[04/05] 31ème J: Bordeaux / RCS - 0/2

[Stan]

On n'en demandait pas tant !

[Merwan]

Stan c'est pas toi qui ésperait une victoire face à  Bordeaux?

[Pinon]

Près d'un an que le Racing n'avait plus gagné en championnat hors de la Meinau. Samedi à  Bordeaux, l'insipide série a pris fin. Un événement qui tombe pile-poil au bon moment. Le maintien, c'est pour bientôt.

Tout vient à  point à  qui sait attendre. Un dicton vieux comme le monde que le Racing avait fini par enterrer sous une montagne de désillusions. Des balivernes, oui, que cette vague histoire de patience.
C'est que la mauvaise plaisanterie a duré longtemps. Trop longtemps, au goût d'Antoine Kombouaré puis de Jacky Duguépéroux, les deux techniciens qui se sont succédé sur le banc strasbourgeois.
Le premier nommé avait pu laisser échapper un immense « ouf » de soulagement, maintien en poche, quand son équipe s'était imposée à  Montpellier (1-2). C'était le 15 mai dernier, au sortir d'une série déjà  calamiteuse, lors de l'avant-dernière journée de Ligue 1.

Traversée du désert

Depuis ce succès dans l'Hérault, c'est la traversée du désert. Kombouaré y a rapidement laissé sa chemise, lui qui a vu son équipe se liquéfier en neuf journées. Tant à  domicile (deux nuls et deux défaites) qu'à  l'extérieur (deux nuls et trois défaites), il est vrai.
Son successeur est, lui, parvenu à  redresser la barre. Mais c'est en faisant de la Meinau un bastion imprenable, jusqu'à  la récente venue de Lyon, que l'opération maintien a pu démarrer. A l'extérieur, « Dugué » a beau eu scruter l'horizon, il n'a rien vu venir. Si ce ne sont des rafales de vent mauvais.

« Jamais fait promener »

« Jusque-là , on n'a peut-être pas gagné, mais on ne s'est jamais fait "promener", Lyon mis à  part, expliquait l'entraîneur du renouveau dans les couloirs de Chaban-Delmas. C'est par manque de rigueur que l'on a péché. L'exemple du match à  Marseille est édifiant. On se crée six occasions nettes au Vélodrome et on perd (2-0). »
Près de six mois durant, les Bleus ont ainsi dû ravaler leur rancoeur, filer profil bas dans le bus du retour et grommeler des ébauches d'explications inaudibles. Une exception, une seule, est venue briser la monotonie. La qualification rapportée de Troyes (1-3) en seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue. Un simple éclair dans la nuit strasbourgeoise qui prend, à  la lumière de la finale qui se profile au Stade de France, un tout autre éclat aujourd'hui.

Encore quatre points

La belle échéance de cette fin de mois sert aussi d'ultimatum aux Strasbourgeois. Duguépéroux compte assurer le maintien d'ici là . Avec la victoire en Aquitaine et les contre-performances de ses rivaux directs, Ajaccio excepté, la feuille de route s'annonce bien moins complexe que prévu.
Quatre petits points glanés lors des trois prochaines rencontres - contre Marseille et Lille, à  Auxerre -, devraient amplement suffire. Rien d'insurmontable, au regard de la qualité et de l'envie affichées samedi soir.

« Contre Marseille l'esprit libéré »

« C'est très encourageant pour la fin de saison, dit encore Duguépéroux. Samedi, on va en tout cas pouvoir accueillir Marseille l'esprit beaucoup plus libéré. » L'idée directrice est désormais de récupérer les blessés - Pagis, Johansen et Le Pen - et de poursuivre la montée en régime jusqu'au 30 avril. Dans cette optique, le passage de l'OM s'annonce comme un avant-goût de fiesta.
A l'école de la patience, le Racing a au moins pu se forger un moral de conquérant. Même éculés, les dictons ont parfois du bon.

[argueti]

OM, prends garde !

Les trois points rapportés avant-hier de Bordeaux grâce à  sa première victoire à  l'extérieur (2-0) vont permettre au Racing de préparer l'esprit libre et le coeur léger la venue toujours attendue de Marseille samedi à  la Meinau.

Ce matin, Strasbourg compte 35 points et Bordeaux, 39. Mais celui qui se prépare la plus pénible fin de saison n'est pourtant pas celui que l'on croit. Entre un Racing qui revient de tellement loin et des Girondins qui ambitionnent tellement plus, la dynamique n'est pas la même. L'un est dans une spirale ascendante dont la prochaine étape s'appelle Marseille, visiteur de la Meinau ce samedi (20 h), et dont le point d'orgue pourrait être un sacre en Coupe de la Ligue à  la fin du mois, assorti d'une qualification européenne en guise de cerise sur le gâteau. L'autre est irrésistiblement attiré vers le bas par le tourbillon de quolibets qui, avant-hier, a accompagné ce qui n'est après tout que sa 2e défaite au stade Chaban-Delmas. Et le plus inquiet des deux scrute plus sûrement le morne horizon de l'Atlantique que la ligne bleue des Vosges. Car samedi, la frondeuse enceinte girondine n'a rien épargné aux siens: la moquerie lorsque le stade s'est mis à  entonner des « olé ! » sur chaque passe réussie du RCS, le dédain lorsqu'à  quelques minutes du coup de sifflet final, les inconditionnels ont, comme un seul homme, quitté la tribune Sud, la colère enfin, quand les mêmes, qui avaient prémédité leur coup, sont allés dire leur fait aux joueurs, staff et dirigeants à  l'arrière du stade où ils s'étaient massés. Un mouvement de mauvaise humeur inédit en ces lieux depuis un soir de défaite contre Toulouse, fatal à  Elie Baup il y a un an et demi. Après les deux coups d'assommoir balancés par Abdessadki et Niang à  un quart d'heure de la fin, les Girondins ont quitté leur fief tête basse, l'oeil au beurre noir, à  l'image d'un Jemmali involontairement amoché par le genou de Boka en 1è r e mi-temps. Bref, la crise menace et les nuages s'amoncellent au-dessus de Bordeaux alors que le ciel se dégage à  Strasbourg. 14e pour la première fois de la saison, nanti d'une inédite marge de 5 points sur le premier relégable, Caen (son adversaire en finale de la Coupe de la Ligue), le Racing n'a plus que « 5 points à  prendre en 7 matches », selon Jacky Duguépéroux. « On peut toujours dire que Bordeaux n'était pas bien, mais je rappellerai qu'il ne s'était jusqu'ici incliné qu'une fois à  la maison. Notre succès est une vraie performance. C'est pour ça que j'étais si content samedi soir. »

« Il n'y a pas eu de déchet »

D'ailleurs, conformément aux prédictions de leur entraîneur, qui voulait voir dans le premier échec à  domicile sous son ère contre Lyon il y a 15 jours (0-1) le signe avant-coureur d'une prochaine victoire à  l'extérieur, Cédric Kanté et les autres ont rattrapé le coup à  Chaban-Delmas. En ouvrant la marque à  la 74e, Yacine Abdessadki a même mis un terme à  399 minutes de stérilité. Autant dire, à  une broutille près, six heures (Ndlr: depuis le but vainqueur de Devaux contre Ajaccio le 5 mars - 1-0). Et comme d'un autre côté, le Racing n'a concédé qu'un but lors des cinq dernières journées (7 sur ses 11 dernières rencontres officielles), on voit mal comment l'embellie pourrait ne pas durer. Une chose est sûre: le choc contre l'OM va, cette semaine, faire saliver l'Alsace. Alors que plus de 15000 billets avaient déjà  été vendus samedi, on peut annoncer sans risque de se tromper que le duel se disputera à  guichets fermés. Avis aux retardataires. « Dugué » savoure déjà : « Nous allons pouvoir jouer libérés. » Et si le Racing veut bien avoir la bonne idée, face à  Beye, Luyindula, Hemdani (les trois anciens de Strasbourg) et les Phocéens, de réciter une partition aussi aboutie qu'en Gironde, le spectacle promet d'être à  la hauteur du précédent rendez-vous entre les deux équipes en Alsace (4-1). « Nous avons très bien joué à  Bordeaux en serrant les espaces, en gardant le ballon comme il le fallait», se réjouit Alexander Farnerud. « Compte tenu des autres résultats, cette victoire à  l'extérieur est une grosse bouffée d'oxygène. Le maintien s'annonce bien. » « Nous avons accompli un match sérieux dans toutes les zones, parfaitement appliqué les consignes », reprend Stéphane Cassard. «Techniquement, nous avons été très bons. Ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu aussi peu de déchets dans notre jeu. » Une copie parfaite ou presque qui augure un nouveau casse-tête pour Duguépéroux cette semaine avec les retours de Mickaël Pagis, Ulrich Le Pen et Pascal Johansen. Mais comme samedi à  Bordeaux, le technicien alsacien aura bien quelque nouveau lapin à  sortir de son chapeau pour étonner son monde.

[urotsukidogi]

ca y est on s'emballe. A la fois c'est une bonne chose un peu de confiance en soi mais faudrait pas s'enflammer au point de finir carboniser

[PoY]

Enfin !

[PoY]

Je viens de regarder le classement du Top/flop pour ce match et je vois certains joueurs avec de très mauvaises notes.

Ont-ils particulièrement mal joué ou bien c'est encore certains votants qui ne peuvent s'empecher de mettre des flops même quand ce n'est pas nécessaire ?

RAPPEL : [...] le flop 3 servant simplement à  déduire des points aux joueurs effectuants de très mauvais matchs.

[Gotcha]

Concernant le top/flop du match de bordeaux, moi j'ai mis :

: niang
: abdé
: lacour

: -
: Deroff
: Boka

Deroff car je l'ai trouvé particulierement mauvais sur ce match, boka car il a eu beaucoup de mal défensivement dû à  son repositionnement milieu gauche, et qui n'a pas assez apporté offensivement.

Cela dit le résultat "général" au niveau de flop ne me choque pas, si chacun met 1 ou 2 joueurs dans le flop, une fois cumulé tu arrives vite à  ce genre de résultats.

[lolo]

Moi je suis resté dans l'esprit de ce top/flop: le match ayant été quand même relativement bon pour le racing dans l'ensemble, je n'ai pas mis de flop, mais que des tops...

[NianKaRud]

Kanté et Abdessadki dans l'équipe type de la 31e journées sur Maxifoot.