[04/05] 27ème J: Nantes / RCS - 2/1

[Thomator]

meme sans niang, si la défense reste solide ca peut tenir le coup

[matt57]

Dès que les vents tourneront

Incapable de rapporter le moindre succès de l'extérieur en sept mois de championnat, le Racing espère combler cette vilaine lacune ce soir. En terre nantaise, là  où les vents contraires ont souvent balayé les minces espoirs alsaciens...

Il est des zones d'ombre que l'on ne peut éclairer de sa petite lanterne. On a beau être rationnel, doté d'un esprit cartésien ou, à  défaut, faire preuve d'énormément d'imagination, rien ne permet d'expliquer l'inexplicable.
Depuis maintenant trente-quatre longues années, le Racing n'a plus poussé la chansonnette, un soir de victoire, dans les vestiaires nantais. Plus de trois décennies d'insuccès et de désillusions parfois cruelles, souvent méritées. Pas même un petit succès étriqué arraché au coin de la surface, ne serait-ce que sur un malentendu ou un but de brigand. Rien, nada, nibe, macache...

« Toutes les séries ont une fin »

« Il faut croire que l'école de foot à  la Nantaise ne nous réussit pas, sourit Jacky Duguépéroux. L'année où on a été champions (1979), on a aussi perdu 2-0 là -bas. Pourquoi ? Certaines choses ne s'expliquent pas. Maintenant, toutes les séries ont une fin. On n'avait plus battu le PSG depuis 1996... Alors, pourquoi ne pas briser celle-là  ? »
Il est vrai que rien n'interdit de croire en l'exploit. Le Racing a actuellement le vent dans le dos alors que Nantes rame à  contre-courant. La vitesse, le mouvement, l'inspiration et autres gages de beau jeu à  la Nantaise ne sont plus que des souvenirs évanescents.

L'idée a fait son chemin

Les Ziani, Monterrubio et Moldovan, derniers dépositaires de la griffe canari - champions en 2001 -, sont partis depuis longtemps. Trop longtemps, diront les esprits chagrins qui se rassemblent à  la Jonelière pour suivre les entraînements, et surtout pour parler du bon vieux temps. Car le présent, lui, s'écrit en pointillés.
Comme Strasbourg, Nantes est désormais voué à  se battre bec et ongles pour sauver sa place en Ligue 1. Comme les Bleus, la jeune troupe de Serge Le Dizet n'a pas le droit de se vautrer à  la maison. Encore moins, ça va de soi, face à  un concurrent direct au maintien.
A Strasbourg, la petite idée a fait son chemin. Humilié en octobre dernier par de pâles Nantais - Kombouaré avait alors « sauté » au soir de la défaite (0-2) -, le Racing cultive un sournois mais légitime sentiment de revanche.


« Un match à  gagner »


« C'est un match à  gagner, ou du moins à  ne pas perdre, se risque Duguépéroux. On est dans une bonne spirale. Si les gars ne sont pas en confiance aujourd'hui, ce serait dramatique. Maintenant, nous ne sommes pas dans les mêmes dispositions que pour la venue de Paris. Notre semaine de travail a été perturbée par le mauvais temps et les absences. »
Certes retouchée, l'équipe alsacienne reste a priori suffisamment compétitive pour pallier les forfaits de Pagis, Hagui et Bassila. Et comme le répète « Dugué » à  l'envi, « ce n'est pas une question de système mais plus d'animation que les joueurs veulent bien lui donner ».
A Nantes plus qu'ailleurs, il sera aussi un peu question de chance. Et des vents qui, enfin, daigneront bien tourner.

edit Arg: Merci de mettre en forme vos articles

[argueti]

L'envol chez les Canaris ?

Après trois victoires consécutives à  la Meinau (dont une en Coupe de la Ligue), le Racing part ce soir (20 h) à  l'assaut de Nantes, dans une forteresse de la Beaujoire qu'il n'a encore jamais conquise.

« Ouvrez, ouvrez la cage aux Canaris », aurait sans doute chanté Pierre Perret. Mais depuis le 12 juin 1971 et le second et dernier succès de son histoire en Ligue 1 à  Nantes (2-1, buts de Marco Molitor et Joël Prou), le refrain est toujours le même pour le Racing. Emprunté au répertoire de Michel Polnareff, il est entonné dans une entraînante mélodie par des Canaris qui déploient leurs ailes à  chaque visite ou presque du club bas-rhinois: « Viens te faire chahuter. » Depuis bientôt 34 ans, les Strasbourgeois n'ont plus signé la moindre victoire en Loire Atlantique. L'an passé tout de même, avec la complicité du Colombien de Nantes (aujourd'hui Parisien), Mario Yepes, buteur contre son camp à  la 93e, les hommes d'Antoine Kombouaré avaient mis un terme à  une série de huit revers d'affilée à  la Beaujoire (1-1). « Comme joueur, je n'ai jamais rapporté grand-chose de Nantes », doit bien admettre Jacky Duguépéroux. « Le jeu à  la Nantaise ne réussit pas trop bien à  Strasbourg, mais comme on dit qu'il se pratique un peu moins en ce moment, peut-être a-t-on plus de chances. » Le tout lâché sur le ton de la plaisanterie et sans jouer les matamores. D'autant que le douloureux souvenir du match aller, le 2 octobre à  la Meinau (0-2), fatal à  Kombouaré, est encore dans les mémoires. Deux jours plus tard, le coach du RCS avait été évincé et remplacé par « Dugué ».

« Un match à  ne pas manquer »

Début janvier, Nantes a lui aussi suivi la voie de la révolution : Loïc Amisse, proche de Kombouaré, a à  son tour subi les affres du limogeage. Et c'est un ami de « Dugué », Serge Le Dizet, lui aussi ancien joueur emblématique du FCNA (champion de France 1995), qui a pris les rênes de Canaris alors 17e s et plombés par une série de neuf matches sans victoires en L 1 (1). Les deux coaches ont appris à  s'apprécier en préparant ensemble leur diplôme de formateur et en passant trois semaines en vase clos (avec quatre autres observateurs) lors du mondial des moins de 20 ans en Argentine à  l'été 2001. « Nous étions près de la frontière chilienne à  Mendoza. Ça crée des liens », se souvient le technicien bas-rhinois, « je croyais trouver un mec timide et renfermé. J'ai découvert un personnage ouvert, que j'ai revu lorsque je suis allé visiter la Jonelière (le centre d'entraînement nantais). Il est en train de remettre de l'ordre dans la maison. » Depuis son intronisation, les Nantais ont récolté 9 points en 7 matches (contre 18 en 19 journées précédemment), mais restent sur une défaite nette et sans bavure à  Lens (0-2) où Le Dizet a stigmatisé «les trop grandes insuffisances de son équipe». Du côté de la Meinau, personne n'ignore l'importance du déplacement à  la Beaujoire. « Notre égalité de points avec les Nantais, à  la 15e place et trois longueurs devant le premier relégable, parle d'elle-même », commente Jacky Duguépéroux. « Nantes est un club et une équipe que j'aime bien. Joueur, j'ai failli y signer. Dans un match, il y a parfois des moments clefs, comme le penalty raté par Pauleta à  1-0 pour nous ou le tir sur la barre de Ljuboja à  2-0 la semaine dernière face à  Paris. Et dans une saison, il y a des matches à  ne pas manquer. Celui-là  en est un. Ce voyage à  Nantes peut nous faire basculer du bon côté. » A condition d'en finir avec ce triste privilège que le Racing partage encore avec Rennes (3 nuls, 9 défaites) et Bastia (4 nuls, 8 revers) : la disette absolue de victoires à  l'extérieur (5 nuls, 8 défaites). S'il veut quitter enfin ce cercle des trois peu prisé, il va bien lui falloir, ce soir, ouvrir, voire forcer

Une triple première ?

Pas de victoire à  Nantes depuis plus de 33 ans, aucune à  la Beaujoire et pas la moindre non plus en déplacement cette saison : s'il venait à  s'imposer ce soir, le Racing mettrait un terme à  trois séries peu enviables, comme il l'a déjà  fait la semaine passée en triomphant du PSG (3-1) neuf ans après son précédent succès à  la Meinau face aux Parisiens. « Avec nos trois succès consécutifs, la confiance est là  », assure Jacky Duguépéroux. « Certes, notre semaine a été perturbée par la neige, les absences, les gastro-entérites et, maintenant, les forfaits. Mais ça ne doit rien changer. Mardi matin, sans savoir que Pagis, Bassila et Hagui ne pourraient pas jouer, j'ai répété aux gars que tout le monde devait être prêt. Pour moi, Le Pen et Kanté sont des titulaires comme les autres. J'aimerais que comme à  Lille, les changements n'altèrent en rien le rendement de l'équipe, que je puisse enlever un joueur et en mettre un autre sans que personne ne voie la différence. »

« Aujourd'hui, dans la rue, les gens nous interpellent »

Faute d'avoir accroché un succès à  l'extérieur pour se dégager de la zone de relégation, le Racing a tiré profit de ses deux réceptions d'affilée (5-0 contre Caen, puis 3-1 face à  Paris pour deux festivals offensifs) pour prendre quelque peu ses distances. « Il n'y a pas de raisons de ne pas réussir chez l'adversaire des matches aussi solides qu'à  la Meinau », insiste le latéral droit Guillaume Lacour. « Même pendant un mois de janvier difficile, l'ambiance au sein du groupe est restée très bonne. Chez un concurrent direct, il faudra rapporter au moins un point, voire mieux. » « Nous n'avons jamais baissé la tête quand les résultats n'étaient pas là  », lui fait écho Jean-Christophe Devaux. « Aujourd'hui, dans la rue, les gens nous interpellent pour nous dire : "C'est super, continuez comme ça." A domicile, nous continuons à  gagner, mais nous ne sommes pas à  l'abri d'une défaite. Alors, pour faire le trou, il n'y a pas 50 solutions : s'imposer enfin hors de nos bases. En gommant nos erreurs d'attention et en affichant le même mental qu'à  la Meinau, ça finira bien par sourire. »

[lolo]

Kanté forfait, victime d'une gastro...

[urotsukidogi]

Sont souvent atteins par une gastro nos joueurs, non?

[argueti]

Comme d'habitude à  l'exterieur ...

[lolo]

Seule satisfaction de la soirée: j'ai le bon prono...

Je m'en serais bien passé...

[lolo]

On a vraiment une défense qui se fait enrhumer chaque fois que le jeu s'accélère un peu...
C'est une question de placement à  chaque fois...

[argueti]

Notre defense est toujours à  la limite ... Fahmi Devaux ... a oublié ...

[Merwan]

Une défense beaucoup trop lente ce soir contre des Keseru etc..