[Ex] Yann Schneider

[argueti]

En cadeau il sera sur le banc a Siegen ...

[supppourtjs]

Allez un petit message pour lui, 1 match( le seul il me semble)cette année en CFA et il marque 1 but, attention il risque de mettre des doutes à  JMF.

[Keating]

Incroyable de nullité ce soir en tant que milieu défensif .... rarement vu ça ... il restait statique avec la balle, jusqu'à  ce qu'un adversaire vienne lui prendre dans les pieds ... C'est arrivée 4fois en 30mins ...

[NéRiK]

Ce type n'a pas le niveau. Ca fait trop longtemps qu'il n'a pas tapé dans un ballon. Meme à  Siegen il était remplacant. Boulet quand tu nous tiens...

[supppourtjs]

D'autres jeunes joueurs en manque de temps de jeu devraient par contre encore être strasbourgeois après le mercato d'hiver. C'est le cas de Yann Schneider, qui ne peut être prêté car son contrat s'achève en juin,

Source DNA.

Investissement de presque 10 ans sur ce joueur, pour un résultat 0.
j'espère pour lui qu'il trouvera une solution d'ici là , tout ce chemin pour rien, dommage.

[Stan]

Peut être qu'il n'a ni le niveau, ni le potentiel pour l'avoir un jour. Tout les jeunes ne percent pas.

[NéRiK]

C'est marrant qu'il soit resté aussi longtemps au Racing alors qu'on savait qu'il ne percerait jamais dans le foot à  contrario d'un Schneiderlin qu'on a dégagé. Ahhh le Racing...

[argueti]

En fin de contrat avec le RC Strasbourg - il a été professionnel de 2006 à  2009 en ayant fait une pige à  Siegen durant une saison -, le défenseur Yann Schneider (23 ans) a donné son accord à  l'US Sarre-Union où il s'entraînait depuis près de six semaines.

[supppourtjs]

C'était dans le tuyau depuis son départ du RCS, cela a mis du temps à  se concrétiser, une bonne pioche en tout cas pour Sarre Union, club qui progresse de saison en saison.

[Its_me]

Bas-Rhinois de la balle

Yann Schneider a tourné la page Racing, où il a vécu ses plus grands moments de footballeur, pour souquer ferme à Sarre-Union. Le club d’Alsace du Nord est dans le dur, mais le défenseur ne compte pas lâcher l’affaire.

Vu de là-haut, la mauvaise passe du Racing aurait des allures de bénédiction. Mais en dépit des naturels atomes crochus ou de l’indulgence liée au voisinage, l’US Sarre-Union déroulera le tapis rouge aux réputés Strasbourgeois, mais avec quelques peaux de banane en dessous.

Sarre-Union a la tête dans le sac depuis la fin du mois d’août, surfant sur une série de sept défaites – en huit matches – pas loin de le conduire sur les récifs.

Yann Schneider, son emblématique défenseur central, cinquième saison chez les “Bugenum”, a des souvenirs de grandeur liés à l’adversaire du week-end. Mais il n’est pas question de faire dans les sentiments.

« Ce match, cela fait des mois qu’on nous en parle »

« Ce match, face au Racing, cela ne fait pas quelques jours que l’on nous en parle, cela fait des mois », plante-t-il d’entrée. Une rencontre avec le club strasbourgeois, cela vaut son pesant de cacahuètes, à tel point que les dirigeants sarre-unionnais avaient fait un sacré bazar pour y avoir droit.

« Alors que l’on était dans un autre groupe géographique, le président a tout fait pour que l’on en change, rappelle Yann Schneider. Samedi, il y aura une sacrée pression, liée à notre situation mais aussi au contexte. On verra comment on gérera tout ça. En tout cas, on sent qu’il y aura un engouement tout particulier, rien qu’au niveau des billets déjà vendus. »

Tandis que Sarre-Union s’efforce de trouver des solutions (en intégrant quelques nouveaux dans son effectif), le défenseur central fait tout pour garder son calme.

Toutefois, l’enchaînement de mauvais résultats le place en première ligne. « Je suis employé à la municipalité de Sarre-Union et tous les jours, les gens que je croise me demandent ce qui nous arrive », indique-t-il. C’est plutôt dur à expliquer alors que l’USSU avait démarré son championnat tambour battant.

L’incertitude du sport, Yann Schneider en connaît une tranche. À 26 ans, il est heureux dans un bastion qu’il a contribué à porter à un niveau inédit.

« On vit une période difficile, on ne peut pas le nier, on se sent un peu perdu, livrés à nous-mêmes, alors que l’on a atteint un niveau inespéré pour ce club, admet le natif de Phalsbourg. Quand tout va bien, c’est facile d’encourager. Là, on sent moins les soutiens derrière nous. »

Qu’à cela ne tienne. Yann Schneider ne lâchera pas l’affaire, même si les dernières gifles ont pu faire mal (avec un 4-1 encaissé à Chasselay le week-end dernier, ndlr). Battre le Racing peut contribuer à se relever. Le défenseur est prêt à briser quelques rêves.

« Le Racing m’a procuré mes meilleurs souvenirs d’homme, considère-t-il. Et je me souviens de tous, d’autant que je n’ai pas connu cinquante matches sous le maillot du Racing. »

Débarqué à 12 ans d’Obermodern après avoir été repéré par Jacky Duguépéroux, le défenseur a pu signer un contrat professionnel, en suivant un cursus où la patience se doublait une certaine intelligence.

Au final, il y a eu quatre matches de Ligue 1 et quelques petites aventures incroyables, pour une parenthèse heureuse d’une dizaine d’années, achevée en 2009.

« Croiser Totti et Cassano, c’était incroyable »

« L’image forte, c’est la rencontre au stade olympique de Rome pour un match de Coupe d’Europe, sourit celui qui garde ces images précieusement au fond de sa tête. Croiser l’AS Roma de Totti et Cassano, c’était tout simplement incroyable. Beaucoup de gens m’en parlent encore. »

Néanmoins, il se refuse à vivre entièrement au passé. L’actualité de Sarre-Union est bien trop délicatement brûlante.

« Franchement, toute la famille, tout le monde me parle des défaites actuelles, conclut-il. Je suis directement confronté aux difficultés que nous rencontrons. En ce moment, j’évite de sortir. J’ai pris de l’expérience et de la maturité et j’ai aussi connu des passes difficiles au Racing. »

Après avoir tutoyé les sommets au cœur de la locomotive bas-rhinoise, Yann Schneider tente de maintenir l’un de ses lointains satellites septentrionaux dans les plus hautes sphères possibles. La périlleuse mission peut dépendre d’un résultat samedi.