[05/06] 2ème J. Groupe UEFA : RCS / Tromsø : 2-0

[D520]

rien qu'avec un absent sur les cinq , on a de quoi etre inquiet

[Its_me]

Pour ce qui est de Schneider, à  chaque fois que je l'avais vu jouer ou bien s'entraîner, il ne m'a jamais déplu. Il avait toujours été sobre sans grosses erreurs, donc vu la non sélection de Boka c'était un peu normal qu'il soit appelé.
D'ailleurs, étonnant que dans le groupe il soit mis sur la même ligne que les milieux.

[Hans]

C'est parce que cette année, en CFA, il a été replacé à  la récupération avec Faty.

Comme le dit Its_me ... joueur très sobre ... avec une bonne qualité de relance. Toutes proportions gardées, dans ce domaine il me fait un peu penser à  Pedretti avec des ballons qui retombent bien dans les pieds.

[L'homme de la vallée]

Sur la forme, quelle que soit la raison pour Boka, on a aussi le droit de le laisser au repos... à  moins que ce soit de l'intox mais ça m'étonnerait !

C'est vrai, Arthur est un des meilleurs donc on le garde pour les matchs qui comptent vraiment ! L'objectif n°1 n'est-il pas le maintien ?

[NéRiK]

Toutes proportions gardées, dans ce domaine il me fait un peu penser à  Pedretti avec des ballons qui retombent bien dans les pieds.

Et il garde aussi la bouche ouverte quand il court comme Pedretti?

[argueti]

Ils veulent jeter un froid

On les dit contre-attaquants dans l'âme et assez bons manieurs de ballons. C'est sans complexe que l'entraîneur et les joueurs de Tromsචsont arrivés à  Strasbourg.

Ils ont quitté la Norvège, ses 3 degrés et sa neige qui tombait encore la semaine dernière, hier matin, pour rallier l'Alsace et sa « douceur ». Et que les choses soient claires. Les gens de Tromsචsont « heureux d'être à  Strasbourg », comme le dit leur enjoué coach de 33 ans, Steinar Nilsen.
« Notre objectif est simple. Si on joue cette compétition, c'est que nous avons envie d'aller plus loin, de nous qualifier. La preuve, c'est que je n'ai pas emmené avec moi nos juniors pour jouer cette rencontre. Nous savons que cela va être très dur, mais je dis que c'est encore et toujours possible même après notre défaite face à  Rome. »

« Je respecte l'équipe et ce club »

L'ancien du Milan AC - il y a passé une demi-saison en 1997/1998 sans jouer - et de Naples en série B, revenu il y a quelques années dans son club formateur, sait que la partie ne va pas être simple.
« On a supervisé les Strasbourgeois contre Saint-Etienne. J'ai vu des cassettes d'autres matches. Ils ne sont pas à  leur place en championnat. Je les ai trouvés très bien organisés, reprend le coach norvégien. Et puis, ils sont très imprévisibles tactiquement. Parfois, c'est du 4-2-2, parfois du 4-3-1-2. En tout cas, je respecte cette équipe, ce club et son entraîneur. »

L'absence de Arst

Et quand on lui parle des problèmes offensifs du Racing, il use de répartie et d'humour. « Je connais très bien les Strasbourgeois, mais je ne vous dirai pas tout ce que je sais d'eux. »
Quant à  sa propre équipe, qui devra se passer des services de Ole Martin Arst, son buteur attitré (16 des 31 buts en championnat), Steinar Nilsen fait comme s'il n'était pas inquiet. « Il va nous manquer, mais j'ai plein de joueurs offensifs qui ont l'occasion de saisir leur chance. Donc, ce n'est pas un problème. »

Essidiri : « Petit nom, grand club »

Du côté de Karim Essidiri, le Tunisien de l'équipe, le ton est le même. « On vient ici sans pression, avec l'objectif de rapporter quelque chose à  la maison. Contre l'AS Roma, nous aurions pu mener 3-0 à  la mi-temps. Malheureusement, nous avons perdu. Tout le monde nous considère comme le petit du groupe, mais Tromsචest un grand club, explique-t-il avant de sourire. Je vous laisse deviner comment on joue. Pour vous aider un peu, c'est un mélange d'Allemagne et d'Angleterre. »
Et si le championnat norvégien est fini depuis dimanche (Tromsචa terminé à  la 8e place mais fini sur cinq victoires et un nul), les joueurs de Steinar Nilsen restent concentrés. « Physiquement, nous sommes prêts. Nous avons de très bons préparateurs. Et puis, jouer la Coupe d'Europe est forcément motivant. »
Comment oublier aussi que cette équipe aux allures modestes, avant d'inquiéter l'AS Roma, avait éliminé Galatasaray en obtenant un nul en Turquie. D'ici à  jeter un nouveau coup de froid sur la Meinau...

Un vent nouveau

Malheureux comme une pierre en championnat, le Racing retrouve ce soir son terrain de jeu favori. Face à  Tromsà¶, mystérieux inconnu venu du grand nord, les Strasbourgeois peuvent s'offrir une belle fugue européenne.

Hier soir, les Scandinaves ont investi la Meinau. Sonore et guttural, l'accent norvégien résonne dans les travées du stade. Joueurs, staff, journalistes et petite délégation de notables venus en supporters investissent les lieux. Tromsචest à  Strasbourg, et ça s'entend.
Battus sur le fil par la Roma (1-2) lors de la journée inaugurale de cette phase de poules, les Norvégiens entendent rattraper les points perdus en Alsace. Steinar Nilsen, le jeune entraîneur de Tromsà¶, le clame sans détour. Même privés de leur arme fatale, le buteur Ole Martin Arst, suspendu, les Rouge et Blanc ne craignent pas d'en découdre.
Pourquoi, d'ailleurs, en serait-il autrement ? Comme tout le monde, l'adversaire européen a pu constater que le Racing connaît les pires difficultés à  trouver le chemin des filets. Présent dans les tribunes samedi pour la venue de Saint-Etienne (0-1), un émissaire dépêché par le club a pu rendre compte des lacunes strasbourgeoises.

« Retrouver le chemin de la victoire »

Ce n'est pas pour autant qu'ils fanfaronnent, les Norvégiens. Ils savent aussi que cette équipe-là  sait se transcender dès que souffle le doux vent européen. Expéditif au premier tour contre les Autrichiens de Graz, le Racing a forcé l'admiration en s'imposant le mois dernier à  Bâle (0-2).
« Depuis le début de la saison, la Coupe d'Europe est la seule compétition où l'on a montré comment faire pour gagner, dit Jacky Duguépéroux. J'espère que face à  Tromsà¶, on va retrouver le chemin de la victoire. Car avec six points, on aurait déjà  un pied en seizièmes de finale. Ce qui permettrait de nous consacrer entièrement au championnat. »

En pensant à  Lille

L'espace d'une soirée, l'entraîneur strasbourgeois peut à  nouveau oublier les tracas quotidiens. A l'instar de ses joueurs, complètement libérés à  l'approche des échéances continentales, eux qui retrouvent l'efficacité derrière laquelle ils courent, en vain, week-end après week-end.
Plus que la qualification, les Strasbourgeois visent surtout une victoire sur leur pelouse maudite. Ce qui constituerait seulement la deuxième de la saison, après le récital contre Graz (5-0). « C'est bien connu, la confiance ne revient qu'en gagnant », précise Duguépéroux.
Si le match de Lille, dimanche dans le Nord, trotte forcément dans toutes les têtes, le Racing ne négligera donc pas la rencontre de ce soir. « Nous n'en avons pas les moyens, assure le technicien strasbourgeois. Je ne calcule pas. Je mets la meilleure équipe possible. »

Place aux jeunes

Jusqu'au-boutiste, Duguépéroux a ainsi décidé d'écarter deux « cadres » de l'équipe, Pascal Johansen et Arthur Boka. Coupables, aux yeux du coach, d'un écart de conduite, les deux fautifs sont mis au ban jusqu'à  nouvel ordre. « Pour qu'un groupe fonctionne, tout le monde doit faire les mêmes efforts, c'est tout ce que j'ai à  dire à  ce sujet », lâche Duguépéroux.
Comme l'infirmerie affiche actuellement complet, ce sont les jeunes du centre de formation qui sont appelés à  prendre du galon. Pas moins de six « gamins », âgés entre dix-sept et dix-neuf ans, figurent dans le groupe. Soit le tiers du groupe... Aux Bellaïd, Carlier et Faty, vus contre Saint-Etienne, s'ajoutent Gameiro, Krebs et Schneider.
« Si je les appelle, c'est qu'ils ont leur place, argumente l'entraîneur. Je les ai pris à  part et je leur ai dit qu'ils incarnent l'avenir du club. La chance leur est offerte, qu'ils la saisissent. » Contre les hommes venus du froid, rugueux et athlétiques, le baptême du feu s'annonce torride.

L'âge des possibles

Ils sont jeunes, débordants d'énergie et découvrent le haut niveau avec l'insouciance de leurs dix-neuf ans. Habib Bellaïd et Ricardo Faty, potes dans la vie, ont convaincu Duguépéroux. Après le championnat, le duo met ce soir le cap sur l'Europe.

L'un ne va pas sans l'autre. Quand la boule à  zéro de Bellaïd dodeline à  l'horizon, la silhouette dégingandée de Ricardo Faty n'est jamais très loin. Les deux compères, nés dans la grande couronne parisienne à  quelques mois d'intervalle, ne sont pas que de simples partenaires de jeu sous le maillot strasbourgeois.

« On pèse trois matches en Ligue 1 ! »

« On s'est connu à  l'âge de treize ans, explique Habib Bellaïd, le plus extraverti des deux. "Ricky", il est du "91" (Essonne), moi je viens du "93" (Seine-Saint-Denis). On a fait nos classes à  Clairefontaine et on est arrivés ensemble à  Strasbourg à  l'été 2002. Depuis, on ne se lâche plus. Attention, à  nous deux, on pèse quand même trois matches en Ligue 1 ! »
Au sortir des entraînements, Faty et Bellaïd grimpent dans la même voiture, une petite cylindrée comparée à  celle de leurs coéquipiers plus capés dans le milieu. « C'est parce qu'on habite à  deux pas l'un de l'autre, précise Faty. On se voit tout le temps, à  Strasbourg et quand on rentre sur Paris. »

« Un jour, c'est là  où tu joueras »

Repéré par Duguépéroux, alors en charge du recrutement, les deux lascars ont fourbi leurs armes au centre de formation, à  quelques encablures de la Meinau. Ils n'avaient alors que seize ans et des rêves plein la tête.
« Je me souviens de mon arrivée, ici, poursuit Bellaïd. Du centre de formation, tu vois le stade. Je me disais alors : "Un jour, c'est là  où tu joueras". Quand c'est arrivé, samedi contre Saint-Etienne, j'en ai eu des frissons. »

« Elle fait mal »

D'autant que cette première titularisation domestique, après celles à  Troyes et à  Caen, a été partagée avec Faty. Le milieu de terrain, associé à  Hosni dans l'entrejeu, évoluait juste devant Bellaïd. « C'est sûr que ça facilite les choses, raconte Ricardo. On a nos repères du CFA et des années passées à  Clairefontaine. Le problème, c'est qu'on n'a pas eu l'occasion de savourer cette première. La défaite, elle fait vachement mal. »
Habib Bellaïd ne dit pas autre chose, lui qui est resté longuement prostré sur la pelouse de la Meinau, le moral en berne et la rage au ventre. « P... on s'est vidé les tripes et au bout, il n'y a rien, martèle le défenseur. On n'a pas encore d'expérience, mais on y a mis tout notre coeur. »
Affectés par cette défaite, les minots du Racing souffrent aussi pour Jacky Duguépéroux, forcément exposé par la série de résultats négatifs. « Sans lui, je ne serais jamais venu à  Strasbourg, poursuit Bellaïd. On sait qu'on lui doit beaucoup. Il nous fait confiance, à  nous de la lui rendre. On va se serrer les coudes tous ensemble et on va s'en sortir, j'en suis persuadé. »

« Grandir avec Strasbourg »

En attendant le match de Lille, dimanche en championnat, le duo s'apprête à  vivre une nouvelle titularisation commune en Coupe de l'UEFA. Si Faty a déjà  goûté à  quelques minutes européennes, lors de la première journée à  Bâle (0-2), Bellaïd fera lui ses grands débuts sur la scène internationale.
« La Coupe d'Europe à  19 ans, ça a de la gueule, non ?, interroge-t-il avec avidité. Mais bon, j'échangerais volontiers une victoire contre Tromsචavec un coup d'éclat à  Lille. Franchement, c'est le championnat, la priorité. Nous, on a envie de grandir avec Strasbourg, et pas en Ligue 2 ! »
Ils sont jeunes, insouciants et on des rêves plein la tête. Ce sont eux qui devront sortir l'équipe de l'ornière. Un pari risqué, mais terriblement excitant quand on a dix-neuf ans.

[Manu]

Seuls 6 500 billets avaient été vendus hier soir pour la rencontre face à  Tromsà¸

Youpiiiiiiiiiiiiiii

[Psychogene]

ouille çà  va sonner creux

[Keating]

Ouaih, mais on est les 6500meilleurs On va donner de la voix !
ALLEZ RACING

[Psychogene]

J'espère que votre super voisin va pas me casser les oreilles