[04/05] 22ème J: Istres / RCS - 1/1

[Alex Barotchais]

bagayoko est devenu istréen?

[Pinon]

Non c'est Ibrahima Bakayoko l'ancien joueur de Marseille ou encore de Montpellier qui est partit se refugier un petit temps au Qatar se refaire une petite santé financière avant de revenir en France à  Istres

[vincenzo2004]

non il etait pas au qatar, il etait en espagne a osasuna!

mais l'affaire a mal tourner pour lui alors il vient se relancer a istres...

n'empeche strasbourg aurait pu le recruter, il ne doit pas etre tres chere si il va a istres... bon c'est pas le sujet mais quand meme...

j'espere un bon match du racing avec du jeu sur un terrain qui sera difficile!

[Seb T.]

Ce match sent mauvais...

[Pinon]

En tout cas, d'après les DNA, Lacour pourrait commencer au poste d'arrière droit et Farnerud également à  la place d'Arrache

Autrement, cette saison, peu de match à  l'extèrieur sente la rose

[argueti]

À double tranchant

En gagnant à  Nîmes ce soir (20 h) contre la lanterne rouge Istres, le Racing se donnerait de l'air. Mais un second succès consécutif des Istréens les relancerait totalement dans la course au maintien.
Un chapitre se ferme. Un autre s'ouvre aussitôt. Après les flonflons (malgré les frayeurs de la fin) d'une qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue (peut-être le mardi 1e r février à  21 h à  la Meinau contre une AS Saint-Etienne éliminée l'an passé à  ce stade de l'épreuve par Sochaux), revoici le train-train quotidien de la Ligue 1. Façon de parler, en fait, puisque ce train-train là  s'accompagne de son wagon d'incertitudes. Depuis trois journées et son succès sur Rennes à  la Meinau juste avant Noël (1-0), le Racing a sorti la tête de l'eau. Longtemps en apnée sous la ligne de flottaison, il s'accroche à  sa salutaire 17e place comme à  une bouée de sauvetage. D'autant que ses résultats du début 2005 (un échec 2-0 à  Toulouse et un nul 1-1 à  la Meinau face aux Verts) ne lui ont pas offert la bouffée d'oxygène espérée. Du coup, malgré la première victoire de l'année mercredi contre Clermont en Coupe de la Ligue (3-2), personne ne se disperse, ni ne pavoise avant d'affronter la lanterne rouge, Istres, ce soir (20 h) dans l'arène de Nîmes aux Costières. Car les Provençaux, longtemps risées du foot hexagonal pour leur première aventure au plus haut niveau (comme Le Mans l'an passé), ne font plus rire personne depuis qu'ils sont allés quérir samedi dernier leur premier succès en déplacement, à  Lens (1-0).

Weber : « L'espoir est de retour »

Le changement d'entraîneur l'autre lundi, avec le remplacement de Mecha Bazdarevic par le binôme Xavier Gravelaine - Jean-Louis Gasset, a donc produit ses premiers effets. Sans compter que le club istréen s'est activé sur le marché hivernal des transferts, en recrutant le Brésilien Leandro et les expérimentés Ibrahima Bakayoko (l'ex-Marseillais et Montpelliérain d'Osasuna Pampelune), Sébastien Perez et Philippe Delaye (tous deux sans club jusque-là ). « L'arrivée de Gravelaine (9 buts et 9 passes décisives en 1994-95 sous le maillot du Racing où il avait été prêté par le PSG) a boosté tout le monde », témoigne le gardien colmarien d'Istres Laurent Weber (voir ci-dessous). « Personne n'avait rien contre Bazdarevic qui est un bon entraîneur, mais personne non plus, et notamment pas lui, ne trouvait de solution. L'équipe glissait vers la L 2 sans savoir comment s'en sortir. Un peu comme à  Strasbourg. Aujourd'hui, l'animation a changé. Les entraînements sont plus rythmés, plus agressifs. Nous pensions redémarrer vraiment notre saison face au Racing. Mais avec notre succès à  Lens, nous sommes en avance et ne pointons plus qu'à  5 points du premier non-relégable que nous recevons. Nous sommes blindés et gonflés à  bloc. Une victoire nous rapprocherait à  deux points des Strasbourgeois. L'espoir est de retour. Le maintien est jouable. Ajaccio, Bastia, Caen et Strasbourg peuvent craquer. » Ce renouveau provençal incite évidemment les Bleus d'Alsace à  la plus extrême prudence. À commencer par l'entraîneur Jacky Duguépéroux. « Vu nos performances à  l'extérieur où nous n'avons toujours pas gagné, Lyon ou Istres, c'est pareil. Nous nous y rendons sans peur, mais en sachant bien que si nous donnons encore à  nos adversaires des bâtons pour nous battre, nous allons au-devant de difficultés. » Même si le bonnet d'âne resterait sans doute vissé sur les têtes d'Istréens victorieux, les mouches, elles, pourraient alors changer de baudet. « C'est pour cela qu'il faut rapporter quelque chose », insiste Stéphane Cassard qui, après l'intermède Coupe, retrouvera sa place dans les buts alsaciens, « Pour laisser Istres à  distance. Nous savons combien ce match est important. » « Si on doit gagner un jour à  l'extérieur, Istres est l'occasion ou jamais », anticipait Salim Arrache la semaine passée. C'était avant le succès istréen à  Bollaert. Depuis, les Provençaux ont retrouvé une crédibilité.

Arrache ou Farnerud ?

Des 16 vainqueurs de Clermont mercredi en Coupe de la Ligue, Jacky Duguépéroux n'a extrait qu'Abdel Fahmi, pourtant titulaire face aux Auvergnats. Jean-Christophe Devaux, qui avait quitté le terrain à  Toulouse l'autre mercredi avec une plaie au cou-de-pied droit et s'était fait poser deux points de suture, le remplace dans le groupe. Pour autant, l'ex-Lyonnais, titulaire depuis début novembre avant sa blessure, restera confiné au banc de touche. Le capitaine Cédric Kanté, au repos mercredi pour la 1è r e fois en 25 matches, retrouvera sa place aux côtés de Karim Hagui. Guillaume Lacour, impeccable depuis deux rencontres, devrait conserver le flanc droit de l'arrière-garde au détriment d'Yves Deroff. Seul point d'interrogation : le milieu gauche. « Dugué » aurait souhaité relancer Salim Arrache, lui aussi ménagé mercredi, et préserver Alexander Farnerud (1 but, 2 passes décisives face à  Clermont). « Alex a peu joué depuis plusieurs mois et je préférerais qu'il soit plein de jus pour l'aligner mercredi contre Monaco à  la Meinau. » Le hic, c'est que Arrache, à  qui tout réussissait il y a encore quelques semaines, traverse une passe délicate. « Je vais encore réfléchir cette nuit (la nuit passée) », disait le coach hier soir.

On joue (encore) gros

On souffle ou on souffre. Ce soir, à  Nîmes, mais face à  Istres, le Racing va savoir. S'il veut (un peu) souffler, il doit s'appuyer sur sa première période de Clermont et arriver à  gommer tout ce qui l'empêche de bien vivre.

Voilà , on en revient (toujours) au même point. « Tant que nous ne gagnerons pas à  l'extérieur, nous serons sous pression à  la Meinau. » En vrac, Jacky Duguépéroux, Karim Hagui, Pascal Johansen, Cédric Kanté ou Yves Deroff (et on en oublie) ont prononcé et répété ces mots.
Aujourd'hui, le Racing en est là . Interdit de faux pas à  domicile, presque condamné à  gagner enfin à  l'extérieur - il a rapporté quatre résultats nuls de ses onze déplacements cette saison - s'il veut se donner un peu d'air désormais. « Un autre match important nous attend à  Nîmes avec les conséquences que l'on devine. Soit on maintient à  distance les Istréens, soit on les remet en course », prévient Jacky Duguépéroux.

Nuancier

C'est aussi simple que ça et, comme d'habitude, le Racing joue gros ce soir avant une semaine encore et toujours difficile (réception de Monaco, déplacement à  Lens). Et on vous reversera ces couplets jusqu'à  la fin de la saison. « Aller à  Istres ou à  Lyon, ça m'indiffère. Pour moi, c'est pareil. Vu nos performances à  l'extérieur, ce sera partout très dur. Et je ne sais pas si c'est le bon ou le mauvais moment d'affronter Istres. Ça, je le saurai après », reprend le coach strasbourgeois. Et nous, avec.
Ce qu'on sait, c'est que ce Racing souffle le chaud et le froid avec une constance agaçante, voire glaçante. Et c'est vrai que le match de Clermont est le « parfait » résumé de ce dont il est capable, en passant par toutes les couleurs d'un nuancier. Capable du meilleur, mais capable aussi du pire. « Nous donnons les ballons pour nous faire mal », synthétise Jacky Duguépéroux.

Les mêmes mots

Donc, pour la énième fois, on va vous répéter qu'à  Nîmes, face à  Istres, il va falloir faire preuve de concentration. « Pendant un peu plus de 90 minutes et pas seulement 89'59'' », souligne le technicien alsacien. On va vous redire qu'il y sera question de solidarité, d'esprit d'entreprise à  avoir, etc.
Vous passez tout ça dans un mixeur et, normalement, ça devrait pouvoir tenir la route. « Il nous manque juste un chouïa », disait l'autre jour Karim Hagui. Un chouïa donc qui manque cruellement au Racing aujourd'hui et qu'on pourrait appeler réalisme.
Il en avait fait preuve pendant 45 minutes face à  Clermont, entre autres exemples, mais il n'en avait usé que pendant 45 minutes. Après, l'affaire était partie en vrilles.

Notice égarée

Alors, on récapitule. A Istres, il faudra être solidaire, compact, organisé, concentré, réaliste et inventif. « Jouer sans aucun complexe, ne pas avoir la peur de mal faire », précise encore Jacky Duguépéroux. Une sorte d'inventaire à  la Prévert, mais surtout tous les outils qui font de onze joueurs une équipe. Et ça fait du bien de se les remémorer.
Tous ces défis, le Racing aura à  les combattre, à  les relever ce soir. Il sait qu'il n'a pas vraiment le droit de revenir la tête basse de ce voyage. Il sait que tout continuera à  être compliqué pour lui par la suite si l'affaire tourne à  l'aigrelet. Mais s'il en rapporte les trois points, il se donnera un peu d'oxygène et saura enfin et surtout qu'il peut encore rentabiliser ses tribulations dans l'hexagone. Depuis le 15 mai dernier, et ce succès à  Montpellier (1-2), il a égaré la notice du bon voyageur.

MERCATO. - Si le marché des transferts est plutôt calme dans l'hexagone, le mistral a soufflé sur Istres. Il a emporté Bazdarevic, l'entraîneur de la montée historique, et Florian Maurice parti à  Châteauroux. Sont arrivés Delaye, Leandro, Perez et Bakayoko.
Et ces arrivées de joueurs d'expérience pour la plupart d'entre eux changent pas mal de choses.
LE DEMENAGEUR. - Avec l'avènement de Xavier Gravelaine et de Jean-Louis Gasset, la tactique n'a pas vraiment été remise en cause. Seul Saïfi, désormais milieu axial en soutien de l'attaquant, a échangé son poste avec N'Diaye qui tient le côté droit du FC Istres.
Le grand changement est l'arrivée de Ibrahima Bakayoko, en provenance d'Osasuna. Il manquait de la profondeur au jeu istréen, partout vanté, avec une circulation de balle au dessus de la moyenne, il va y en avoir maintenant. Pour contrer ce déménageur de défenses, Cédric Kanté et Karim Hagui détiendront l'une des clés du match.
PARADOXES. - Si les Istréens ont des problèmes offensifs, ils sont une exception (ou presque) en matière défensive. Derniers du classement, ils n'ont encaissé que 24 buts en 21 journées. Ils jouent très regroupés autour de la charnière centrale (Saveljic et Pelé). Seul Rennes leur a marqué plus de deux buts (3), huit autres équipes leur ayant inscrit deux buts.
Et puis, si les Istréens ont attendu la 17e journée pour remporter leur premier match de L1, ils en sont à  deux succès sur les cinq dernières journées.
PRESSION. - Dans le genre intox, Rudy Riou y va de son couplet. « La pression est sur les épaules des Strasbourgeois. Nous ne pouvons pas, de notre côté, tomber plus bas. Mais nous sommes remontés à  bloc. Si on gagne ce soir, nous ne serons plus tout seuls à  avoir peur. » Et les Strasbourgeois sont (un peu plus) prévenus. « Mon équipe est mieux quand elle est dos au mur », répond Jacky Duguépéroux.
FARNERUD OU ARRACHE ? - Du côté de Strasbourg justement, il reste quelques interrogations. Deroff sera-t-il préféré à  Lacour en défense sur le côté droit et Arrache préféré à  Farnerud, au milieu sur le côté gauche ? En s'avançant un peu, on dira que Lacour a réussi ses deux dernières rencontres et que Farnerud a été brillant mercredi contre Clermont.
Seul petit bémol pour le jeune Suédois, sa moindre efficacité dans le replacement défensif. Ce qui pourrait faire pencher la balance en faveur d'Arrache.

[Pinon]

Farnerud, Farnerud, Farnerud

Vu son très bon match mercredi, en première mi-temps, je pense qu'il serait logique qu'il soit titulaire sur le flanc gauche en lieu et place d'un Arrache à  cotes de ses pompes en ce moment

[Stan]

Moi, que ce soit Alex ou Salim, je pense que l'un et l'autre sont capables de faire bien face à  Istres (voire très bien) comme de passer complètement à  côté de leur match (cependant la logique voudrait que Farnerud joue), mais ce qui me chagrine plus, c'est que Keita ne soit toujours pas préféré à  Bassila..

[fan_racing]

Je pense que Farnerud serai le meilleur choix. Franchement, vu son match contre Clermont mercredi, il faut le faire jouer car il est bien partis. En plus, Arrache se relâche un peu en ce moment, alors faut le ménager un ptit match ; comme ça, il sera au top plus tard !

ON VA GAGNER !!!

[Merwan]

La défense..


Lacour-Devaux-Kanté-Boka..
Arrache est titulaire..