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vraiment pas d'accord avec toi !!NéRiK a écrit :Ca serait la meilleure solution. Céleri était le seul de l'équipe à ne pas avoir fait un bon match.
DNA a écrit :Weber, made in Elsass
Conscient de jouer une grosse partie de son avenir sous le maillot du Racing d'ici Noël, Anthony Weber entend saisir sa - seconde - chance. Disparu de la circulation en août dernier, le jeune défenseur, né dans le quartier robertsauvien de la Cité de l'Ill, aimerait s'imposer dans le club de son coeur. Cela passe par une prestation honnête, lundi en Picardie.
En période de vaches maigres, les commémorations font toujours florès. L'an prochain, le Racing soufflera ainsi les trente bougies de son unique titre de champion de France.
La nostalgie à fleur de peau, il sera alors temps de se souvenir des belles choses. D'aucuns ne manqueront d'ailleurs pas d'activer le levier régionaliste. Histoire de rappeler que cette équipe construite sur la rivalité entre le « clan » des Alsaciens et les « Français de l'intérieur » a inscrit la plus belle page de l'histoire du club.
Le football, précurseur en matière de mondialisation globale, ne s'embarrasse plus depuis belle lurette de ces considérations d'appartenance et d'identité. Les esprits chagrins pourront toujours tempêter, sur la petite ritournelle du « ah ! c'était mieux avant », sans que l'on ne sache exactement sur quelle vérité repose une sentence aussi définitive.
Toujours est-il que depuis le départ de Pascal Johansen pour Metz, plus aucun joueur issu du cru ne campe un rôle déterminant dans le "onze" échafaudé par Jean-Marc Furlan. Il n'empêche. Sur les terrains d'entraînement, des phrases en patois - ou tout du moins quelques vagues bribes - fusent de temps à autre, sous le regard amusé des coéquipiers volontairement exclus du private joke.
Le Mulhousien Ledy, les gamins d'Alsace Bossue que sont Gurtner et Schneider, ainsi que le Strasbourgeois Weber, tous fraîchement émoulus du centre de formation du Racing, apportent la touche locale à la maison bleue. Mais aucun d'entre eux n'est voué à en devenir un pilier.
La cascade de blessures qui s'est abattue ces dernières semaines sur les épaules de Furlan les a toutefois rapprochés du terrain. Seul Schneider n'a pas pu s'extirper de la CFA. Les trois autres ont eu le droit de fouler la pelouse de la Meinau, en Coupe de France.
Anthony Weber a pu prolonger le bail en Championnat, vendredi dernier contre Guingamp (0-2). « Malgré la défaite, sa prestation a été bonne, juge l'entraîneur. Je suis particulièrement content pour lui, car c'est un garçon qui en vaut la peine. »
Lancée en août dernier, sur le terrain de Dijon (1-3, 2e journée), sa saison avait d'entrée connu un coup d'arrêt. En l'absence de Paisley, alors blessé, Weber ambitionnait de rester titulaire contre Bastia. Las, Furlan lui avait préféré Steven Pelé, recruté dans la semaine.
« Sur le coup, j'étais frustré, énervé, raconte l'intéressé, dont le grand-père Antoine ne manque pas une séance d'entraînement depuis... dix ans. Puis en revoyant les images du match, je me suis dit : "Vu la première mi-temps que tu as faite, mon grand, ça ne va pas le faire." J'ai connu une période de creux. Même en CFA, j'étais mauvais. »
Furlan, qui loue sa qualité « d'auto-évaluation, un fait rare dans le milieu », va le laisser mariner dans son jus. « Je crois qu'il est sorti renforcé de cette mauvaise passe, poursuit le coach. Quand je l'ai vu avec la réserve contre Dunkerque, j'ai compris qu'il était prêt. Je lui ai dit que je lui accordais ma confiance. »
Lundi, à Amiens, celui qui a rejoint le Racing en benjamin vivra donc sa deuxième cape consécutive. « L'esprit plus libéré, ce qui était déjà le cas contre Guingamp, où j'ai pu monter en régime en deuxième mi-temps », ajoute-t-il. En Picardie, le garçon de 21 ans voudra contribuer « à la victoire », indispensable histoire de conforter Furlan dans son idée « de donner du crédit aux jeunes. »
Weber, dont les velléités de prêt au mercato hivernal sont désormais moins prononcées - « j'ai besoin de jouer, je m'en entretiendrai avec le coach » -, se voit offrir une nouvelle chance de s'imposer.
Et s'il fallait se raccrocher aux branches de 1979, on pourra toujours trouver une certaine similitude dans l'attitude avec un autre « grand » de la défense, en l'occurrence Léonard Specht. A Anthony, désormais, de prendre le relais.
L'Alsace a écrit :Même si sa mission est de fermer à double tour l'accès au but du RCS, le jeune défenseur central Anthony Weber s'est engouffré dans la brèche ouverte par les blessures pour gagner, au moins provisoirement, du galon. Il honorera à Amiens une 2e titularisation consécutive.
C'était il y a seulement quelques jours. Anthony Weber confiait qu'il serait prêté au mercato d'hiver. Le jeune défenseur central, titularisé lors de la 2e journée à Dijon (victoire 3-1 du Racing), n'était plus apparu depuis en L 2.
Mais les blessures conjuguées de Steven Pelé et Harlington Shereni lui ont rouvert les portes contre Guingamp. Malgré la défaite (0-2), le Strasbourgeois de naissance, qui est arrivé au RCS chez les benjamins 1re année (à dix ans), a livré un bon match. Sitôt la rencontre, l'entraîneur l'avait souligné. Avec une semaine de recul, il persiste. « Anthony m'a surpris, comme il surprend en ce moment à l'entraînement où il est mon meilleur joueur. Il est en train de gommer les imperfections de son jeu défensif. C'est un très bon technicien, très bon relanceur, mais il a longtemps été à la peine dans les duels, même en CFA. Je suis content pour lui de sa bonne sortie contre Guingamp. C'est un mec bien, à la mentalité exceptionnelle.»
Du coup, le prêt programmé d'Anthony Weber (21 ans, sous contrat jusqu'en 2010) risque fort d'être remis en question. «Cet été, l'intérêt du Racing était de garder Anthony. Les événements nous donnent raison», appuie Furlan, «Notre intérêt, c'est qu'il progresse. Et un défenseur central ne peut progresser qu'en jouant. Forcément, quand il ne joue pas, ça pose problème. Mais aujourd'hui, l'intérêt du club rejoint celui d'Anthony. Donc, la question ne se pose pas. »
Logiquement, l'intéressé s'interroge quand même, même si le pur Strasbourgeois qu'il est aimerait éclore dans son club formateur. « Le Racing, c'est toute ma vie. J'y ai débuté en 1998 et n'ai rien connu d'autre. Au retour de Pelé et Shereni, jouerai-je autant? J'attends d'avoir une discussion avec le coach pour voir comment les choses vont tourner. Je sais qu'une grosse partie de mon avenir se joue en ce moment. »
L'entraîneur strasbourgeois assure ne pas pouvoir préjuger de l'avenir de son joueur. « On va voir jouer Anthony avant de tirer un bilan. Il est en concurrence avec Pelé que Shereni. Mais si le Racing doit gagner ses trois derniers matches 2008 avec un brillant Weber, il va être compliqué pour Pelé de revenir. Dans le foot, c'est ainsi. »
Voilà exactement ce que disait hier le grand-père paternel du « gamin », Antoine, chauffeur routier retraité, présent à tous les entraînements ou presque du RCS. « En football, tout peut aller vite. Tu peux te retrouver un jour en haut, le lendemain en bas. »
Son petit-fils en a fait l'expérience en août, quand il a compris qu'après Dijon, il ne jouerait pas contre Bastia. S. Pelé avait été recruté entre-temps. « Dès la fin du match à Dijon, mon père m'a dit que j'avais été mauvais en première mi-temps. Je n'étais pas d'accord, parce que sur le terrain, j'avais eu le sentiment que ça s'était bien passé. En apprenant que je ne jouerais pas contre Bastia, j'ai été énervé. Pendant un mois, je n'étais pas bien et mes prestations en CFA ont été médiocres. Mais quand j'ai revu les images de Dijon, je me suis dit : "Dis donc, garçon, avec ta première mi-temps, comment voulais-tu rassurer le coach ?" On fait le plus beau métier du monde et à un moment, il faut bien relever la tête. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis entré sur la pelouse plus serein face à Guingamp. »
« Son grand mérite est d'avoir su être calme pour son premier match à la Meinau, devant sa famille et son public, alors que ce n'est jamais facile », confirme son entraîneur. « ça prouve sa qualité et sa maturité. Tous les joueurs ne sont pas capables de faire leur autocritique. »
Anthony Weber n'en sait pas moins ce qu'il veut : jouer. « C'est ma 5e saison en CFA. Je veux évoluer au-dessus. En cette fin d'année, j'ai une chance de jouer. A moi de montrer au coach, au staff, à tout le monde que j'ai le niveau de la L 2. J'espère être titulaire lundi à Amiens. Je pense que je le serai. Il n'y a personne d'autre… »
Le vainqueur de la Coupe Gambardella 2006 dispose de quinze jours pour prouver qu'il peut être autre chose qu'un choix par défaut.
Pffff, en national ... C'est quand même du gachis ... J'aurai préféré qu'il s'aguérisse encore en L2, c'est vraiment dommage ...L'Alsace a écrit :Prêté, Anthony Weber va l'être au Paris FC, 7e de National. Le Strasbourgeois de naissance (21 ans) sous contrat jusqu'en 2010 n'a pas hésité lorsque son agent lui a fait part voici huit jours de l'intérêt du club de Jean-Marc Pilorget. "Avec le retour des blessés, j'avais peu de chances de jouer à Strasbourg. Le PFC est un bon petit club qui cherche à remonter en L2. Pour moi, c'est un beau challenge. Là -bas, je vais m'aguerrir, apprendre encore. Surtout, ça m'offrira un temps de jeu que je n'aurais pas eu ici. Là -bas je vais m'aguerrir, apprendre encore. Le coach (Jean-Marc Furlan) a donné son feu vert. J'attends juste des nouvelles de mon agent. Peut-être cela va-t-il se régler ce soir (hier), mais plus vraisemblablement demain (aujourd'hui). Je pense que je m'entraînerai pour la dernière fois avec le Racing ce mardi. Mais je reviendrai (sourire)."
SO a écrit :Anthony Weber (photo) a connu un très joli week-end. En déplacement à Sète avec son équipe du Paris FC, le jeune défenseur prêté par le Racing a largement contribué à la victoire des siens (0-2) puisqu'il a inscrit les deux buts de la rencontre ! A la fin de la première période et au début de la seconde, Weber a sauté plus haut que tout le monde pour placer deux têtes victorieuses. Ce sont ses deux premières réalisations sous le maillot du PFC, après huit matches disputés. Cette victoire permet aux Parisiens, 6es avec un match en moins, de se rapprocher du podium.
