Marc Keller

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solari1
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Re: Marc Keller

Message par solari1 »

En tout cas la multipropriété est vraiment à la mode.
Le milliardaire serbe Dragan Solak, propriétaire du FC Southampton, va prendre possession du FC Valenciennes.
Tenor
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Re: Marc Keller

Message par Tenor »

Celticmen a écrit : 10 juin 2023 17:05 Matt67 dira que je ne comprends rien au foot moderne, je suis trop vieux pour comprendre cela. :mrgreen:
ben les vieux ne comprennent rien au foot c'est bien connu, quoique le gestion devient de plus en plus compliquée, mais le reste ... ;)

faudra m'expliquer que si tous les clubs cherchent et mettent beaucoup plus de moyens financiers d'année en année, il restera toujours un classement de 1 à 18 ;
quel est alors le changement si les objectifs ne sont pas atteints ? on en mettra davantage au pot la saison d'après et toujours plus ? :lol:
Celticmen
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Re: Marc Keller

Message par Celticmen »

Ceci n'a rien à voir avec le racing , mais indirectement quand même.
Vu sur le forum de Lyon au sujet de Textor.
Je précise avant de commencer que ce post n'est pas une critique (ou en tout cas pas encore sans savoir de quoi il en retourne).

J'ai bien du mal à comprendre le principe évoqué et ce que ça signifie pour Lyon...

J'ai compris qu'on allait investir dans des joueurs 12 à 15 apparemment pour ensuite les prêter à botafogo (peut-être aussi ailleurs) afin que les 4 meilleurs puissent venir grossir nos rangs... je grossis peut-être un peu le trait...
ceci dans le but l'aider botafogo qui n'aurait plus d'argent et d'aider Lyon à prendre de bons joueurs une fois aguerri dans le championnat brésilien...

Ce que je ne comprends pas trop c'est ce que vient faire l'histoire du "un joueur qui vient en Europe prend de la valeur". Est-ce que ça signifie que ces joueurs vont tous passer sous notre blasons à un moment pour pouvoir les vendre plus cher ? Du trading quoi...mais avec des jeunes brésiliens...
Voici une autre forme ce pourquoi Textor, Boehli investissent dans le foot..
Foot moderne quoi..
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Kaniber
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Re: Marc Keller

Message par Kaniber »

dna a écrit :Marc Keller, président du Racing : « Strasbourg mérite d’aller un peu plus haut »
Marc Keller et les actionnaires du Racing ont franchi le pas : ce jeudi 22 juin, le club est passé sous contrôle américain. Un accord a été trouvé avec le consortium d’investisseurs BlueCo qui a racheté Chelsea en 2022. Les capitaux supplémentaires doivent permettre de poursuivre son développement.
Il ne le sait peut-être pas, mais au moment de signer son contrat dans les bureaux de la Meinau, ce jeudi après-midi, Steven Baseya (18 ans), juvénile défenseur central venu de l’AS Nancy-Lorraine, s’est engagé avec un club qui a tout juste changé de dimension. Le Racing alsacien, celui que Marc Keller avait repris en CFA voilà onze ans et un jour, vient de passer sous pavillon américain.

Tout juste revenu de Paris, où il a exposé les nouveaux éléments de l’actionnariat à la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le président âgé de 55 ans revient sur la genèse de ce passage de témoin et évoque les nouvelles ambitions d’un club qu’il « aime profondément » et qu’il continuera à diriger au quotidien, même s’il n’a plus les clés du coffre-fort. Entretien.
Quel sentiment prédomine au moment de passer la main ?
Aujourd’hui, je ressens de l’émotion et de la fierté au moment de tourner cette page importante du club et en mesurant le chemin parcouru depuis la reprise, rapide et un peu imprévue, avec les chefs d’entreprise locaux (le 21 juin 2012, Ndlr).

Je ne vais pas refaire toute l’histoire, mais j’ai quelques flashes bien présents à l’esprit : les montées obtenues contre Raon-l’Étape, puis à Belfort, le train bleu vers Mulhouse, les derbies contre Colmar, le retour dans le monde pro, notre folle victoire contre le PSG (2-1, le 2 décembre 2017), le maintien contre Lyon la même saison, la Coupe de la Ligue, et jusqu’au maintien qu’il a fallu arracher ce printemps…
« Le statu quo aurait été une erreur »
Pour remonter la pente, on s’est appuyés sur trois piliers : un club sain financièrement, une gouvernance stable et apaisée pour que l’on ne parle du Racing que sur le terrain et, le plus important à mes yeux, l’ancrage territorial. Pour reconstruire, il fallait partir de la base, la ville, notre région. Voilà, on a vécu onze années fantastiques, un véritable conte de fées, à l’exception de la saison interrompue par le Covid (2019-2020).

J’ai une grande reconnaissance pour tous ceux qui ont contribué à cette aventure, mais cela ne devait pas nous empêcher de réfléchir à la suite.
Qu’est ce qui vous a convaincu de chercher de nouveaux investisseurs ?

Je vous ai parlé de la période d’ascension et de reconstruction. Ensuite il y a eu la consolidation, avec ces six saisons de rang en Ligue 1. Mais depuis deux ou trois ans, j’ai le sentiment que l’on était au maximum de nos capacités.

On pourra toujours dire que l’on a un stade plein, un formidable projet de rénovation avec les collectivités, soixante-cinq millions d’euros de budget et que l’on fait partie des clubs les mieux gérés.

Le constat, c’est que malgré tous ces bons points, on n’a que la treizième masse salariale de l’élite. Pour passer par exemple à la huitième, il faudrait augmenter notre budget de vingt millions. Or c’est un risque que l’on ne prendra pas, ni moi, ni les actionnaires actuels.

Quel a été l’élément déclencheur ?

Quel a été l’élément déclencheur ?
C’est une combinaison de facteurs. D’abord le passage de la Ligue 1 de vingt à dix-huit clubs. Ensuite la nouvelle répartition des droits TV, où les droits internationaux vont prendre une part prépondérante, non plus attribués en fonction de la notoriété, mais en fonction de la présence en Coupe d’Europe. Enfin, l’arrivée d’investisseurs qui viennent renforcer nos concurrents. Aujourd’hui, huit clubs français appartiennent déjà à des gens très fortunés…

J’ai évoqué la situation en assemblée générale du Racing. Nous, club traditionnel et familial, nous allions devoir être compétitifs face à une concurrence beaucoup plus féroce. Tout le monde était unanime pour y réfléchir. Et depuis un an, on s’est organisé pour passer à l’action.

Comment avez-vous procédé ?

On s’est rapproché de la banque d’affaires Centerview et on a structuré notre démarche avec Sport Value , qui nous accompagne depuis la reprise du club. Notre avantage, c’est de ne pas subir la situation, puisqu’il n’y avait aucune urgence financière.

Mais le statu quo aurait été une erreur. Il fallait donc se projeter vers un nouveau développement, avec un peu plus d’ambition. On devait essayer, parce que Strasbourg mérite d’aller un peu plus haut.

« Leurs investissements ne sont pas adossés à de la dette, mais au capital »
Quels ont été vos critères de recherche ?

On voulait un candidat avec des moyens très importants, ayant la volonté d’investir dans le club, mais sans l’endetter. L’idéal, c’était qu’il a une expérience dans le sport et qu’il souhaite s’appuyer sur les fondations, les valeurs et les gens en place. On a eu plusieurs contacts, mais le consortium BlueCo s’est imposé parce qu’il a répondu à nos critères.
Quels sont les arguments qui vous ont convaincu ?

Avant tout, leur volonté d’investir dans notre projet, à tous les niveaux : les équipes, l’Académie, le club en général.

Ils croient au potentiel du sport. Surtout, leurs investissements ne sont pas adossés à de la dette, mais au capital de BlueCo.
Leur première saison à Chelsea n’a pas été couronnée d’un franc succès…

Par expérience, je sais que dans le foot, on a besoin de temps, et ça ne fait qu’un an qu’ils sont venus dans le foot…

Pourquoi ont-ils choisi Strasbourg ?

Pour eux, c’est une ville forte, européenne, belle, ce qui compte aux yeux des Américains. Leur vision se situe à long terme.

Si l’Angleterre est le top niveau pour eux, la France est un championnat dynamique qui peut encore être développé pour créer de la valeur. Et l’audit du Racing a été facile à réaliser. Le club n’a pas de problème…

Justement, quel est le prix du Racing ?

On ne parlera pas de chiffres. Mais vous verrez rapidement, à travers les investissements à venir, que le projet est ambitieux.
Quel sera votre rôle dans le nouvel organigramme ?

Les investisseurs veulent s’appuyer sur une direction qui a porté le club. Et ils souhaitent que je reste président.
Que pouvez-vous dire pour rassurer les supporters ?

Je garde les commandes et on va continuer à travailler avec les équipes en place. Nous aurons plus de moyens pour réaliser nos projets.

On ne deviendra pas une succursale de Chelsea. La volonté des actionnaires, c’est d’avoir deux clubs ambitieux avec une gestion indépendante, un peu sur le modèle de Leipzig et Salzbourg (détenus par Red Bull). J’ai le sens des responsabilités, j’ai tout donné pour ce club que j’aime profondément. Il fallait trouver des gens qui partagent notre vision pour l’avenir. On est d’accord sur l’orientation. Maintenant, il faut réussir la suite pour que le Racing puisse continuer à progresser.
Quel entraîneur et quelle équipe verra-t-on à la reprise ?
Après la signature, Frédéric Antonetti a été la première personne que j’ai appelée. Il a fait du très bon travail et nous lui en sommes reconnaissants. Maintenant, je vais le voir rapidement pour faire le point (il reste un an de contrat au technicien corse). Pour l’équipe, ça va être le gros chantier de l’été. Mais il a fallu faire les choses dans l’ordre : d’abord l’actionnariat, maintenant on passe en phase opérationnelle pour le sportif.
Qui sont les actionnaires américains ?


Le Racing a été racheté en totalité par BlueCo , consortium d’investisseurs réunis l’an dernier dans le but d’acquérir le club londonien de Chelsea et soutenu par le puissant fonds américain Clearlake, « un des dix plus grands au monde » en matière de capital-investissement, aux dires de Marc Keller.

Le président strasbourgeois a traité en direct avec Behdad Eghbali (47 ans), Libano-Américain qui a cofondé la société en 2006 (672e fortune au monde estimée, selon Forbes, à 4,3 milliards de dollars).

Les autres investisseurs de BlueCo sont Todd Boehly (49 ans), à la tête de la 517e fortune au monde (5,3 milliards de dollars), Hansjörg Wyss (86 ans), Suisse installé à Boston (564e fortune au monde, 4,9 milliards de dollars) et Mark Walter (63 ans), grand patron de Guggenheim Partners basé à Chicago (520e fortune au monde, 5,3 milliards de dollars).
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Re: Marc Keller

Message par Matt67 »

Ce président est vraiment à la hauteur des espoirs que les supporters attendent pour que le club gravit les paliers.
Bravo à lui !
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Re: Marc Keller

Message par Keating »

Pour moi il reste trop flou... On ne comprend pas ce qu'il a dit à Antonetti...Est-ce qu'il veut le garder ou non ?
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Re: Marc Keller

Message par Matt67 »

Dans l'équipe ou RMC ( :oops: )il est indiqué que FA est très fatigué de la mission commando et qu il va rencontrer MK rapidement.
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
solari1
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Re: Marc Keller

Message par solari1 »

Oui, en lisant cette interview, on pourra être seduit, et voir les choses positivement.
On peut comprendre qu'il souhaite que le Racing ait la possibilité de gravir les échelons dans le futur.
Avoir plus d'ambitions.
Le côté club frères, mais aux gestions indépendantes est aussi rassurant.

Après, côté bémol :
Keller a raison de rappeler le conte de fée de la reconstruction du club, dont il est l'artisan principal.
En cela, on pourra lui être reconnaissant.
Mais, la saison difficile qui vient de s'achever, est en grande partie de sa faute.
Il ne l'assume pas, avançant même ce maintien comme une réussite.
Si le Racing se doit d'être ambitieux, comme il l'affirme justement, c'est aussi et surtout lui qui est ambitieux.
C'est pas une tare, au contraire, mais il faut l'assumer maintenant.
Fini le côté équipe en reconstruction.
Fini le club surprise avec un budget modeste.
Il va falloir assumer des objectifs plus ambitieux sans se cacher.
A partir de maintenant, Keller et son équipe ne font plus le même métier.
Enfin, je souris un peu en lisant de sa part que Chelsea avait choisi Strasbourg.
Faux, Strasbourg n'était pas le premier choix.
Lyon, Bordeaux et Sochaux avaient été sollicités avant le Racing.
Pour à chaque fois un refus.
Ça pose quand-même question.

Espérons que ce projet puisse être fructueux.
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Re: Marc Keller

Message par Kaniber »

Moi je me pose juste une simple question, est-ce que MK a encore son mot à dire, ou il est là juste pour la galerie.
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Re: Marc Keller

Message par fan_racing »

Quand on voit comment ça s'est passé à Chelsea ou plus récemment à Lyon avec un autre investisseur américain, on pourrait être tenté de penser que ce que Keller avance/espère aujourd'hui ne pèsera pas lourd dans 6 mois si le nouveau "Conseil d'administration" change d'avis.

Maintenant, quand Boehly a débarqué à Chelsea, il a commis l'énorme erreur de s'autoproclamer directeur sportif et de faire n'importe quoi dans la foulée, ce qui l'a obligé à changer de stratégie et à se mettre en retrait des fonctions sportives. Et aussi à lâcher plein de fric pour essayer de corriger (veinement) le tir.
On peut espérer vivement qu'il ne commettra pas la même erreur à Strasbourg.
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