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[04/05] 28ème J: RCS / Ajaccio - 1/0
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argueti
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DNA a écrit :Le minimum vital
Le Racing n'a peut-être pas été brillant, encore moins inspiré, mais l'essentiel est préservé. Hier soir, les Bleus ont battu Ajaccio, adversaire direct au maintien. Les voilà 15es de Ligue 1, avec quatre longueurs d'avance sur Bastia, le premier relégable.
Hier soir, dans une Meinau transie de froid, le Racing n'a pas assuré le spectacle. Personne, en l'occurrence, ne lui a demandé pareille chose. Si ce ne sont les esprits chagrins...
C'est que les festivités du mois de février, qui ont vu Caen (5-0) puis Paris (3-1) valser comme de jeunes premiers, sont terminées. Avec la venue d'Ajaccio, le rideau est tombé. Et des temps plus austères, où les occasions franches peuvent s'égrainer sur les doigts d'une main, reviennent au goût du jour.
« On n'a pas été bons »
« On n'a pas été bons ce soir (hier), dit sans détour Jacky Duguépéroux. C'est notre plus mauvais match à domicile depuis mon arrivée. Mais on a gagné. Quelle que soit notre prestation, on est actuellement dans une dynamique qui nous permet de nous imposer chez nous. »
Pimpants ces dernières semaines, les Alsaciens ont donc fait le dos rond. De toute façon, ils n'avaient guère plus d'arguments en leur possession. Au forfait prévu de Pagis s'est ajouté en dernière minute celui de Farnerud, annoncé grippé. Niang est donc le dernier rescapé du trio offensif qui faisait des étincelles ces derniers temps.
« Pas d'excuses »
On peut s'en douter, le rendement s'en ressent rapidement. Au côté de Mouloungui, relancé samedi dernier à Nantes, et de Le Pen, le Sénégalais n'a pas eu l'occasion de briller. De manière générale, les bons coups se font rares. Pour ne pas dire inexistants.
« On a été fébriles à tous les niveaux, ajoute Duguépéroux. L'équipe était moins bien positionnée et nettement moins agressive. Je ne cherche pas d'excuses, même si certains garçons manquent de compétition et que notre semaine d'entraînement a été perturbée par les conditions météos. »
Pieds carrés
Si bien que le public commençait doucement à se demander comment le verrou défensif mis en place par Rolland Courbis allait finir par sauter. C'est Devaux qui en a trouvé la clé. Pour son premier but en L 1, le défenseur de devoir s'est retrouvé au bon endroit, là où Porato a laissé échapper la balle sur le coup franc de Le Pen.
Cet éclair, le seul dans la nuit glacée, a donc suffi. Ajaccio s'est alors rebiffé comme une bête blessée. Et les Bleus ont subi, même à onze contre dix. Mais les pieds corses étaient définitivement carrés, hier soir. Et les trois points, eux, sont dans la besace alsacienne.
« On relègue Ajaccio à cinq points, c'est tout ce qu'il faut retenir, conclut Duguépéroux. Au moins peut-on préparer notre déplacement à Nice en toute sérénité. » Parfois, il faut savoir se contenter de peu. Ou de l'essentiel, c'est selon...
L'Alsace a écrit :Un Devaux d'or
Le premier but en Ligue 1 du stoppeur strasbourgeois a offert au Racing une victoire d'autant plus précieuse qu'il ne la méritait pas.
Il aura donc attendu son 144e match en Ligue 1 pour déflorer son compteur personnel. Certes, Jean-Christophe Devaux avait déjà marqué en match officiel avec le Racing. Mais c'était en L2, le 27 octobre 2001 à ... Ajaccio, visiteur de la Meinau hier soir. Encore un de ces raccourcis symboliques qu'affectionne la petite histoire du foot. Ce soir-là , le RCS d'Ivan Hasek était passé à côté de son sujet. Menés 2-0 sur des buts de Darbelet et d'un Brésilien dont le patronyme n'est resté célèbre que parce qu'il était l'homonyme d'un ancien grand joueur, Junior, les Strasbourgeois avaient réduit la marque à la 83e par celui que tous ses coéquipiers surnommaient déjà "Jeannot". Trois ans et demi plus tard, l'ancien Lyonnais s'est rappelé au bon souvenir des Corses. A la 35e minute d'un match crispé et crispant, il a jailli tel un renard des surfaces pour catapulter au fond des filets un ballon relâché par Stéphane Porato sur un coup franc enveloppé, puissant et vicieux d'Ulrich Le Pen. Et ce but-là vaut de l'or. Pas seulement pour un joueur qui, à bientôt 30 ans (le 16 mai), réalise la meilleure saison de sa carrière. Surtout pour un Racing ballotté par des Corses mordants durant toute la 2e période, malgré l'expulsion de Dzodic à plus de 20 minutes de la fin, et qui a remporté hier soir son succès le plus tiré par les cheveux. Réduit à jouer les utilités en début de saison alors qu'il était titulaire lors des deux premières défaites à Bastia et contre Toulouse, «Jeannot» Devaux a profité des circonstances pour creuser son sillon au coeur de la défense centrale. Le 30 octobre, dans sa ville de Lyon, il était entré à la pause en remplacement d'Abdel Fahmi, blessé. Depuis, il est devenu l'indestructible pilier de l'axe alsacien. Il n'hésite pas à dévoiler que son intense travail d'introspection a porté ses fruits. Qu'en décortiquant les cassettes vidéo de ses matches, il s'efforce de gommer les lacunes de son jeu, fussent-elles minimes. Qu'il recourt à la sophrologie pour gagner en maturité et en maîtrise de soi.
«Je dédie ce but à Fabrice Viau»
Comme ses coéquipiers de la défense, Devaux a tangué hier dans la tempête corse. Mais après avoir connu l'immense bonheur d'un premier but en L 1, il a répondu au défi imposé par les insulaires. Et si le RCS a remporté sa 4e victoire consécutive à la Meinau (St-Etienne en Coupe de la Ligue, Caen, PSG et, donc, Ajaccio) et possède ce matin, pour la première fois de la saison, quatre points d'avance sur le premier relégable, il doit une fière chandelle à son monolithique stoppeur. «Ce soir (hier), nous n'avons pas mis la manière, c'est vrai», admet très volontiers le buteur du jour, «nous sommes tombés sur une très bonne équipe corse dont je suis persuadé qu'elle s'en sortira si elle continue à aligner des prestations de ce niveau. Nous étions relativement bien en place en première période, mais nous avons été totalement absents lors de la deuxième. Ceci dit, le plus important, ce sont les trois points. Sur le but, j'ai senti le coup. Je monte peu d'ordinaire, mais là , j'y suis allé. J'avais envie de ce premier but en L1. En marquant, j'ai eu une pensée pour Fabrice Viau qui nous a quittés il y a un peu plus d'un an (Ndlr: le stagiaire du RCS s'est tué dans un accident de la circulation le 16 janvier 2004). Je joue chaque match avec un maillot à son nom sous le mien. Je lui dédie mon but. Et il est d'autant plus important qu'il nous offre une victoire capitale que nous sommes allés chercher au mental.» Un mental dont on a longtemps dit qu'il était son talon d'Achille. Cette époque-là est révolue.
Racing : le grand écart
Victorieux d'Ajaccio, hier à la Meinau (1-0), le RC Strasbourg compte désormais 4 points d'avance sur Bastia, premier relégable. Il reste à gagner une dizaine de points en 11 matches pour assurer leur maintien aux Alsaciens.
Le Racing-Club de Strasbourg peut pousser un énorme ouf de soulagement. Ballotté en seconde période hier soir par Ajaccio comme il ne l'a encore jamais été depuis que Jacky Duguépéroux a repris les rênes de l'équipe, le Racing l'a tout de même emporté 1-0 grâce à un but de Devaux en première période. En prenant donc son 23e point à domicile sur 27 possibles lors des neuf derniers matches, il a creusé un véritable écart avec les relégables, le premier d'entre eux, (Bastia) pointant à quatre longueurs. L'horizon s'éclaircit de plus en plus sérieusement pour les Alsaciens, qui ont repris la 15e place à Nantes. Pourtant, Ajaccio, qui encaisse très peu de buts ces dernières semaines, n'est pas une formation simple à manier. Les Bas-Rhinois s'en rendent très rapidement compte en butant sur le rideau défensif tissé par les hommes de Courbis. Et vu que Farnerud et Pagis sont forfait, l'animation offensive des locaux est un peu en-deça des dernières productions livrées à la Meinau. Mouloungui est à court de compétition et Niang a moins de ballons précis à négocier. Mais le Sénégalais pèse de tout son poids sur la défense corse, puisque si ses frappes (11e, 16e sur coup franc) ne sont pas contrées, il décale Le Pen (7e) qui teste une première fois Porato, puis Lacour qui manque le cadre (31e). De surcroît, les Alsaciens ont intérêt à rester vigilants, les Ajacciens, qui pressent très haut, s'engouffrant dans le moindre espace. Laurenti profite ainsi d'une ouverture de Ouadah pour filer au but, mais il est gêné par Le Pen au moment de conclure (17e). Deux minutes plus tard, Andre Luiz voit son coup franc de 28m passer juste au-dessus (19e).
Coups de pied arrêtés décisifs
Au fil des minutes d'un match fermé, il apparaît évident que le danger va venir des coups de pieds arrêtés. Le Pen décide de tirer un coup franc du côté droit de la ligne de touche en force. Le ballon traverse une forêt de jambes, Porato repousse d'un réflexe, mais Devaux surgit pour inscrire le premier but de sa carrière en L1 (35e). Ajaccio accuse un peu le coup, se montre plus maladroit, mais Boka, bien involontairement, met le ballon dans la course de Lucas, qui dribble Cassard sorti à sa rencontre, mais Lacour, revenu du diable vauvert, repousse en corner (44e). Au retour des vestiaires, les Corses se montrent nettement plus saignants dans les duels. Certes, le Racing manque l'occasion de doubler la mise lorsque Niang, superbement lancé par Johansen, bute sur les jambes de Porato (51e), puis lorsque le gardien adverse se saisit de la tête de Kanté (55e).
Incroyables maladresses corses
Mais petit à petit, le jeu strasbourgeois se délite totalement, et Ajaccio sème un trouble de plus en plus évident dans l'arrière-garde locale. Au début, cela passe par des coups francs d'Andre Luiz: Cassard est en difficulté sur le premier (54e), Dzodic manque le cadre de la tête sur le second (59e). Mais le danger est réel. L'excellent Dumont part sur la gauche, adresse un bon centre au second poteau sur lequel Merlin, qui n'a plus qu'à conclure, se prend les pieds dans le tapis (62e). C'est un avertissement sans frais. Mais le doute est désormais dans les têtes strasbourgeoises… Sur un nouveau contre, Dumont sert Lucas au coeur d'une défense battue. Le Brésilien, à 4m, n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets, mais il cafouille (67e) ! Incroyable ! Et ce n'est pas fini. Sur un corner, Seck s'élève plus haut que tout le monde, mais sa tête est repoussée sur sa ligne par Lacour. Dans la foulée, Seck reprend à bout portant, mais il bute cette fois sur la tête de Deroff sur la ligne ! Le Racing a souvent perdu des points bêtement cette saison, mais là il en a gagné trois qu'il ne méritait pas. Et ceux-là sont cruciaux pour son avenir.
Bronchite pour Farnerud
Impossible, ces derniers temps, pour la presse d'annoncer la juste composition d'équipe du Racing. Et pour cause! Depuis quelques semaines, ils ont été plusieurs, dans les rangs strasbourgeois, à renoncer en dernière minute, terrassés par la maladie. Après Stéphane Cassard à Lens et Cédric Kanté à Nantes, tous deux sur le flanc pour une gastro-entérite, Alexander Farnerud a dû déclarer forfait hier. Fébrile depuis quelques jours, il s'est levé avec une bronchite carabinée et a tout de suite prévenu le staff qu'il lui était impossible de tenir sa place. Le jeune Suédois a même annulé sa visite, prévue aujourd'hui et demain, à son frère Pontus à Monaco.Un photographe suédois, qui couvre la Coupe Davis ce week-end et qui a fait le détour à la Meinau pour suivre la prestation de son compatriote, est resté sur sa faim.
La chance de Mouloungui. La défection du Scandinave a fait le bonheur d'Eric Mouloungui. Enfin rétabli de sa pubalgie, l'attaquant gabonais, qui était entré en jeu pour la 1r e fois de la saison à Nantes l'autre samedi, a fêté hier sa 1r e titularisation depuis le 10 mai 2004 contre Monaco.
Des finances en voie d'assainissement. Le conseil d'administration de la LFP a publié vendredi les comptes de résultats des clubs de L1 pour la saison 2003-2004. Sans surprise, il a confirmé les chiffres que «L'Alsace» révélait dans son édition du 24 octobre dernier à propos du Racing. Le club strasbourgeois a clos le dernier exercice sur un déficit de 1,969 million d'euros, contre 11,196 millions la saison précédente (la dernière de l'ère IMG/Mc Cormack). Un résultat en nette amélioration due à la conjonction de plusieurs facteurs, dont deux principaux: une réduction drastique de la masse salariale (- 25 %) et la vente cumulée de Habib Beye (1,2 million d'euros à l'OM), Valérien Ismaël (0,6 million à Brême) et Danijel Ljuboja (3,2 millions au PSG).
Plus que 4000 billets pour le 30 avril. La prévente réservée aux abonnés et aux clubs de la LAFA pour la finale de la Coupe de la Ligue Strasbourg - Caen le 30 avril au Stade de France a fait recette. 21.000 billets ont déjà trouvé preneur, de sorte que seuls 4.000 seront encore proposés ce mardi (9 h) à l'ouverture de la vente au grand public à la billetterie de la Meinau. Avis aux amateurs: il faudra faire vite.
Le salut de Martins. A la retraite depuis cet automne après une blessure à la hanche contractée avec son dernier club, Clermont, l'ancien capitaine emblématique du RCS, Corentin Martins, est revenu à la Meinau hier pour la première fois depuis son départ l'été dernier. «Retiré» dans sa Bretagne natale, à Quimper, où il possède deux sociétés, l'ex-international était déjà repassé par Strasbourg en octobre. «Mais je n'avais fait que l'aller-retour.» Pour la 3e fois de la saison, après Rennes - Auxerre et Nantes - Monaco, il était consultant sur «Kiosque». «On m'a proposé de venir à Strasbourg et je ne pouvais évidemment pas refuser», souriait-il à quelques minutes du coup d'envoi.
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NianKaRud
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C'est clair que c'est les attaquants d'Ajaccio qui nous ont facilité la tache. Quand je vois Lucas qui nous mets un doublé à l'aller et la rate 2 buts tout fait ... Mais bon ce soir on peut pas resortir vraiment de joueurs qui est fait un "bon" match, on était pas dedans c'est simple. C'est par des match comme cela qu'on apprend à gagner sans bien jouer.
