[04/05] 5ème J: Monaco / RCS - 3/1

[astroboy]

Qui a vu le match honnêtement ?

[Its_me]

Ouais mais bon un but comme ça on peut difficilement lui attribuer la faute. Elle viendrait plutot de la mauvaise relance de Boka.

Sinon pour le deuxième on peut tous conclure que c'est à  cause de notre capitaine.

Pour le premier à  qui l afaute? Abdé qui se fait déborder? la défense qui n'est pas au marquage? Difficile à  dire.

[télésupporteur]

j'ai vu une très bonne 1e mi-temps du racing, avec du mouvement et de belles occasions
après le racing a craqué après ce pénalty offert bêtement
je reprends confiance dans le racing
désolé de ne pas être du même avis que les réponses précédentes
demander la démission de AK = un non-sens

[télésupporteur]

pagis
cassard
camadini

farnerud
boka
lacour

[clod the king]

en tout cas super but de Pagis

[Its_me]

Qui a vu le match honnêtement ?

Moi j'ai vu plusieurs résumés mais c'est tout.


Télésupporter tu as mis A. Farnerud en plus mauvais joueur du racing? Ou c'est parce que tu en veux à  Pontus?

[Its_me]

un on instinct de buteur ce gars là  ... honnêtement je ne l'aimais pas à  son arrivée ... et bizarrement mon opinion sur lui change énormément

[télésupporteur]

après son tir suite à  son contrôle manqué, je me suis demandé s'il était encore sur le terrain

[Stan]

Maintenant la situation est claire :

Si on gagne contre Lens, Kombou sera maintenu (ce qui est pas forcément une bonne chose) et on se relance un peu...

Si on fait match nul ou qu'on perd, Kombou se retrouve sur un siège éjectable. S'il est viré, on a encore une toute petite chance de se sauver, mais si les dirigeants attendent les mains dans les poches, on va droit en L2.

[argueti]

Le coup du lapin

Les Strasbourgeois ont tenu une mi-temps avant de baisser la tête et de s'écrouler, hier soir au stade Louis-II, face à  Monaco et ses stars, dont Saviola (El Canejo, le lapin), auteur du 3e but. Les voilà  relégables et au plus mal avant de recevoir Lens samedi.

Il pourra toujours être question de tête (momentanément) redressée, de (très léger) mieux sur le plan du jeu et de (très minces) lueurs d'espoirs entrevues. Il sera forcément et fortement question de ça cette semaine parce qu'il faut bien se raccrocher à  quelque chose pour ne pas désespérer de tout.
La vérité, pourtant, n'est pas tout à  fait celle-là . Aujourd'hui, le Racing est une équipe fragile, en plein doute et au bord de la crise de nerfs. Déjà . Sans aucune certitude collective et avec énormément de tourments individuels affichés ou non.
Relégable aussi au classement, ce qui n'est jamais neutre avant de recevoir Lens samedi et d'enquiller avec deux déplacements à  hauts risques à  Caen et à  Paris. Autant dire que c'est l'avenir proche d'un club et celui de quelques-uns de ses membres qui va se jouer sur les quinze jours qui viennent si d'aventure les choses tournent mal.

« Incapables d'aligner trois passes »

A la sortie du match, Antoine Kombouaré marquait ainsi visiblement le coup et ne cachait pas sa déception. Voire son agacement pour avoir vu l'héritage des quarante-cinq premières minutes dilapidé et les principes de base rabâchés à  l'entraînement complètements oubliés face à  la pression adverse.
« Nous avons réalisé une très bonne première période avec quatre occasions franches, ce qui n'est pas rien face à  une équipe comme Monaco, dira ainsi le coach strasbourgeois qui avait tenté un coup en changeant six joueurs par rapport au match d'Istres et en laissant Johansen dans les tribunes. Le problème, c'est qu'on s'est écroulé en deuxième mi-temps. On a reculé, ce qui n'est pas grave si on ressort le ballon et qu'on ne refuse pas le jeu. Là , on a été incapables d'aligner trois passes de suite derrière. Et puis, au milieu, on ne s'est pas montré ».
Et pour lui, le penalty concédé dix minutes après la reprise, n'a pas eu plus d'importance que ça, vu que tout le monde sentait le coup venir. « Il est anecdotique parce qu'on reculait de plus en plus, continuera-t-il. Quand on a été capables de jouer comme on l'a fait en première mi-temps, on a mis en difficulté cette équipe de Monaco. Après, nous avons été incapables d'utiliser les espaces et de gagner les duels derrière. Je me pose plein de questions ».

Fatigue généralisée

Il n'est pas le seul. Parce qu'aujourd'hui, on voit mal ce qui peut permettre à  cette équipe « sans âme » comme le disait lucidement Egon Gindorf avant la rencontre, sortir comme ça la tête du trou. Même si en face c'était Monaco, donc du très lourd. Même si les 45 premières minutes ont été convaincantes. Même si, sur certaines séquences, il y a enfin eu du jeu, ce qui est une première dans ce championnat.
L'impression générale qui prédomine, c'est celle d'une immense faiblesse. D'une fatigue généralisée qui ne présage rien de bon. On a déjà  connu ça. C'était il n'y a pas si longtemps. Et si le Racing ne l'emporte pas samedi, s'il ne sort pas enfin la tête de l'eau, tout recommencera comme en 2000. C'est la seule certitude que l'on ait aujourd'hui. Elle n'est guère réjouissante.