[Ex] Arthur Boka
- argueti
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Ouais ouais...moi je reste dubutatif...Autant il se bat, autant son placement me fait peur...Comparé à Yacine qui est catastrophique au niveau de la relance, Boka est bon mais c est pas le Pérou non plus...Il apporterait plus en milieu gauche...Y a Lulu ?? ok et bé je fous Lulu ds l axe pour donner enfin une touche technique à ce milieu de bourrin et pour enfin poser le pied sur la balle...A voir
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
- Its_me
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Ouais mais ça va, ça n'avait pas l'air de le faire souffrir de trop. Il est simplement sorti en marchant sans même faire des signes de douleurs. Après il a parlé un peu avec Egon et est rentré au vestiaire. Je pense que c'est juste une gêne qui va l'éloigner quelques jours pas plus.
Va-t-on voir Mohma titulaire? Je le pense. Au moins jusqu'à ce que Boka soit totalement rétabli.
Va-t-on voir Mohma titulaire? Je le pense. Au moins jusqu'à ce que Boka soit totalement rétabli.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
- argueti
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La mue de Boka
« Jean-Marc Guillou nous a appris à ne jamais nous décourager », explique un Arthur Boka dont on attend plus.(Photo DNA - Laurent Réa)
Il est arrivé au Racing précédé d'une réputation flatteuse. Arthur Boka, convoité par Marseille, devait être La révélation. Trois mois plus loin, le jeune Ivoirien (21 ans) en est encore à l'état des promesses non tenues.
« C'est une bombe, il possède une explosivité remarquable. Il est très fort techniquement et il est capable de mettre de la folie dans un match. »
Il y a plus de trois mois, le jour de la signature du joueur au Racing, Jacky Duguépéroux parlait d'Arthur Boka dans ces termes. Elogieux, forcément élogieux. Aujourd'hui, celui qui a cherché l'Ivoirien à Beveren est devenu son coach. « Boka vaut mieux que ce qu'il montre. »
Au sortir d'une séance très pleine pour lui, celle d'hier matin, l'Ivoirien acquiesce. « J'ai peur de mal faire tellement je veux bien faire. »
« Ce n'est pas moi qui joue »
L'oeil pétillant, l'appétit toujours aiguisé, Arthur Boka sait qu'il n'est pas ou pas encore « Boka sur le terrain. Je veux tellement prouver, tellement donner et je veux tellement entendre du bien sur moi que je joue à l'envers. Ce n'est pas moi qui joue. »
Il a parlé avec Jacky Duguépéroux et Jacky Duguépéroux lui a parlé. « Sur la pelouse, je suis craintif. J'ai peur, je suis stressé. Donc, je n'ose pas », avoue, sans qu'on le force, l'ex-pensionnaire de la fameuse Académie créée par Jean-Marc Guillou à Abidjan. « Lui, c'est mon deuxième père. Et nous formions avec les autres joueurs une famille. On a joué ensemble tant d'années, six exactement. »
Une famille qui, avec son mentor, s'était déplacée en bloc à Beveren pas loin d'Anvers, en Belgique "blanche" il y a deux ans. « C'était un peu dur au début. Après, nous avons été adoptés », sourit Arthur Boka.
Le deuxième père
Aujourd'hui, Beveren est toujours en Coupe de l'UEFA, et le Racing est dernier de la L1. « Je n'ai pas de regret, assure Arthur Boka. Je suis heureux d'être en France et je sais que mes ex-coéquipiers m'envient. Je leur raconte des blagues. » Quant à Jean-Marc Guillou, le fil n'est pas rompu. « Je lui ai téléphoné mardi. Il me conseille toujours, il m'encourage. »
A son deuxième père donc, il voue une admiration presque sans bornes. « Il m'a donné ma chance, je l'ai saisie », se contente-t-il d'abord de lâcher.
« Jean-Marc Guillou nous interdisait de jouer long. Quelque soit la situation, il nous demandait de chercher à jouer court, sourit à nouveau l'Ivoirien. En plus, il nous a appris à ne jamais nous décourager. »
« Les consignes me stressent »
Donc, Arthur Boka n'est pas découragé. Juste frustré, un peu triste. « Ça ira, dit-il. Je suis sûr que nous allons remonter. Il faut rester positif. Je veux me battre pour l'équipe, pour le club. »
Auteur d'un début de saison plutôt couci-couça, il sait qu'il a 29 matches de L1 devant lui pour convaincre et séduire. « Les consignes me stressent. Avec Jean-Marc Guillou, j'avais une grande liberté. Il me faisait confiance. A mon âge, on a besoin de sentir ça. Il me disait ce que j'avais à faire, mais de faire aussi ce que je voulais », résume Arthur Boka.
Donc, à Beveren, Arthur Boka défendait (bien), montait, débordait et centrait. « Quand je montais, j'étais couvert derrière », précise-t-il.
« J'ai l'impression de voir Guillou »
N'allez pas croire qu'il a mal vécu la période Kombouaré - « c'est un bon, un très bon entraîneur même » -, mais il semblait perdu. « J'avais quitté ma famille de football. Et puis, j'étais obnubilé par mon travail défensif. » Avec son ex-coach, il partage les torts. « Nous n'étions pas assez attentifs, pas assez bien placés. A commencer par moi. C'est tout. »
Redevenu bavard - « Je n'osais pas parler à mes coéquipiers de peur de les vexer » -, Arthur veut (re)devenir le Boka des années Guillou. « Je suis quelqu'un de dynamique, de volontaire. Il faut que je joue plus libéré. »
Avec Jacky Duguépéroux, tout semble mieux aller pour le latéral gauche du Racing. « Les séances sont axées sur le jeu court et sur les déplacements. Quand je vois le coach sur le terrain, j'ai l'impression de revoir Jean-Marc Guillou, de l'avoir devant moi. »
Confirmer
Maintenant, il lui reste à faire (avec ses coéquipiers) le plus difficile. Confirmer en match tout ce qu'il montre lors des séances.
Hier, un Arthur Boka omniprésent, tant défensivement qu'offensivement, a encore inscrit deux buts. Il lui reste aussi désormais à donner raison à Jacky Duguépéroux. « C'est une bombe », disait le futur coach. Une bombe à laquelle on pardonnerait même... son retard à l'allumage.
L'histoire est en marche ...
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