raisons.

“ Salim, que s'est-il passé l'autre week-end ? ”

Contrairement à  ce qui a été écrit, je suis venu aux soins, mais je me suis dispensé de faire du vélo. Le coach (Antoine Kombouaré) ne m'a pas puni pour rien. Mardi, Marc Keller et lui m'ont convoqué. Ils m'ont dit de prendre mes affaires et de retourner au centre de formation pour 15 jours. Sans chercher d'excuses, j'étais blessé depuis trois semaines. Ce week-end-là , je n'étais moralement pas au mieux. Je n'avais qu'une envie : rentrer vite chez moi pour faire le vide. Je ne me cache pas derrière ça, mais j'étais ailleurs. J'en avais un peu ras-le-bol. Cinq jours plus tard, je me suis retrouvé remplaçant en CFA. Je ne sais pas si c'était le meilleur moyen de me remonter le moral. Ceci dit sans aucun mépris pour la réserve, car je sais ce que je lui dois et d'où je viens.

“ C'était peut-être le meilleur moyen de vous inculquer les devoirs d'un footballeur professionnel… ”

Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'en prends conscience. Ce qui m'arrive fait partie de mon apprentissage. J'ai reçu une gifle, je n'en recevrai pas une deuxième. Je présente mes excuses à  mes partenaires et au coach qui m'a fait confiance. Quelque part, je l'ai trahi. Avec le recul, je me dis que dès qu'il a eu le dos tourné, j'ai fait n'importe quoi. Il a raison à  100 % et je reconnais mes torts à  100 %. Il y a plus grave dans la vie que le petit écart que j'ai commis, mais je n'avais pas à  le faire.

« Marc Keller m'a dit : "Tu es un âne"» :lol:
“ Dimanche en CFA, sur votre tout premier ballon, vous avez offert un but à  Rudy Carlier… ”

(il coupe) J'avais la rage et une revanche à  prendre, car je venais d'en prendre une 2e couche en débutant sur le banc. J'ai montré en une demi-heure, entre autres grâce à  cette passe décisive, que j'étais toujours là  et que je reviendrai plus fort. Samedi, à  l'entraînement avec le CFA, Marc Keller est venu me voir et m'a dit : « Chez les pros, il n'y avait plus que 14 joueurs de champ. Tu ne crois pas que tu avais une carte à  jouer ? Tu es un âne. » Que vouliez-vous que je réponde ? Il a raison. Les deux jours qui ont suivi la sanction, j'étais très énervé. Depuis, je me remets en question. Je veux montrer que j'ai retenu la leçon. Disons que je recule pour mieux sauter et que cette douloureuse expérience va me booster encore plus. Déjà  qu'avant, j'avais envie de tout casser quand j'entrais un quart d'heure…

“ Dimanche, sauf allégement de votre sanction, vous ne serez pas du déplacement chez vous, à  Marseille ? ”

Je vais plutôt aller samedi à  Moulins en CFA. Vous ne pouvez même pas imaginer à  quel point ma déception est immense. Et plus le match va approcher, plus elle va augmenter.

“ Comment votre famille, qui réside toujours là -bas, a-t-elle accueilli votre mise à  l'écart ? ”

Je ne sais que leur dire. J'ai caché la nouvelle à  mon père, mais il a fini par l'apprendre dans « L'Equipe ». Il est déçu et m'en veut. S'il avait été en Alsace, j'aurais entendu parler du pays. Je garde un minime espoir d'aller à  Marseille. Il faudrait une hécatombe, surtout avec les retours de blessure de Coco (Martins) et Cédric (Kanté). J'ai 5 % de chances. Je sais bien que c'est utopique. Mais par tempérament, je ne m'avoue jamais vaincu.

l'Alsace
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FUPERMAN
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Message par FUPERMAN »

Et si son discours était justement lié au fait qu'il ait envie de prolonger? Je m'explique, si ca se trouve, tout le monde s'est fait une mauvaise image du garçon sur la rumeur selon laquelle Salim Arrache serait hyper exigent et tarderait à  prolonger!
Et si le club ne lui avait tout simplement rien proposé? Allez savoir, peut-être que c'est Arrache qui est demandeur, et le club attend d'en voir un peu plus avant de s'engager dans la durée.............je ne saurais pas expliquer autrement les dernieres interviews du joueur.
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Seb T.
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Message par Seb T. »

Il est clair que son état d'esprit peut bloquer pas mal de choses, je me demande si Keller ne fait pas volontairement traîner les choses, j'ai même entendu dire que le centre de formation du club pense que la marge de progression du joueur ne serait pas énorme... :roll:
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