[04/05] 30ème J: RCS / Lyon - 0/1

[Manu]

Bon résumé de Seb, je rajoute seulement qu'heureusement que Lyon n'a pas trop poussé...

[NianKaRud]

C'est clair que si ils auraient voulu nous mettre une claque, ils l'auraient fait je dois malheureusement dire facilment. Notre 2e énorme problème c'est qu'on ne sait pas centrer (corner,coup franc et dans le jeu) !

[télésupporteur]

ce match contre lyon a mis en évidence les limites en L1 de certains joueurs
arrache - n' a pas le niveau
kanté - encore en cause sur un but (met en jeu wiltord), il a le potentiel pour jouer dans une équipe qui ne peut que jouer le maintien
farnerud - fait illusion, n'apporte rien au racing
ces trois postes ( arrière central gauche et les 2 milieux offensifs) devront être pourvus si le racing vise une 8e place l'année prochaine

[NianKaRud]

Faut arreter, Farnerud apporte beaucoup de choses au Racing. C'est pas parce qu'on perds un match qu'il faut tout remettre en cause. Je dis pas qu'il est indispensable mais si il ne serait pas là  on en serait surement pas aussi proche du maintient.

[Manu]

Faut avouer que Farnerud est en manque de réussite actuellement...
Kanté va se faire remplacer par Devaux rapidos...
et Arrache n'est vraiment plus le meme, dommage il a raté sa chance.

[Keating]

Au fait, pourquoi c'est Kanté qui a joué hier et pas Devaux ?

[lolo]

ces trois postes ( arrière central gauche et les 2 milieux offensifs) devront être pourvus si le racing vise une 8e place l'année prochaine

Ah merde, on vise pas la remontée immédiate alors...?

[Alex Barotchais]

Faut avouer que Farnerud est en manque de réussite actuellement...

clairement! et ceux depuis que pagis n'est plus sur le terrain pour combiner avec lui. ça m'inquiete un peu cette paginodépendance. farnerud est un gars qui a besoin de beaucoup de temp d'adaptation, or il avait trouver son jeu avec pagis j'éspère qu'il reprendra comme avant quand pagis reviendra.

farnerud - fait illusion, n'apporte rien au racing

Ophtalmologistes

[argueti]

Une coupure bienvenue

A bout de souffle et à  court d'arguments, le Racing n'a pas pesé bien lourd face à  l'ogre lyonnais. Les Bleus ont désormais deux semaines pour se retaper une santé et aborder l'emballage final en ordre resserré. Car la bataille pour le maintien est loin d'être gagnée.

De sa semaine « européenne », le Racing n'est donc pas sorti indemne. Soyons honnêtes. Il fallait un peu s'y attendre. Face à  Monaco et Lyon, soit « les deux plus belles équipes de ce championnat », dixit Duguépéroux, le seizième de la Ligue 1 a pris un petit point. Ce qui s'inscrit somme toute dans la logique des choses.
S'il fallait quand même formuler quelques regrets, les regards convergeraient vers la rencontre de mercredi. « Le soir du match, j'ai visionné la cassette, dit l'entraîneur strasbourgeois. A chaud, j'estimais que nous avions pris un bon point. Mais quand je revois les trois occasions de Niang et celle de Farnerud, il y a de quoi s'en mordre les doigts. »

« On est punis »

Contre Monaco, les Bleus ont donné tout ce qu'ils avaient. Leur courage, leur abnégation et leur coeur ont permis d'inquiéter des Monégasques joueurs mais prudents à  l'extrême. Rétrospectivement, on peut affirmer que les Alsaciens n'ont pas laissé que deux points sur la pelouse de la Meinau. La gnac, la hargne et l'énergie y sont aussi passées.
Le retour de manivelle, samedi contre des Lyonnais en pleine possession de leurs moyens, a été inévitable. A l'agonie, les Strasbourgeois ont subi de bout en bout « On ne méritait pas mieux, explique Duguépéroux. Dans la récupération du ballon et dans son utilisation, nous n'avons pas été au niveau. Face à  une équipe du calibre de Lyon, c'est sûr que l'on est punis. »

Pagis manque

C'est dans ces moments-là  que les absences se font cruellement ressentir. Celle de Pagis, bien sûr, lui qui soigne depuis maintenant un mois son entorse à  la cheville contractée contre le PSG. Le meilleur buteur strasbourgeois n'en termine plus avec sa période de convalescence, lui qui a déjà  manqué cinq rencontres. Son retour, prévu ce vendredi (16h) à  Gundershoffen, en amical contre Karlsruhe, risque encore d'être différé.
Le Racing sans Pagis n'a plus le même visage. Niang, complément idéal de l'incontournable point de fixation que constitue l'ex-Sochalien, se sent bien seul. D'autant que Le Pen voit sa saison définitivement gâchée par des blessures à  répétition. Quant aux pépins d'Abdessadki, dont le genou est encore marqué par un choc avec Evra, et la sortie de Johansen, à  la demi-heure de jeu en raison d'une élongation au fessier, ils n'ont rien arrangé.

Sprint final

« Bon, il faut bien reconnaître que ça commence à  faire beaucoup, soupire Duguépéroux, pas homme à  chercher des excuses dans la liste des forfaits. La coupure va nous faire le plus grand bien. En espérant que je récupère tout le monde, les blessés comme les sélectionnés (pas moins de neuf Strasbourgeois sont convoqués cette semaine), pour le déplacement à  Bordeaux. »
En Gironde débutera le sprint final qui est censé déboucher sur le maintien. Il reste désormais huit rencontres - Marseille, Lille, Metz, Bastia à  domicile, Bordeaux, Auxerre, Sochaux, Rennes à  l'extérieur -, pour grappiller les huit points qui font encore défaut.

« Rester sous pression »

« Je ne suis pas inquiet outre mesure, conclut Duguépéroux. Même si notre série d'invincibilité a pris fin (13 matches sans défaite depuis le 23 octobre), on ne va pas tout remettre en cause à  cause d'une défaite. S'il y a un avantage dans notre situation, c'est que tout le monde va rester sous pression jusqu'au bout. »
Le Racing peut donc s'attendre à  crapahuter jusqu'au 28 mai, au soir de la dernière journée de championnat. La route est droite mais la pente est raide, comme dirait l'autre...

Le complexe du Lyon

Déjà  asphyxié à  l'aller à  Gerland où il avait limité la casse par miracle (1-0), le Racing, battu sur le même score samedi à  la Meinau, n'a jamais été en mesure de contester la supériorité du futur quadruple champion de France.

On a beau se triturer les méninges, chercher les solutions que les Strasbourgeois n'ont pas su trouver sur le terrain, on en arrive toujours à  cette implacable conclusion : avant-hier, Lyon était trop fort. Ce n'est pas un hasard si l'OL s'est imposé lors de ses quatre dernières visites à  la Meinau en L 1 (9 buts marqués, aucun encaissé). « Nous avons souvent remporté ici des matches décisifs pour le titre », rappelle d'ailleurs le gardien international lyonnais, Grégory Coupet. « On peut penser que cette victoire l'est aussi. Nous avons très bien maîtrisé notre sujet et j'ai passé une soirée tranquille, sans le moindre arrêt à  faire, comme ça arrive rarement dans une saison. Sans un grand Stéphane Cassard qui a tout simplement été exceptionnel, l'addition aurait pu être beaucoup plus lourde. Quand nous sommes reposés comme nous l'étions après une semaine sans match, nous avons de quoi faire valoir notre jeu. Grâce à  ce succès, nous faisons une grosse différence au classement, mais tout n'est pas joué. » Admettons. Mais seulement pour faire plaisir à  Paul Le Guen et son implacable phalange, toujours prudents, à  l'image du coach olympien. « Nous avons pris une option sur la qualification directe pour la Ligue des Champions. C'est un premier pas. Nous visons le titre, nous sommes bien placés, mais nous ne sommes pas du genre à  nous déconcentrer avant l'heure. Ça se présente bien, mais ça ne suffit pas encore. »

Un coup de gueule pour provoquer

Le Racing, lui, est évidemment à  cent lieues de ces considérations. Tout entier tourné vers le maintien, il n'a pas su profiter de ses deux réceptions consécutives pour faire un break définitif. Personne n'en est vraiment surpris après les passages de Monaco et Lyon. Mais pour la première fois samedi, Jacky Duguépéroux n'en a pas moins fait trembler les vestiaires à  la mi-temps, à  la force d'un puissant coup de gueule. « Plus par provocation qu'autre chose », dédramatise l'entraîneur strasbourgeois. « Je voulais générer une réaction après une première période apathique, piquer les joueurs dans leur fierté. J'avais le sentiment que nous avions admis la supériorité des Lyonnais. Mais quitte à  perdre, j'aurais aimé le faire avec plus de panache. Le contenu de notre prestation était insuffisant. Nous nous étions fait balader. C'est la 2e fois que ça arrive. La première, c'était à  l'aller à  Lyon. Nous n'avons pas joué à  notre niveau. Nous avons peut-être fait un complexe. » « Dugué » n'est cependant pas fou : il sait aussi la prestation mitigée du RCS étroitement liée à  la qualité de l'opposition. « C'est indéniable et nous le savions avant le match. Nous avons perdu 1-0 contre une équipe qui a passé dix buts au Werder Brême et que nous avons eu la malchance de prendre au mauvais moment. Elle sortait d'une semaine de repos, alors que nous avions laissé beaucoup de forces mercredi contre Monaco. Mais au-delà  de ça, nous avons été déficients à  la récupération. L'absence de Yacine Abdessadki, la blessure de Pascal Johansen, sorti à  la demi-heure de jeu, ça faisait beaucoup, trop sans doute. Nous avons perdu les duels, y compris en défense. Quand je vois l'application des Lyonnais dans ce domaine, je me dis que nous avons des leçons à  prendre et surtout à  retenir. Nous devons nous inspirer de ce qui se fait au plus haut niveau. C'est la fin de notre belle série d'invincibilité à  domicile à  laquelle les joueurs tenaient, mais à  laquelle je tenais surtout au regard de notre parcours catastrophique en déplacement. » Après n'avoir récolté qu'un point sur six lors de ses deux sommets, le Racing se retrouve dans la même position qu'au soir de son nul à  Nice l'autre samedi (0-0) : avec trois longueurs d'avance sur le premier relégable. Le printemps s'annonce chaud. A son arrivée le 4 octobre, Jacky Duguépéroux l'avait prédit.

Au repos jusqu'à  demain

Sitôt la rencontre, Jacky Duguépéroux a accordé un peu plus de 48 h de repos à  ses joueurs qui ne renoueront avec la L 1 que le samedi 2 avril à  20 h à  Bordeaux. Les Strasbourgeois reprendront l'entraînement ce mardi à  15 h 15. Hier, seuls les blessés sont passés au stade pour quelques soins : Mickaël Pagis (cheville), Yacine Abdessadki (touché au genou et dont le départ en sélection – voir ci-dessous - reste conditionnel), Ulrich Le Pen (cuisse) et Pascal Johansen (lésion au muscle fessier droit). Cédric Kanté y a également fait un saut pour un massage avant de rejoindre aujourd'hui la sélection du Mali. Contrairement à  Pagis, « Lulu » Le Pen, trop juste contre Lyon, pourrait jouer en amical vendredi (16 h) contre Karlsruhe en amical à  Gundershoffen. Pascal Johansen subira sans doute un petit examen pour déterminer la gravité exacte de sa blessure. « Ce n'est pas une déchirure, car sinon, il n'aurait pas pu rester aussi longtemps sur le terrain (Ndlr : le Colmarien s'est blessé après un quart d'heure, mais n'est sorti qu'à  la 32e minute). », précise François Piétra, le médecin du club. Des sélections à  foison. Le Racing va se retrouver en comité restreint cette semaine, puisque neuf joueurs du groupe professionnel ont été appelés en sélection nationale. Ils rejoindront leur équipe aujourd'hui et retrouveront Strasbourg lundi 29 au plus tard. Yacine Abdessadki (Maroc) affrontera la Guinée à  Rabat, à  moins que sa blessure au genou ne le dispense du voyage. Abel Mphela (Afrique du Sud) est convoqué contre l'Ouganda. Arthur Boka (Côte d'Ivoire) sera opposé au Benin. Eric Mouloungui (Gabon) rencontrera le Nigeria et Karim Hagui (Tunisie), le Malawi. Cédric Kante (Mali) a été retenu pour le match face au Togo. Mamadou Niang (Sénégal) affrontera le Libéria. Salim Arrache (Algérie), lui, recevra le Rwanda à  Oran. Toutes ces rencontres entrent dans le cadre des éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde 2006. Enfin, Alexander Farnerud (Suède espoirs) jouera contre la Bulgarie en éliminatoires au championnat d'Europe de la catégorie.

[matt57]

[quote="seb"]Beaucoup de choses ont été dites sur le match déjà ... je voulais juste dire 2/3 ptits trucs...

La première chose c'est qu'evidemment Lyon c'est énorme... Quand il y a eu un peu de volonté de jouer côté strasbourgeois, on s'est heurté à  un bloc hyper regroupés, les lignes coulissaient parfaitement, les espaces se rebouchaient systématiquement devant les strasbourgeois.

Et quand le décalage a été fait (ce qui a du arriver à  tout casser 5 fois dans le match), ben on a pas été capable de faire le bon geste. De nombreuses erreurs techniques, des centres médiocres...

Bref, on le savait avant le match, pour faire quelque chsoe contre Lyon, il faut être au top... et là  on a vu un mauvais Strasbourg contre un Lyon de tous les jours.

Quand ils ont le ballon, il se trouvent parfaitement, ça combine dans tous les sens, très impressionant... clairement une autre catégorie d'équipe.

Alors est ce qu'on les a trop respectés? Est ce que la différence de niveau est trop importante? J'en sais rien... ce que je sais c'est que jouer sans Pagis, sans Abdessadki et sans Johansen, c'est pas possible pour nous. C'est les trois gars qui savent construire, qui ont un sens de l'animation offensive au sein de l'effectif... et les 3 manquaient.

Je me suis fait une remarque vers la fin du match : on avait une équipe vraiment hyper jeune sur le terrain : Boka, Keita, Arrache, Farnerud, M'Phela et Mouloungui.

Plein de talent tout ça je dis pas le contraire... mais nettement insuffisant pour mettre en danger Lyon.

Je suis d'accord avec ton analyse, je disais également en seconde mi temps que cette équipe ressembler plus a la CFA qu'a l'equipe de L1 et le grand nombre de titulaires absents montrent bien les limites de l'équipe dans certains domaine, dommage maintenant c'est sur qu'il va falloir cravacher jusqu'au bout mais ce n'est pas insurmontable si dans 15 jours JD récupere tout son petit monde et bien sur n'oublions pas la cerise sur le gateau du 30 avril