Kévin Gameiro

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
Répondre
Stan
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 15259
Enregistré le : 14 août 2002 21:22
Localisation : Madrid

Re: Kévin Gameiro

Message par Stan »

Encore une fois, pour moi un transfert ne peut pas se juger uniquement sur l'aspect sportif, ou sur le rendement du joueur après coup.

Pour moi ce recrutement a d'ores et déjà amené du positif, pas forcément quantifiable mais bien réel, et ce quand bien même Gameiro ne marquerait aucun but sous nos couleurs.

Il a créé de l'engouement chez les supporteurs (voire du rêve chez les plus jeunes), de l'intérêt chez les supporteurs des autres clubs et des médias foot, des possibles recettes supplémentaires à la Meinau (si pas de jauge covid), de l'attractivité pour le mercato car on affiche de l'ambition, etc.

Bref pour moi la phrase "Il n'y a que la vérité du terrain" n'a pas trop de sens car chaque supporteur a une manière différente de trouver du plaisir à travers son club.

Gameiro, c'est le haut du haut du panier de ce qu'on peut recruter aujourd'hui. Personne ne pensait un tel transfert possible, comme un Neymar pour les Parisiens quand il signe au PSG. C'est en cela que y'a déjà une part de réussite dans ce transfert.
alphons
Responsable marketing @Directoire
Responsable marketing @Directoire
Messages : 4540
Enregistré le : 10 juin 2003 16:41
Localisation : WIEN

Re: Kévin Gameiro

Message par alphons »

rien que la vente de maillots Gameiro va financer ces 2 années de salaire ..... peut être que le club communiquera sur le sujet :D
solari1
Responsable marketing @Directoire
Responsable marketing @Directoire
Messages : 4583
Enregistré le : 22 sept. 2015 15:54

Re: Kévin Gameiro

Message par solari1 »

Affirmer qu'un recrutement ne se juge pas uniquement sur l'aspect sportif, ma foi pourquoi pas, mais c'est bien le sportif l'essentiel.
Moi, je veux bien rêver, mais c'est le terrain qui me fait rêver, pas la photo du joueur avec le maillot.
Si Gameiro n'en plante pas un, et que le Racing en plus devait faire une mauvaise saison, on retiendra quoi au final ?
Faut être réaliste.
Keller a recruté Gameiro pour deux raisons : L'engouement due à la venue de l'enfant prodige, mais j'espère aussi pour les performances sportives.
Car, en recrutant Gameiro après avoir crée la surprise en faisant signer Stéfan, Keller a mis le club médiatiquement en avant.
Et ça, il faudra l'assumer sportivement.
Ainsi, Gameiro devra répondre aux attentes, et le Racing ne pourra plus finir 15ème, surtout en luttant pour le maintien toute la saison.
Rien d'anormal, mais c'est bien de le savoir.
Avatar du membre
PoY
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 11850
Enregistré le : 9 nov. 2003 21:26
Localisation : Longjumeau

Re: Kévin Gameiro

Message par PoY »

Si Gameiro n'était pas loin de signer à l'OM, sachant que Longoria fait peu de mauvais choix, on peut donc considérer que sa signature à Strasbourg est un gros (et bon) coup :!:
solari1
Responsable marketing @Directoire
Responsable marketing @Directoire
Messages : 4583
Enregistré le : 22 sept. 2015 15:54

Re: Kévin Gameiro

Message par solari1 »

Oui, bien sûr.

Après, Gameiro n'était pas prévu pour être titulaire à l'OM.
En fait, il devait remplacer numériquement Germain, et dans le même temps l'OM envisageait de prêter le jeune Dieng en ligue 1.

Longoria a la réputation d'être un excellent recruteur, mais pareil la qualité du recrutement de l'OM devra se constater sur le terrain.
Guendouzi et Under devront démontrer une fois pour toutes leur potentiel pour s'imposer dans un club jouant le haut du tableau.
Peres et Gerson devront démontrer leur faculté à s'imposer en Europe.
De La Fuente confirmer son statut de grand espoir.
Le potentiel est là, les garanties non.
Avatar du membre
Kaniber
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 23621
Enregistré le : 8 févr. 2012 14:18
Localisation : Dorlisheim

Re: Kévin Gameiro

Message par Kaniber »

dna a écrit : Gameiro dans le bon tempo
À peine revenu et déjà buteur : Kévin Gameiro (34 ans) n’a pas manqué ses retrouvailles avec le public de la Meinau, samedi contre le SC Fribourg. Même si elle estime « ne pas encore être à 100 % » , la recrue phare de l’été alsacien a pris date pour la reprise du championnat.
Forcément, la question lui a été posée. Auteur de l’ouverture du score, ce samedi après-midi contre le SC Fribourg (2-1), Kévin Gameiro se souvient-il à quand remonte son précédent but inscrit à la Meinau ?

« Aucune idée, c’était il y a tellement longtemps », répond dans un grand sourire le “serial buteur” qui a lancé sa carrière à Strasbourg sous les ordres de Jacky Duguépéroux.

On lui rafraîchit la mémoire en lui parlant du match contre Caen, le 10 mai 2008. Ce soir-là, l’attaquant de poche (1,72m) avait sauté plus haut que tout le monde pour placer une tête victorieuse sur un centre de James Fanchone.

« J’ai eu la chair de poule »

Mais à l’époque, le jeune Gameiro n’avait pas le cœur à la célébration. Le Racing de Jean-Marc Furlan courait à sa perte, étant englué dans une incroyable série de onze revers de rang. La défaite contre les Normands (1-4) était d’ailleurs celle de trop puisque la relégation était au bout du calvaire
Alors que le club strasbourgeois entamait sa lente glissade vers les abîmes du foot français, Gameiro décollait pour le grand monde. Et treize ans plus tard, le quadruple vainqueur de la Ligue Europa a signé un retour rêvé dans le stade de ses premiers exploits.

« J’étais quand même ému au moment de pénétrer sur la pelouse, reconnaît l’ex-international. À retrouver la Meinau et son ambiance, j’ai eu la chair de poule, ce sont des trucs que tu ne contrôles pas. Maintenant, l’émotion est passée et on va pouvoir bosser tranquillement ! »

Après deux petites semaines d’entraînement, l’ex-international qui s’est engagé jusqu’en 2023 n’est « pas encore à 100 % » et estime qu’il lui reste « beaucoup de choses à travailler », même s’il apprécie « la qualité technique » de ses compagnons d’attaque.

Mais Julien Stéphan, qui voulait lui donner une heure de jeu histoire de le remettre progressivement dans le bain, n’a pas été déçu.

« Sang-froid »
« J’ai beaucoup aimé l’action, la récupération du ballon, la superbe passe d’Adrien Thomasson, le timing de la demande dans la profondeur de Kévin et puis derrière, ce but plein de sang-froid, énumère le technicien. Il a patienté, il a laissé le gardien se coucher puis il a fini le travail. Je l’ai déjà trouvé bien en jambes. Il y a des connexions avec les autres attaquants, c’est bien pour la confiance. »
Il reste désormais une semaine aux Strasbourgeois pour peaufiner les automatismes avec le dernier venu, auteur dans sa première vie de sept buts en Ligue 1 avec le Racing. Le huitième sera-t-il pour dimanche, lors de l’ouverture de la saison contre Angers ?

« À nous de bien aborder ce premier match, dans un stade qui, je l’espère, sera plein », répond-il de manière évasive. À 34 ans, Kévin Gameiro est prêt à faire vibrer la Meinau et renouer le fil de la belle histoire interrompue il y a si longtemps.
Stan
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 15259
Enregistré le : 14 août 2002 21:22
Localisation : Madrid

Re: Kévin Gameiro

Message par Stan »

Quelqu'un sait pourquoi il débute sur le banc ?
Avatar du membre
Gotcha
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 12944
Enregistré le : 17 juin 2004 13:10
Localisation : Knackiland, Oberhausbergen
Contact :

Re: Kévin Gameiro

Message par Gotcha »

pas encore au point physiquement.
Avatar du membre
fan_racing
Secrétaire général@Directoire
Secrétaire général@Directoire
Messages : 9691
Enregistré le : 20 janv. 2005 15:00
Localisation : Mulhouse

Re: Kévin Gameiro

Message par fan_racing »

Va surtout falloir qu'on recrute un joueur qui sache donner un ballon à un attaquant. Car dans l'état actuel des choses, tant Gameiro qu'Ajorque ou Diallo auront du mal à nous faire gagner en ayant une demi-occasion par match.
Avatar du membre
Kaniber
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 23621
Enregistré le : 8 févr. 2012 14:18
Localisation : Dorlisheim

Re: Kévin Gameiro

Message par Kaniber »

dna a écrit : Kévin Gameiro (Racing) : « Ça va être un kif de retrouver le Parc »
Pionnier de l’aventure qatarie au Paris SG, entre 2011 et 2013, Kévin Gameiro va retrouver avec un immense plaisir la pelouse du Parc des Princes, ce samedi (21h) sous le maillot du Racing. À 34 ans, l’attaquant veut transmettre son vécu et peut guider ses coéquipiers.
Quand on lui dit que le tout premier Messi de Paris, en version qatarie, c’est lui, il part dans un grand éclat de rire. « Non, non, la première vraie star, c’est Javier Pastore ! »

En cet été 2011, Kévin Gameiro constitue pourtant la pépite inaugurale d’une longue lignée sertie de joyaux et de diamants, le dernier en date étant donc la star ultime devant qui le Tout-Paris est tombé en pâmoison.

Le fonds d’investissement QSI (Qatar Sports Investments) vient alors de prendre les rênes du PSG. Instantanément, le club change de braquet.

À 24 ans, Gameiro compte parmi les attaquants les plus prolifiques du championnat. Formé au Racing, puis poli à Lorient, ce talent explosif attire les regards. Avec 22 réalisations chez les Merlus, il a d’ailleurs fini la saison 2010-2011 au deuxième rang des buteurs, derrière le Lillois Sow (25) et devant le Lyonnais Lisandro Lopez (17).

Contre 11 millions d’euros versés au club du Morbihan, le PSG s’attache les services du nouvel international tricolore pour un contrat de quatre saisons.
« C’était un rêve de gosse de porter un jour le maillot du PSG, raconte le natif de Senlis, au nord de la capitale. Petit, je voulais toujours aller au Parc des Princes avec mon père. Mais de ma paisible campagne de l’Oise, ce n’était pas la porte à côté. Et puis, à l’époque, c’était quand même assez chaud, les soirs de match (entre les ultras de Boulogne et ceux d’Auteuil, ndlr) ! »

Sur le papier, l’équipe d’Antoine Kombouaré a déjà fière allure. Les glorieux anciens, Makelele ou Coupet, ont été avantageusement remplacés. Outre Gameiro, Matuidi (Saint-Étienne) ou encore Bisevac (Valenciennes) sont débauchés en Ligue 1.

« Avec tous ces noms, je savais que ça allait changer de dimension »

Avec son nouveau directeur sportif Leonardo, Paris s’ouvre aussi à l’international et se tourne en particulier vers l’Italie : Ménez (AS Rome) et Sirigu (Palerme) renforcent l’effectif. Jusqu’à la “prise” royale, en la personne de Pastore.

En mettant quelque 42 millions sur la table pour le milieu offensif argentin de Palerme, les Qatariens établissent un premier record en matière de transferts dans le pays.

« Avec tous ces noms, je savais que ça allait changer de dimension, c’était le début de la belle histoire », dit Gameiro, qui n’est pas près d’oublier son premier match avec le PSG : « C’était contre Lorient, face à mes coéquipiers que je venais de quitter. Il y avait toute ma famille et les amis dans les tribunes, et on commence par une défaite au Parc (0-1) ! »

Cette première saison sous la présidence de Nasser al-Khelaïfi n’est pas aboutie. Malgré l’arrivée de l’entraîneur-star Carlo Ancelotti, venu remplacer Antoine Kombouaré à la trêve hivernale alors que son équipe était en tête, le PSG voit Montpellier lui ravir le titre. « Avec tous ces changements, on était engagés dans une année de transition », dit Gameiro, auteur de 11 buts en 34 matches de championnat.

À l’été 2012, une nouvelle pluie d’étoiles internationales s’abat sur la capitale : Thiago Silva, Verratti, Lavezzi et surtout Zlatan Ibrahimovic, géant suédois qui prend toute la place.
Le petit avant-centre joue moins mais s’en accommode. « Il y avait du beau monde, dit-il. C’est comme dans n’importe quel boulot. Les premiers jours, tu es un peu impressionné, et puis ça passe. À toi d’être performant pour ne pas être ridicule et pour faire ta propre carrière. Je n’ai pris que du plaisir à jouer avec de grands joueurs. »

Sa seconde saison à Paris (8 buts en 25 matches) se termine en apothéose sur un titre de champion que les supporters attendaient depuis 1994. « Une joie immense et une grande fierté, tout le monde en rêvait depuis tout ce temps, dit-il. Cette saison-là, j’ai aussi découvert la Ligue des champions, avec ce quart de finale contre le Barça de Messi où l’on se fait éliminer sans perdre (2-2 au Parc, 1-1 au Camp Nou). Même s’il y a eu des moments difficiles me concernant, je ne retiens que le positif. »

« Si tu ne prends pas de plaisir sur ces matches-là, ça ne sert à rien de jouer au foot ! »

En juillet 2013, l’arrivée de l’Uruguayen Cavani pousse Gameiro vers la sortie. Sans remords ni regrets, il franchit les Pyrénées et commence sa riche carrière espagnole au FC Séville.

« Je ne suis revenu qu’une seule fois au Parc des Princes, comme spectateur. Ça va être un kif de retrouver cette pelouse et cette ambiance (le stade sera à guichets fermés samedi) avec le Racing. »
En sa qualité d’ex-locataire du jardin parisien, le trentenaire distille quelques conseils à ses coéquipiers strasbourgeois. « Je leur dis de ne pas se prendre la tête, de faire ce que l’on a à faire cette semaine à l’entraînement, et surtout de prendre du plaisir. Car si tu ne prends pas de plaisir sur ces matches-là, ça ne sert à rien de jouer au foot ! »

Si l’occasion se présente – « Il y en aura bien l’une ou l’autre, à nous de bien les exploiter pour être décisifs », assure-t-il –, Kévin Gameiro ne manquera pas de se rappeler au bon souvenir de son ex-club. Quitte à contrarier, au moins un peu, les plans festifs autour de Messi…
Répondre