[Ex] Fabrice Ehret
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j'espere qu'il ira assez loin car des gens pas motivé et qui ne se donne pas a fond ca n'a rien a foutre sur un terrain, il qu'il essaye le ski ou le ping pong c'est peut etre plus pour lui qui ne sait pas ce que c'est qu'un collectif !!!!
Du Football dans mes veines
Le RC Strasbourg dans mon coeur
Les ciels et blancs seront vainqueurs
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Fabrice Ehret - Plus vers l'avant, que vers l'arriere ...
Je pense que faire jouer Ehret en lateral est pas la meilleure solution il est trop porté sur l'avant et laisse beaucoup trop d'espace....
- Hans
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La dernière envie d'Ehret
S'il vit (peut-être) ses dernières semaines à Strasbourg, Fabrice Ehret dit vouloir tout donner au club qui l'a révélé. Et ne pas rater son éventuel départ.
Il y a trois semaines, Fabrice Ehret avait été prié, avec cinq autres joueurs du Racing (Arrache, Chapuis, Dorsin, Fernandez et Moukouri), de rester à Strasbourg pendant que ses coéquipiers allaient préparer le match de Bordeaux au Cap-Ferret. « Je veux des morts de faim », avait justifié Antoine Kombouaré pour expliquer sa décision.
« Ça a été dur, mais j'ai accepté ma situation. Elle fait partie des aléas du métier. Il ne servait à rien de polémiquer, de faire la gueule ou de m'enfouir la tête dans le sable, répond aujourd'hui Fabrice Ehret. C'est toujours au joueur de montrer et de prouver qu'on a tort de se passer de ses services. De toute manière, la porte n'a jamais été claquée. »
Retour aux affaires
Et puis, il est revenu. A remplacé Guillaume Lacour après 75 minutes face à Lyon sur le côté gauche. Face à Lille, il ne sait pas encore où il se trouvera. « Je n'en ai aucune idée même, confirme Fabrice Ehret. Mais je répondrai présent si le coach fait appel à moi. »
Hier matin, sur la pelouse d'Eckbolsheim où le Racing avait choisi de s'exiler, et devant quelque 250 curieux, il a passé la deuxième période de l'opposition au programme dans le camp des « titulaires ». « J'ai encore remplacé Guillaume Lacour », sourit Fabrice Ehret.
Un Guillaume Lacour qui, même placé sur le côté gauche face à Lyon, n'avait surtout pas démérité. « Ce n'est pas à moi de faire les choix », se contente de ponctuer Fabrice Ehret.
Laisser une bonne image
On le devine et on le pense fragile mentalement, il répond par... une question. « Qu'est-ce que je fais au Racing depuis six ans, sinon me battre pour que ce club ne descende pas ou remonte en L1 ? »
Il le dit simplement, avec ses mots. Sans s'emporter, sans vraiment hausser le volume de sa voix. « Sur les derniers matches qui nous restent, je n'ai pas envie de gâcher tous les efforts et les progrès que j'ai accompli ici ces dernières années. »
Il sait aussi que des rumeurs (fondées ou pas) l'envoient un peu vite à Bordeaux, à l'Espanyol Barcelone voire à Paris. « Mais je suis Strasbourgeois au moins jusqu'à la fin du mois de juin, coupe-t-il. Et si je pars, je voudrais laisser une bonne image. »
« Je ne suis pas un mercenaire »
Avec les dirigeants du Racing, pour cause d'excès de gourmandise financière de sa part semble-t-il - « Je pense être raisonnable », rétorque Fabrice Ehret -, les négociations quant à une éventuelle prolongation de son contrat sont au point mort. « Mais ça ne change rien à ma situation sportive. Je ne suis pas un mercenaire », reprend Fabrice Ehret.
Donc, il dit vouloir tout donner pour sauver un Racing mal en point. « Nous nous reposions sur nos lauriers, puis nous avons tous flanché. Désormais, nous avons pris conscience de nos manques. Et je reste persuadé que nous allons nous en sortir. »
Recherche d'équilibre
S'il adhère à l'esprit guerrier réclamé par la situation, Fabrice Ehret réclame un plus. « C'est bien d'être guerrier, mais il ne faut pas oublier d'essayer d'être dangereux, souligne le latéral gauche du Racing. On pense peut-être trop à ne pas prendre de but. Notre souci, c'est de savoir rester bien en place tout en développant du jeu. C'est cet équilibre que nous travaillons et devons vite trouver. On dit que le travail paie. »
A Lille, il sait que le Racing abattra une carte importante de son jeu. « A l'aller, les Lillois nous avaient imposé un faux rythme et ils nous avaient eus sur deux éclairs », se souvient celui qui avait vécu ce match des tribunes, car suspendu.
Il sait que le match sera un énième tournant. « Il ne faudra pas nous laisser endormir », anticipe Fabrice Ehret. Et surtout réactiver le compteur points...
Jean-Christophe Pasqua
S'il vit (peut-être) ses dernières semaines à Strasbourg, Fabrice Ehret dit vouloir tout donner au club qui l'a révélé. Et ne pas rater son éventuel départ.
Il y a trois semaines, Fabrice Ehret avait été prié, avec cinq autres joueurs du Racing (Arrache, Chapuis, Dorsin, Fernandez et Moukouri), de rester à Strasbourg pendant que ses coéquipiers allaient préparer le match de Bordeaux au Cap-Ferret. « Je veux des morts de faim », avait justifié Antoine Kombouaré pour expliquer sa décision.
« Ça a été dur, mais j'ai accepté ma situation. Elle fait partie des aléas du métier. Il ne servait à rien de polémiquer, de faire la gueule ou de m'enfouir la tête dans le sable, répond aujourd'hui Fabrice Ehret. C'est toujours au joueur de montrer et de prouver qu'on a tort de se passer de ses services. De toute manière, la porte n'a jamais été claquée. »
Retour aux affaires
Et puis, il est revenu. A remplacé Guillaume Lacour après 75 minutes face à Lyon sur le côté gauche. Face à Lille, il ne sait pas encore où il se trouvera. « Je n'en ai aucune idée même, confirme Fabrice Ehret. Mais je répondrai présent si le coach fait appel à moi. »
Hier matin, sur la pelouse d'Eckbolsheim où le Racing avait choisi de s'exiler, et devant quelque 250 curieux, il a passé la deuxième période de l'opposition au programme dans le camp des « titulaires ». « J'ai encore remplacé Guillaume Lacour », sourit Fabrice Ehret.
Un Guillaume Lacour qui, même placé sur le côté gauche face à Lyon, n'avait surtout pas démérité. « Ce n'est pas à moi de faire les choix », se contente de ponctuer Fabrice Ehret.
Laisser une bonne image
On le devine et on le pense fragile mentalement, il répond par... une question. « Qu'est-ce que je fais au Racing depuis six ans, sinon me battre pour que ce club ne descende pas ou remonte en L1 ? »
Il le dit simplement, avec ses mots. Sans s'emporter, sans vraiment hausser le volume de sa voix. « Sur les derniers matches qui nous restent, je n'ai pas envie de gâcher tous les efforts et les progrès que j'ai accompli ici ces dernières années. »
Il sait aussi que des rumeurs (fondées ou pas) l'envoient un peu vite à Bordeaux, à l'Espanyol Barcelone voire à Paris. « Mais je suis Strasbourgeois au moins jusqu'à la fin du mois de juin, coupe-t-il. Et si je pars, je voudrais laisser une bonne image. »
« Je ne suis pas un mercenaire »
Avec les dirigeants du Racing, pour cause d'excès de gourmandise financière de sa part semble-t-il - « Je pense être raisonnable », rétorque Fabrice Ehret -, les négociations quant à une éventuelle prolongation de son contrat sont au point mort. « Mais ça ne change rien à ma situation sportive. Je ne suis pas un mercenaire », reprend Fabrice Ehret.
Donc, il dit vouloir tout donner pour sauver un Racing mal en point. « Nous nous reposions sur nos lauriers, puis nous avons tous flanché. Désormais, nous avons pris conscience de nos manques. Et je reste persuadé que nous allons nous en sortir. »
Recherche d'équilibre
S'il adhère à l'esprit guerrier réclamé par la situation, Fabrice Ehret réclame un plus. « C'est bien d'être guerrier, mais il ne faut pas oublier d'essayer d'être dangereux, souligne le latéral gauche du Racing. On pense peut-être trop à ne pas prendre de but. Notre souci, c'est de savoir rester bien en place tout en développant du jeu. C'est cet équilibre que nous travaillons et devons vite trouver. On dit que le travail paie. »
A Lille, il sait que le Racing abattra une carte importante de son jeu. « A l'aller, les Lillois nous avaient imposé un faux rythme et ils nous avaient eus sur deux éclairs », se souvient celui qui avait vécu ce match des tribunes, car suspendu.
Il sait que le match sera un énième tournant. « Il ne faudra pas nous laisser endormir », anticipe Fabrice Ehret. Et surtout réactiver le compteur points...
Jean-Christophe Pasqua