Pascal Janin

Jugez librement nos dirigeants et l'actualité extra-sportive du club
Répondre
Avatar du membre
Bou
Responsable marketing @Directoire
Responsable marketing @Directoire
Messages : 3267
Enregistré le : 7 mai 2005 20:49
Localisation : La Wantzenau

Re: Pascal Janin

Message par Bou »

L'equip.fr a écrit :Pascal Janin, l'entraîneur intérimaire du RC Strasbourg depuis la mise sur la touche de Gilbert Gress, devait rencontrer vendredi soir Philippe Ginestet, l'actionnaire principal du club qui réfléchit à  un éventuel retour à  la présidence du club alsacien. En attendant que celui-ci officialise son choix, l'ancien coach de Brest, assuré de rester en place jusqu'à  la fin du mois d'août, risque de découvrir chaque matin dans les journaux les noms de ses remplaçants potentiels.

Malgré un démenti de Philippe Ginestet, L'Equipe a ainsi maintenu que le club avait manifesté son intérêt pour Laurent Roussey, l'ancien entraîneur des Verts. La piste principale mène toutefois à  un retour de Jean-Pierre Papin, entraîneur du RCS en 2006-2007. «Lire les bruits ne va pas m'affecter plus que ça», dédramatise Pascal Janin dans le quotidien L'Alsace, samedi. «Ça va glisser sur moi. J'ai une mission : faire en sorte que l'équipe aille mieux. Si je parviens à  la faire gagner, peut-être les dirigeants seront-ils tentés de me conserver.»
Je vais te manger !!! (pompompom....)
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: Pascal Janin

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :« L'état d'esprit me convient »

Très mesuré sur le contenu technique de la défaite du RCS à  Laval jeudi (3-2), le coach intérimaire Pascal Janin a en revanche apprécié l'implication mentale de ses joueurs.

Onze buts encaissés en trois matches officiels et autant de défaites, un zéro pointé après deux journées de Ligue 2 : le Racing, supposé candidat à  l'accession en Ligue 1, patine dans la choucroute alsacienne en ce début de saison. Ou dans une épaisse bouillabaisse – comme on veut -, confortant ainsi son surnom de « Marseille de l'Est ».

Avant-hier à  Laval, les Bleus, dotés d'un nouvel entraîneur, Pascal Janin, depuis la veille, ont échoué chez le promu lavallois (3-2). Non sans avoir égalisé à  deux reprises et produit une impression meilleure – à  défaut d'être parfaite – que lors de leurs deux premiers revers. Le coach par intérim reconnaît que « l'état d'esprit (lui) convient » et qu'il « faut le garder. » Il est en revanche plus mesuré sur le jeu développé par ses troupes. « Le résultat n'est pas illogique, même si, avec un peu de réussite (Ndlr : un penalty oublié pour une main de Stinat en fin de partie) et un Jean-Alain Fanchone en meilleure forme (voir ci-contre) , nous aurions pu prendre un point. Nous avons trop de lacunes défensives et les enchaînements offensifs ne m'ont pas plu parce qu'ils n'ont pas existé. Pour l'instant, nous n'avons pas les moyens de voyager comme nous le devrions. »

Une entrevue Janin - Ginestet

L'environnement hostile des derniers jours, avec la terrible passe d'armes qui a opposé les camps Gilbert Gress et Philippe Ginestet, n'a pas aidé le groupe à  préparer dans les meilleures conditions l'expédition mayennaise, comme le dénonçait Quentin Othon après la rencontre. Mais Pascal Janin préfère parler de mayonnaise à  faire monter. « Inconsciemment, les joueurs reçoivent ce qui se passe dans l'entourage. Mais je ne veux, pour ma part, parler que du terrain et de ce que nous pouvons modifier, nous, joueurs et staff. Nous pouvons modifier le contenu de nos prestations et nous ferons d'autant plus facilement abstraction de ce sur quoi nous n'avons pas de moyens d'action que les résultats viendront. Aujourd'hui, j'estime que le contenu n'est pas suffisant pour réclamer des points. En ce moment, nous sommes douteux dans tout ce que nous entreprenons. C'est mon rôle, durant la mission qui m'est assignée jusque fin août, de faire retrouver au groupe le chemin de la victoire. »

Cette vision, exposée sur un ton posé et avec des mots choisis, Pascal Janin devait la transmettre hier soir à  l'actionnaire majoritaire Philippe Ginestet. Pour la première fois en effet, les deux hommes devaient se rencontrer en tête à  tête. « Je veux surtout faire connaissance avec lui », disait l'homme d'affaires avant l'entrevue. « Depuis son arrivée, je n'ai jamais eu de vraie discussion avec Pascal. »

Lui a-t-il dit qu'il le laisserait Å“uvrer en paix jusqu'au terme de son contrat d'objectif à  la fin du mois ? « Pour le lui dire, il faudrait que j'ai moi-même donné mon accord pour reprendre la présidence », anticipait-il.

En attendant que Philippe Ginestet officialise son choix, P. Janin risque de découvrir chaque matin dans les journaux les noms de ses remplaçants potentiels (voir ci-dessous). « Lire les bruits ne va pas m'affecter plus que ça », dédramatise-t-il, serein, « ça va glisser sur moi. J'ai une mission : faire en sorte que l'équipe aille mieux. Si je parviens à  la faire gagner, peut-être les dirigeants seront-ils tentés de me conserver. »

Il disposait de quatre matches pour convaincre. Après l'échec de jeudi à  Laval, il lui en reste trois, mardi contre Arles-Avignon, vendredi à  Ajaccio et le 28 face à  Sedan. Ça semble peu. Au Racing, c'est presque beaucoup.

Stéphane Godin
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: Pascal Janin

Message par argueti »

DNA a écrit :Janin reste serein

Il a été propulsé en première ligne dans le sillage de la crise ouverte intervenue la semaine passée. Son baptême du feu sur le banc strasbourgeois a correspondu à  un échec, mais Pascal Janin ne se démonte pas : il se consacre à  un mois d'août crucial avec un riche héritage en bandoulière.

Commencer sa carrière d'entraîneur au Racing vaut tous les gilets pare-balles, visiblement. Débarqué dans l'ombre de qui vous savez, au mois de juin dernier, Pascal Janin, même dans les scenarii les plus insensés, ne pouvait envisager jouer aux entraîneurs décisionnaires aussi rapidement. Son parcours de technicien lui a valu de fréquenter avec plus d'assiduité l'ombre des écoles de foot, que les lumières des caméras. Mais dans le fond, il n'a rien contre les lumières des caméras. Depuis cinq jours, le voilà  en première ligne, concrètement entraîneur du Racing, alors qu'il ne l'était que théoriquement pour couvrir de ses diplômes et de son âge moins canonique (53 ans) le détenteur du pouvoir sportif.

Des débuts d'entraîneur dans un Racing en ruines

Gilbert Gress a dégoupillé et Pascal Janin a désormais la charge d'un groupe professionnel en charpie, volontaire en Mayenne mais toujours malade au point d'enchaîner une 3e défaite en trois matches officiels. « Les histoires d'entraîneur, c'est comme les histoires d'amour, ça se termine mal », a-t-il souri hier matin, interrogé sur sa seule expérience à  ce niveau, de dix mois, à  Brest, éconduit en octobre 2007 après avoir assuré le maintien en juin. Pour lui, il faut croire qu'elles commencent également dans la douleur et les larmes. Ses débuts sur un banc interviennent dans un Racing en ruines. C'était en 1988-1989 et Strasbourg allait vivre trois années de D2. « Après une bonne saison à  Abbeville, Dogliani m'avait fait venir, parce que je correspondais sans doute au profil idéal de 2e gardien, derrière Philippe Flucklinger, explique celui qui, à  ses heures perdues, se plaît à  arpenter quelques greens. En fait, je n'ai été que six mois au Racing en tant que joueur, j'ai laissé la place à  Franck Kientz. » La période lui a néanmoins laissé le « loisir » tout relatif de goûter à  l'irrépressible agitation du foot à  la mode alsacienne. Sur les cinq matches qu'il dispute dans les cages du Racing, il y a le funeste déplacement à  Sochaux. « Les quatre premiers matches n'avaient pas été mauvais, mais à  Bonal, c'est vrai, il y a eu un corner direct », rappelle-t-il sans se défausser. La défaite (3-0) qui s'ensuivit, combiné à  un nul de Caen à  Bordeaux, envoie le Racing en barrage face à  un Brest qui ne laisse pas passer l'occasion d'accéder à  l'élite. C'est au centre de formation strasbourgeois qu'il embrasse une nouvelle carrière dans la foulée. « Comme souvent ici, les choses se sont précipitées », s'amuse à  constater celui qui a pu encore le remarquer ces temps-ci. Adjoint de Léonard Specht, bientôt promu à  la tête des pros, il se retrouve aux manettes de la formation, entraîne la réserve, contribue à  l'épanouissement de la génération Dacourt, Ismaël, Djetou, bientôt champion de France des 17 ans sous la houlette de Jacky Hartstreissel. Son profil de formateur se précise, son apprentissage se poursuit sur un mode express. « Je suis passionné par le métier, je me suis toujours intéressé aux joueurs que l'on me confiait, précise-t-il en guise de motivation. Le but, c'est de développer des qualités individuelles en prouvant sa capacité à  jouer avec les autres. En ce sens, il me semble normal d'être plus exigeant avec un garçon doué qu'avec un autre. » La méthode fait ses preuves en Alsace. Il s'inspire de moult techniciens, placés sur le banc éjectable chez les pros, « Kasperczak, Gress, Jeandupeux » et quelques autres, fréquentés en tant qu'adjoint par la suite (Kombouaré, Hasek). « Je me suis construit grâce aux autres », souligne le père de trois enfants. Tout récemment, il a donc pu se construire une nouvelle expérience avec l'écroulement du système Gress, à  l'ombre de la Meinau, entre une préparation cahoteuse et deux matches de compétition ratés. « Le jeu n'a pas changé mais l'environnement du joueur si, constate celui qui aussi pu s'en rendre compte en tant qu'entraîneur des gardiens au Racing de 2002 à  2004 et avant au centre de formation de Metz (de 1995 à  2001). Quand un pro sent un peu moins de confiance, il téléphone à  son agent. »

Il n'a pas hésité à  écarter Adebayor

Il y a de la civilité dans le style un tantinet british de celui qui assure la 56e ère technique depuis les débuts pros du Racing. Mais derrière un bouc toujours soigné sur un visage égal, il y a aussi du caractère. Il n'a pas hésité à  quelques jours de la finale de Gambardella 2001 à  écarter Emmanuel Adebayor de son groupe de minots messins pour aborder une échéance finalement victorieuse. Il continue de juger bancal l'organigramme en vigueur à  la tête du club strasbourgeois. Il porte un regard lucide sur le groupe dont il a la charge. « Après l'exploit de Boulogne, il est compliqué de dire qui est capable de monter ou qui ne l'est pas, considère-t-il. L'équipe du Racing vaut mieux que ce début de championnat, mais, après, qu'elle soit armée pour lutter, c'est moins sûr ». Janin ne se projette pas bien loin. La casquette vissée sur un crâne dégarni, il opte pour le terre-à -terre et le triptyque de matches qu'il vivra en tant que coach en chef (Arles-Avignon mardi, le déplacement à  Ajaccio vendredi, l'accueil de Sedan le 28 août). « L'objectif, c'est de faire en sorte que les joueurs fassent bien ce qu'ils savent faire. C'est un ingrédient essentiel pour avoir une chance d'avoir des résultats. Jusqu'à  présent, c'était désordonné et les joueurs ne savaient plus comment s'y prendre et, dans ces cas-là , ils peuvent perdre pied. » Doté de son gilet pare-balles, Janin va tenter de leur apprendre à  nager.

L'entraîneur en chef a donné les orientations quant à  d'éventuels recrutements. A ses yeux, il s'agit de se tourner vers un défenseur central et un attaquant en mesure de jouer en profondeur pour bonifier le groupe dont il dispose.

François Namur
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: Pascal Janin

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Janin, homme posé

Alors que son prédécesseur, Gilbert Gress, soufflait le show, le coach intérimaire du RCS, Pascal Janin, s'appuie sur un discours mesuré et rafraîchissant. Morceaux choisis.

À chacun sa méthode. Là  où Gilbert Gress monopolisait l'attention avec sa personnalité forte et cassante, Pascal Janin, qui l'a remplacé pour un intérim programmé jusque fin août – et plus si affinités – préfère s'effacer derrière la mission qui lui a été assignée. Jeudi, le coach intérimaire a entamé son mandat par une courte défaite chez le promu lavallois (3-2). La 3 e en 3 sorties officielles. Mais il a déjà  tourné la page, pour mieux préparer les deux rencontres de cette semaine, demain à  la Meinau contre Arles-Avignon et vendredi (20 h) à  Ajaccio. Pour lui, le compte à  rebours a commencé. Mais l'ex-adjoint ne s'en formalise pas. Son discours ressemble à  s'y méprendre à  celui d'un bâtisseur.

Ses conceptions. « Ma longue expérience de formateur s'est toujours construite sur une idée force : développer les qualités individuelles des joueurs, mais surtout en faire des créateurs du collectif. Tout le monde doit se mettre au service du système. »

L'instabilité à  Strasbourg. « C'est regrettable pour le Racing, mais je me suis construit grâce aux coaches que j'y ai connus : Kasperczak, Banide, Specht, Gress, Hasek, Kombouaré, mais aussi Muller à  Metz. Je leur ai piqué, à  chacun, certains de leurs préceptes. »

Les bouleversements de la semaine passée. « Gilbert Gress n'a pas changé d'attitude. Ce qui a évolué, ce sont les joueurs et leur environnement. Sans compter que le fonctionnement du club, avec un président (Specht) qui n'avait pas les pleins pouvoirs, ne pouvait pas mener très loin. »

Son statut. « C'est une chance de pouvoir exercer sa passion et son métier quand tant de collègues cherchent un poste. A travers cet intérim, mes compétences sont sollicitées. Je pars du principe que les joueurs ont tous envie de gagner, mais qu'à  certaines périodes compliquées, ils ne savent plus comment s'y prendre. C'est mon rôle de leur redonner les clefs.»

La montée. « Aujourd'hui, nous ne sommes pas armés pour la jouer. Mais nous valons mieux que nos résultats. Si nous pouvons faire prendre la mayonnaise, nous ne savons pas où ça peut nous mener. Avec de bons ingrédients, nos chances d'obtenir des résultats seront plus grandes.»

Les renforts à  venir. « Pour jouer le haut de tableau, nous avons besoin de trois défenseurs axiaux chevronnés. Pour l'instant, nous n'en comptons que deux (Ndlr : Steven Pelé et Milovan Sikimic). Nous en cherchons un et nous cherchons aussi un attaquant de rupture, qui donne de la vitesse à  notre jeu. C'est un profil dont nous ne disposons pas. Mais il faut que ces deux joueurs soient des trouvailles intéressantes. »
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
Pinon
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 10710
Enregistré le : 7 juin 2004 21:45
Localisation : Illkirch
Contact :

Re: Pascal Janin

Message par Pinon »

Je le répète mais le discours de Janin est pas mal du tout ... j'aimerais beaucoup le voir rester et le laisser faire ses preuves avec cette équipe ... comme il le dit, c'est un formateur et il hésitera pas à  lancer des jeunes du centre si il le faut ... de bon augure pour le suite, surtout qu'il connait bien la maison Racing :!:
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
Manu
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 10821
Enregistré le : 19 août 2002 16:52

Re: Pascal Janin

Message par Manu »

Il lui faut une belle victoire ce mardi enchainé d'un bon résultat pour le prochain match...
Avatar du membre
supppourtjs
Entraineur@Staff
Entraineur@Staff
Messages : 2332
Enregistré le : 15 août 2006 9:17
Localisation : saverne

Re: Pascal Janin

Message par supppourtjs »

Pourquoi chercher ailleurs si lui convient, réponse dans les jours à  venir.
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: Pascal Janin

Message par argueti »

Pinon a écrit :Je le répète mais le discours de Janin est pas mal du tout ... j'aimerais beaucoup le voir rester et le laisser faire ses preuves avec cette équipe ... comme il le dit, c'est un formateur et il hésitera pas à  lancer des jeunes du centre si il le faut ... de bon augure pour le suite, surtout qu'il connait bien la maison Racing :!:
Tout à  fait. Hélas seul les résultats du terrain comptent ...
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
Seb T.
Responsable marketing @Directoire
Responsable marketing @Directoire
Messages : 4957
Enregistré le : 21 avr. 2003 16:44
Localisation : Bangkok - Luxembourg

Re: Pascal Janin

Message par Seb T. »

Je ne crois pas en Janin, j'espère me tromper...
Mieux vaut une bière qui fait pisser qu'une femme qui fait chier (P. Heineken)
Avatar du membre
Tormentor2
Vétéran@Pro
Vétéran@Pro
Messages : 673
Enregistré le : 28 juin 2003 23:31
Localisation : Orléans

Re: Pascal Janin

Message par Tormentor2 »

J'aime bien son discours aussi... ça va être compliqué pour lui compte tenu qu'il n'a choisi aucun joueur, n'a aucun pouvoir et n'a que trois matchs pour convaincre ! Ça serait peut-être bien de lui laisser jusqu'à  décembre pour faire ses preuves.
Second is the first looser
Répondre