[Ex] Ulrich Le Pen
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Le point fort de Le Pen est sa capacité à délivrer des caviars ! Il avait fait 10 passes décisives avec Lorient en 6 mois avant de partir en Angleterre...n attendez pas de lui qu il marque 15 buts mais plutôt le nombre de buts qu il amène et pour cela il est indispensable...Par contre c est vrai qu il marche beaucoup au mental et que c est peut être son point faible...
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
- argueti
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Ulrich Le Pen
Ne l'appelez pas Sauveur
Ulrich Le Pen : « Que l'on parle de moi ou pas me passe au dessus de la tête. Ce qui compte, c'est l'équipe... »
Trois mois que ça dure. Trois mois qu'Ulrich Le Pen permet au Racing de faire flotter son embarcation. Samedi, il a fêté son retour avec son troisième doublé de la saison.
Il a, depuis longtemps, battu son record de buts marqués en L1. Il était de 3, et il date de la saison passée. « J'avais inscrit 12 buts avec Laval, mais c'était en Ligue 2. » Et ça remontait à la saison 1997-1998, presque une éternité.
Il aura attendu d'avoir 30 ans pour se découvrir buteur. « Non, non, je ne le suis pas, dit-il en secouant sa tête. Il y a simplement des périodes comme ça où tout ce que tu tentes réussit. Je ne me l'explique pas. C'est comme ça. »
8 sur 17
Pas buteur donc, Ulrich Le Pen déteste le surnom de Sauveur qu'on tente vainement de lui affubler. « Je suis heureux de marquer ou de faire marquer, mais je ne cherche pas la publicité. Que l'on parle de moi ou pas me passe au dessus de la tête. Ce qui compte, c'est l'équipe », assure le Breton du Racing.
Il n'empêche, en onze journées, les Strasbourgeois totalisent 17 buts, dont huit pour lui seul. Sans oublier trois passes décisives dans la même période. « C'est peut-être le fait du hasard, tente-t-il d'avancer comme argument. Demain, ce sera à Niang, à Chapuis ou à un autre de connaître une période comme celle que je vis. Quand on regarde mes chiffres, je fais peut-être ma meilleure saison sur un plan comptable, de pure efficacité. Mais je pense avoir déjà été plus régulier. »
Au jour le jour
Sans se prendre la tête, sans trop vouloir se poser de questions - « Je me les poserai quand mes jambes me réclameront d'arrêter et j'en suis loin » -, Ulrich Le Pen avance tranquillement, avec un brin de philosophie en tête. « Carpe Diem, souffle-t-il. Je vis au jour le jour. Si ma réussite s'arrête demain et qu'un autre joueur prend le relais, je serai content. »
Un positionnement plus haut sur le terrain, une liberté de manoeuvre plus grande peuvent expliquer cette période euphorique. « Je me suis souvent cantonné dans un rôle d'ailier gauche pur. Aujourd'hui, je suis plus près de la surface. On m'a aussi responsabilisé en me faisant tirer les penalties. Et j'adore mon côté gauche. J'ai un champ d'action plus large. Mais, avant de penser à ma propre partition, je pense à l'équipe. C'est important d'aller aider le copain à défendre », lance-t-il avec son indécrottable et indémodable humilité.
Enervé...
Alors, bien sûr, il souffre de la situation actuelle du Racing qui ne surnage qu'à force de réactions. « On entre sur le terrain avec la peur de mal faire », concède-t-il. Il concède également qu'il n'est pas un rameuteur dans le vestiaire. « Ce n'est pas dans ma nature de parler avant un match. De donner des conseils. Chacun sa méthode. Moi, je me concentre et je me motive seul, en silence. J'attends d'être sur le terrain pour parler », termine-t-il avec le sourire.
Là , M. Piccirillo l'a aidé à s'énerver. « On parle du penalty qu'il nous a accordé, mais on oublie de dire que Traoré me retient par le maillot sur le premier but niçois », reprend Ulrich Le Pen en haussant le volume de sa voix. Il récoltera même une carte jaune pour avoir ironiquement applaudi l'arbitre après une énième faute (sifflée celle-là ) de Traoré. « Je l'ai nargué, il m'avait mis les boules », se contente-t-il de juger.
Proches et poches
Après son expérience malheureuse à Ipswich - « J'aurais eu des regrets de ne pas franchir le pas, mais j'ai regretté de l'avoir franchi » -, Ulrich Le Pen est Alsacien et définitif. « J'ai préféré faire le bonheur de mes proches que celui de mes poches », répète-t-il à l'infini.
Ulrich Le Pen : « Que l'on parle de moi ou pas me passe au dessus de la tête. Ce qui compte, c'est l'équipe... »
Trois mois que ça dure. Trois mois qu'Ulrich Le Pen permet au Racing de faire flotter son embarcation. Samedi, il a fêté son retour avec son troisième doublé de la saison.
Il a, depuis longtemps, battu son record de buts marqués en L1. Il était de 3, et il date de la saison passée. « J'avais inscrit 12 buts avec Laval, mais c'était en Ligue 2. » Et ça remontait à la saison 1997-1998, presque une éternité.
Il aura attendu d'avoir 30 ans pour se découvrir buteur. « Non, non, je ne le suis pas, dit-il en secouant sa tête. Il y a simplement des périodes comme ça où tout ce que tu tentes réussit. Je ne me l'explique pas. C'est comme ça. »
8 sur 17
Pas buteur donc, Ulrich Le Pen déteste le surnom de Sauveur qu'on tente vainement de lui affubler. « Je suis heureux de marquer ou de faire marquer, mais je ne cherche pas la publicité. Que l'on parle de moi ou pas me passe au dessus de la tête. Ce qui compte, c'est l'équipe », assure le Breton du Racing.
Il n'empêche, en onze journées, les Strasbourgeois totalisent 17 buts, dont huit pour lui seul. Sans oublier trois passes décisives dans la même période. « C'est peut-être le fait du hasard, tente-t-il d'avancer comme argument. Demain, ce sera à Niang, à Chapuis ou à un autre de connaître une période comme celle que je vis. Quand on regarde mes chiffres, je fais peut-être ma meilleure saison sur un plan comptable, de pure efficacité. Mais je pense avoir déjà été plus régulier. »
Au jour le jour
Sans se prendre la tête, sans trop vouloir se poser de questions - « Je me les poserai quand mes jambes me réclameront d'arrêter et j'en suis loin » -, Ulrich Le Pen avance tranquillement, avec un brin de philosophie en tête. « Carpe Diem, souffle-t-il. Je vis au jour le jour. Si ma réussite s'arrête demain et qu'un autre joueur prend le relais, je serai content. »
Un positionnement plus haut sur le terrain, une liberté de manoeuvre plus grande peuvent expliquer cette période euphorique. « Je me suis souvent cantonné dans un rôle d'ailier gauche pur. Aujourd'hui, je suis plus près de la surface. On m'a aussi responsabilisé en me faisant tirer les penalties. Et j'adore mon côté gauche. J'ai un champ d'action plus large. Mais, avant de penser à ma propre partition, je pense à l'équipe. C'est important d'aller aider le copain à défendre », lance-t-il avec son indécrottable et indémodable humilité.
Enervé...
Alors, bien sûr, il souffre de la situation actuelle du Racing qui ne surnage qu'à force de réactions. « On entre sur le terrain avec la peur de mal faire », concède-t-il. Il concède également qu'il n'est pas un rameuteur dans le vestiaire. « Ce n'est pas dans ma nature de parler avant un match. De donner des conseils. Chacun sa méthode. Moi, je me concentre et je me motive seul, en silence. J'attends d'être sur le terrain pour parler », termine-t-il avec le sourire.
Là , M. Piccirillo l'a aidé à s'énerver. « On parle du penalty qu'il nous a accordé, mais on oublie de dire que Traoré me retient par le maillot sur le premier but niçois », reprend Ulrich Le Pen en haussant le volume de sa voix. Il récoltera même une carte jaune pour avoir ironiquement applaudi l'arbitre après une énième faute (sifflée celle-là ) de Traoré. « Je l'ai nargué, il m'avait mis les boules », se contente-t-il de juger.
Proches et poches
Après son expérience malheureuse à Ipswich - « J'aurais eu des regrets de ne pas franchir le pas, mais j'ai regretté de l'avoir franchi » -, Ulrich Le Pen est Alsacien et définitif. « J'ai préféré faire le bonheur de mes proches que celui de mes poches », répète-t-il à l'infini.
Modifié en dernier par argueti le 18 août 2004 13:20, modifié 1 fois.
L'histoire est en marche ...
- Maneo
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Tant qu'il nous claquera 2 buts par match on dira pas que c'est un sauveur.
Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
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- Seb T.
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Il faut reconnaître qu'il a mis près de trois mois pour démarrer son championnat...
Maintenant, il est en pleine bourre et c'est tant mieux...
Mais en aout et septembre, il était très très très loin de son niveau de jeu actuel...
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Mais en aout et septembre, il était très très très loin de son niveau de jeu actuel...
Mieux vaut une bière qui fait pisser qu'une femme qui fait chier (P. Heineken)
- Frantz
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Le travail Seb T, le travail.
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