[Ex] Remy Vercoutre
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STRASBOURG / REMY VERCOUTRE :« Le banc me pesait »
02 juillet 2004 - Aurélien CANOT
Lassé de faire banquette depuis son arrivée à Lyon, Rémy Vercoutre n’avait d’autre solution que de partir pour retrouver du temps de jeu. Même s’il a vécu d’excellents moments à Lyon, c’est avec beaucoup de plaisir qu’il rejoint Strasbourg. Un club où on lui fera confiance.
Remy Vercoutre, ce terme de doublure, trop souvent attaché à votre nom, devait commencer à vous agacer ?
C’est clair que c’est un peu dérangeant car on ne se sent jamais vraiment doublure et on ne fait pas ce métier de footballeur pour être remplaçant. Mais pour prendre du plaisir sur le terrain. Ça fait deux ans que je n’ai pas joué régulièrement. A Strasbourg, j’en ai l’opportunité. Ça me pesait de devoir rester sur le banc chaque week-end. Maintenant, même si je n’ai pas beaucoup joué, j’ai bénéficié d’un apprentissage accéléré aux côtés de Grégory Coupet et Joël Bats. Les deux m’ont fait beaucoup progresser, autant en dehors que sur le terrain. C’est ce qui va me rendre plus fort pour la suite.
En quittant Montpellier pour Lyon, il y a deux ans, vous attendiez-vous à rester autant dans l’ombre ?
C’était un choix de carrière. J’ai voulu le faire pour les conditions de travail extraordinaires qu’il y a à Lyon et tenter de progresser quotidiennement pour les années futures. On m’avait promis que j’allais pouvoir prendre la suite de Grégory Coupet. Maintenant, « Greg » reste sur deux saisons très impressionnantes et je comprends que l’OL ait voulu le faire prolonger. A partir de là , les choses étaient claires pour moi. A Lyon, on ne voyait pas forcément l’avenir avec moi dans les buts. Pour pouvoir m’exprimer, il fallait donc que je change d’horizon. Pour franchir un cap, il me manque les matchs. Je rejoints Strasbourg pour franchir ce cap.
Avez-vous senti venir votre chance, au moins une fois, depuis que vous êtes arrivé à l’OL ?
C’est vrai qu’à l’époque, Paul Le Guen m’avait expliqué que si Grégory s’en allait, j’allais prendre sa place et jouer. Ça m’avait trotté dans la tête, je dois l’avouer, mais pas plus que ça car, connaissant l’attachement de Greg à la ville et au club de Lyon, je savais que cela n’allait pas être très simple. Ça s’est confirmé : Gregory a prolongé et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui, j’ai envie d’aller voir ailleurs.
« A Strasbourg, je serai titulaire »
Vous avez forcément dû avoir l’impression, parfois, de passer pour le « dindon de la farce » ?
Non… J’ai vraiment pris mon mal en patience. La semaine, c’est vrai que je travaillais autant, si ce n’est plus, que Greg. Le week-end, je ruminais un peu car ce n’est jamais évident de s’asseoir sur le banc. Mais je le vois vraiment comme deux années bénéfiques. Même si je les ai vécues sur le banc, j’ai connu de grands moments. Pas forcément très activement mais je me dis que les points, que j’ai pu ramener lors de ses deux saisons, ont peut-être fait la différence à la fin dans la balance. Je n’ai pas fait beaucoup d’apparitions mais à chaque fois, j’ai montré que j’avais les épaules pour assumer. A Lyon, je suis invaincu.
Que conserverez-vous comme meilleur souvenir de Lyon ?
Toute l’aventure lyonnaise que j’ai vécue. J’ai connu deux ans extraordinaires. Au quotidien, je me régalais. J’avais des séances d’entraînement superbes dans un cadre agréable, car la ville de Lyon est vraiment magnifique, même si son public n’est pas assez reconnu à mon goût. Je retiendrai ces titres acquis : deux Trophées des Champions et deux titres de champion de France. C’est quelque chose d’extraordinaire. Je ne sais pas non plus si beaucoup de gardiens pourront se targuer de dire qu’ils ont joué un huitième de finale de Ligue des Champions. Moi, ça a été le cas. Rien que pour ça, je peux être fier.
Comment voyez-vous l’avenir avec Strasbourg ?
C’est vraiment une chance pour moi. Plutôt que de me mettre une pression inutile, je le vois comme un réel bonheur de m’exprimer cette saison. J’ai discuté avec Marc Keller et Antoine Kombouaré, qui m’ont affirmé que je serai titulaire. Je vais là -bas avec beaucoup d’envie, ainsi que beaucoup de fraîcheur et de panache. J’ai tout à prouvé là -bas. Strasbourg a envie de grandir, moi aussi. Nous allons grandir et progresser ensemble. Si je suis bon, je resterai à Strasbourg. Si ce n’est pas le cas, je retournerai à Lyon, dans l’ombre. C’est le deal. A moi de jouer.
02 juillet 2004 - Aurélien CANOT
Lassé de faire banquette depuis son arrivée à Lyon, Rémy Vercoutre n’avait d’autre solution que de partir pour retrouver du temps de jeu. Même s’il a vécu d’excellents moments à Lyon, c’est avec beaucoup de plaisir qu’il rejoint Strasbourg. Un club où on lui fera confiance.
Remy Vercoutre, ce terme de doublure, trop souvent attaché à votre nom, devait commencer à vous agacer ?
C’est clair que c’est un peu dérangeant car on ne se sent jamais vraiment doublure et on ne fait pas ce métier de footballeur pour être remplaçant. Mais pour prendre du plaisir sur le terrain. Ça fait deux ans que je n’ai pas joué régulièrement. A Strasbourg, j’en ai l’opportunité. Ça me pesait de devoir rester sur le banc chaque week-end. Maintenant, même si je n’ai pas beaucoup joué, j’ai bénéficié d’un apprentissage accéléré aux côtés de Grégory Coupet et Joël Bats. Les deux m’ont fait beaucoup progresser, autant en dehors que sur le terrain. C’est ce qui va me rendre plus fort pour la suite.
En quittant Montpellier pour Lyon, il y a deux ans, vous attendiez-vous à rester autant dans l’ombre ?
C’était un choix de carrière. J’ai voulu le faire pour les conditions de travail extraordinaires qu’il y a à Lyon et tenter de progresser quotidiennement pour les années futures. On m’avait promis que j’allais pouvoir prendre la suite de Grégory Coupet. Maintenant, « Greg » reste sur deux saisons très impressionnantes et je comprends que l’OL ait voulu le faire prolonger. A partir de là , les choses étaient claires pour moi. A Lyon, on ne voyait pas forcément l’avenir avec moi dans les buts. Pour pouvoir m’exprimer, il fallait donc que je change d’horizon. Pour franchir un cap, il me manque les matchs. Je rejoints Strasbourg pour franchir ce cap.
Avez-vous senti venir votre chance, au moins une fois, depuis que vous êtes arrivé à l’OL ?
C’est vrai qu’à l’époque, Paul Le Guen m’avait expliqué que si Grégory s’en allait, j’allais prendre sa place et jouer. Ça m’avait trotté dans la tête, je dois l’avouer, mais pas plus que ça car, connaissant l’attachement de Greg à la ville et au club de Lyon, je savais que cela n’allait pas être très simple. Ça s’est confirmé : Gregory a prolongé et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui, j’ai envie d’aller voir ailleurs.
« A Strasbourg, je serai titulaire »
Vous avez forcément dû avoir l’impression, parfois, de passer pour le « dindon de la farce » ?
Non… J’ai vraiment pris mon mal en patience. La semaine, c’est vrai que je travaillais autant, si ce n’est plus, que Greg. Le week-end, je ruminais un peu car ce n’est jamais évident de s’asseoir sur le banc. Mais je le vois vraiment comme deux années bénéfiques. Même si je les ai vécues sur le banc, j’ai connu de grands moments. Pas forcément très activement mais je me dis que les points, que j’ai pu ramener lors de ses deux saisons, ont peut-être fait la différence à la fin dans la balance. Je n’ai pas fait beaucoup d’apparitions mais à chaque fois, j’ai montré que j’avais les épaules pour assumer. A Lyon, je suis invaincu.
Que conserverez-vous comme meilleur souvenir de Lyon ?
Toute l’aventure lyonnaise que j’ai vécue. J’ai connu deux ans extraordinaires. Au quotidien, je me régalais. J’avais des séances d’entraînement superbes dans un cadre agréable, car la ville de Lyon est vraiment magnifique, même si son public n’est pas assez reconnu à mon goût. Je retiendrai ces titres acquis : deux Trophées des Champions et deux titres de champion de France. C’est quelque chose d’extraordinaire. Je ne sais pas non plus si beaucoup de gardiens pourront se targuer de dire qu’ils ont joué un huitième de finale de Ligue des Champions. Moi, ça a été le cas. Rien que pour ça, je peux être fier.
Comment voyez-vous l’avenir avec Strasbourg ?
C’est vraiment une chance pour moi. Plutôt que de me mettre une pression inutile, je le vois comme un réel bonheur de m’exprimer cette saison. J’ai discuté avec Marc Keller et Antoine Kombouaré, qui m’ont affirmé que je serai titulaire. Je vais là -bas avec beaucoup d’envie, ainsi que beaucoup de fraîcheur et de panache. J’ai tout à prouvé là -bas. Strasbourg a envie de grandir, moi aussi. Nous allons grandir et progresser ensemble. Si je suis bon, je resterai à Strasbourg. Si ce n’est pas le cas, je retournerai à Lyon, dans l’ombre. C’est le deal. A moi de jouer.
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Vercoutre : «La concurrence existe»
L'ancien Lyonnais, gardien n°1 du RC Strasbourg, est conscient qu'il faudra être performant pour conserver son nouveau statut.
Après deux saisons passées sur le banc de l'Olympique Lyonnais, Rémi Vercoutre est ravi d'endosser le rôle de gardien n°1 à Strasbourg. «Si je n'avais pas eu l'approbation et la confiance du coach, je ne serais pas venu. Je cherchais un poste de titulaire. Maintenant, c'est à moi de garder cette confiance et de rassurer mon équipe. C'est une situation nouvelle. Je vais aborder les semaines de travail d'une manière différente, a-t-il confié sur le site officiel du club. Avant d'ajouter : Mes deux ans sur le banc de l'OL m'ont beaucoup appris. M'entraîner avec Grégory Coupet et Joël Bats et face à quelques grands noms du football européen et mondial, c'était une chance pour moi. Et aujourd'hui, cela va me servir. Etre numéro 1 ne donne aucun droit. La concurrence existe. Stéphane Cassard est un travailleur et, si je ne suis pas bon, les rôles s'inverseront.»
L'ancien Lyonnais, gardien n°1 du RC Strasbourg, est conscient qu'il faudra être performant pour conserver son nouveau statut.
Après deux saisons passées sur le banc de l'Olympique Lyonnais, Rémi Vercoutre est ravi d'endosser le rôle de gardien n°1 à Strasbourg. «Si je n'avais pas eu l'approbation et la confiance du coach, je ne serais pas venu. Je cherchais un poste de titulaire. Maintenant, c'est à moi de garder cette confiance et de rassurer mon équipe. C'est une situation nouvelle. Je vais aborder les semaines de travail d'une manière différente, a-t-il confié sur le site officiel du club. Avant d'ajouter : Mes deux ans sur le banc de l'OL m'ont beaucoup appris. M'entraîner avec Grégory Coupet et Joël Bats et face à quelques grands noms du football européen et mondial, c'était une chance pour moi. Et aujourd'hui, cela va me servir. Etre numéro 1 ne donne aucun droit. La concurrence existe. Stéphane Cassard est un travailleur et, si je ne suis pas bon, les rôles s'inverseront.»