[06/07] 17ème J: Brest / Strasbourg : 1-1

[Keating]

Si ça continue, le parcours du champion ça sera victoire - victoire - victoire .... C'est en tout cas ce que veux montrer Metz pour l'instant ...

[télésupporteur]

que pensez-vous
- du placement de cohade pendant ce match
- du cramponnage d'abou

[ZITELLI]

Bon, un Racing décevant.
Vraiment déçu par Ekobo en qui je croyais.
Le placement de Cohade m'a également surpris, je le voyais plus défensif.

[Keating]

que pensez-vous
- du placement de cohade pendant ce match

Au moins il aura montré clairement qu'il n'était pas fait pour jouer plus devant ... et encore moins sur les côtés ...

[screaman]

désolé, mais en 5-2-3, les latéraux n'ont pas trop l'occasion de prendre les couloirs ...

Il me semble au contaire qu'il ont la place pour s'engager d'autant plus que quand l'un monte la défence se retrouve à  4 donc moins de risque en cas de contre .

C'est ce que je pense aussi ... Quand il reste 3défenseurs centraux derrière, ça laisse de la marge aux latéraux pour monter ...


Pour Rangelov, on est d'accord sur le match d'hier Gotcha, il n'était pas bon du tout, mais son placement en pointe ne lui réussit jamais, on dirait que JPP ne l'a pas encore remarquer ... Si c'était pour jouer avec ce système, c'est là  qu'il fallait mettre Kevin d'entrée !

oui, mais contrairement à  un 442, ils ne montent pas jusqu'au niveau de l'attaque ; il y a embouteillage avec les ailiers
en plus, une fois que Mouloungui a le ballon ... soit il passe, soit il se retrouve le nez dans le gazon

mais bon, je crois qu'on est tous d'accord !

[NéRiK]

Bref, en résumé j'ai pas l'impression que c'était une bonne tactique, ce systeme à  5.

[argueti]

Apres le flop de la défense à  4 et Loué en libero juste devant, maintenant la défense à  5 ...

Dire qu'on a peur de jouer en 4-4-2 à  Brest ou a Tours, Niort, etc ...

[NéRiK]

Lol c'est clair, il parait qu'a Metz on jouera à  10 derriere avec Tum seul devant. Ca promet.

[argueti]

Voyage en seconde classe

Auteur de son quatrième match nul en déplacement, lundi soir à  Brest (1-1), le Racing confirme sa réputation de voyageur modeste. Une condition qui s'accommode mal avec ses ambitions élevées. Il n'y a certes pas péril en la demeure, mais la marge est serrée.

Positiver en toute circonstance est un art qui n'a plus de secret pour Jean-Pierre Papin. L'autre jour, à  Reims, il n'avait ainsi « strictement rien à  reprocher à  ses joueurs, si ce n'est le manque de réalisme devant le but. » Une autre lecture des faits, moins complaisante, il est vrai, mettrait en exergue un manque d'agressivité et de conviction généralisé qui a placé l'équipe sur le reculoir. Jusqu'à  tomber. Lundi soir, sous le crachin brestois et le regard de « Coco » Martins et « Lulu » Le Pen, anciens de la maison venus en voisin, l'entraîneur alsacien était « largement satisfait de ce résultat. » Que la modeste équipe bretonne ne soit pas un modèle de fiabilité, bien qu'elle ait, selon la presse locale, « réalisé son meilleur match de la saison à  Francis-le-Blé », ne change rien à  ce constat. Le Racing était apparemment trop amoindri pour espérer une autre issue.
« Les blessés et les suspendus, ça fait partie des aléas de la saison, poursuit Papin. Avec une équipe remaniée, des garçons qui manquent de temps de jeu et n'ont plus l'habitude de jouer ensemble, c'est normal que l'on bafouille un peu notre football. » L'argument est recevable, mais peut-être pas suffisant.

Hormis Metz, tous les « gros » seront visités au cycle retour

C'est qu'à  y regarder d'un peu plus près, les Bleus traînent un peu les pieds dès lors qu'il s'agit de voyager. En soi, le bilan hors de la Meinau n'est pas infamant, même si Metz, Caen ou encore Dijon avancent plus vite qu'eux. Encore faut-il se pencher sur la qualité et les ambitions des adversaires rencontrés. A ce jour, le Racing n'a défié que des équipes de la seconde partie du tableau, Amiens et Reims mis à  part. Et justement, il y a concédé ses deux revers, des plus logiques, au regard de la physionomie des matches. Un constat qui commande la prudence, puisque tous les « gros » seront visités au cycle retour, Metz - le 8 décembre (20h30) - bouclant la phase aller. Là  encore, Papin a trouvé la parade, puisqu'il n'a de cesse de répéter que ses hommes sont « plus à  l'aise contre les gros clients que face aux soi-disant petits. » Eprouvée à  l'aune des résultats, son analyse tient pour l'heure la route. Mais les expériences vécues n'incitent pas à  un optimisme béat. « A l'extérieur, on manque un peu de confiance et de sérénité, reconnaît Habib Bellaïd, le défenseur central qui retrouve son meilleur niveau. A la maison, on sait que quasiment rien ne peut nous arriver. Que l'on mène au score ou que l'on soit menés, comme l'autre fois contre Libourne, on sait que la victoire est accessible. » Au rythme d'une victoire à  domicile et d'un nul à  l'extérieur, le Racing ne devrait pas être délogé du podium, synonyme d'accession en fin de saison. Mais cette cadence n'autorise pas le moindre faux pas à  la Meinau. Et rétrécit d'autant la marge de manoeuvre.

« On verra ce qu'on a vraiment dans le ventre »

Fidèle à  sa ligne de conduite, le Ballon d'Or chasse tout nuage qui pourrait assombrir l'horizon bleu. La venue de Bastia, le 1er décembre, et le déplacement à  Metz le vendredi d'après ne constituent pas un obstacle insurmontable. « On verra ce qu'on a vraiment dans le ventre, assure-t-il. C'est un révélateur. Mais mon équipe affichera un autre visage qu'à  Brest. » Passée la péripétie à  Vesoul, ce samedi (20h) en Coupe de France - une chance pour Loué, Perbet, De Géa et autres « oubliés » du championnat -, le Racing pourra se mettre en ordre de bataille. Les retours des absents offriront plus de latitude au coach alsacien.
Strasser, Abdessadki, Johansen, Vergerolle ou Gasmi sont autant de garçons motivés qui voudront retrouver le terrain et, partant, prouver qu'ils sont indispensables. Un peu à  l'image de « Jeanot » Devaux, qui a marqué des points en Bretagne pour son 200e match en pro. Si la concurrence joue à  plein, Papin n'aura que l'embarras du choix. De quoi donner un second souffle à  une attaque en panne d'efficacité et resserrer les mailles défensives parfois amples. Tous les éléments seront alors réunis pour que le Racing sache voyager en première classe. Après Metz, on saura.

Sébastien Keller

[argueti]

Il était une foi dans l'Ouest

A défaut, une nouvelle fois, de s'être montré brillant avant-hier à  Brest, le Racing Strasbourg a su faire preuve de caractère pour y décrocher le point du match nul (1-1).

« Nous ne parvenons pas à  faire un match complet à  l'extérieur. » Guillaume Lacour, qui a provisoirement retrouvé avant-hier à  Brest le brassard de capitaine en raison du forfait de Yacine Abdessadki, a tout dit. Ou presque. Comme à  Amiens, Niort, Tours, Créteil, Ajaccio, Gueugnon ou Reims, le Racing a souffert ce lundi au stade Francis-Le-Blé. Mené au score dans les arrêts de jeu de la première période, il a, après un bon début de rencontre, « bafoué son football pendant 25 minutes », comme le soulignait, avec une once de mécontentement, Jean-Pierre Papin à  la sortie des vestiaires après la rencontre. Mais comme il l'avait déjà  fait si souvent, il a su se ressaisir et montrer une force de caractère en laquelle Stéphane Cassard voit un atout majeur. « Jusqu'à  la fin de saison, toutes les rencontres seront des combats. Mais nous avons les valeurs mentales qui nous permettent de revenir au score même quand nous sommes bousculés, comme en première période à  Brest. Plus ça va aller, plus nous serons attendus partout. Quand ils nous accueillent, nos adversaires jouent presque le match de leur vie. L'accession va se jouer dans les têtes. Sur ce plan, nous sommes armés. » Avec un effectif bouleversé par la force des choses (blessures et suspensions), ce qui, selon Papin, explique pour une bonne part « le manque d'automatismes », le RCS est donc allé chercher ce nul qui, dans l'esprit de son entraîneur, « vaut une victoire. » Ses joueurs entonnent sensiblement le même refrain. « Nous n'avons pas perdu et il faut savoir s'en contenter, ne pas se prendre la tête », relativise Lacour, « Nous savions que ce match serait difficile. Le plus regrettable, c'est que nous avons encore manqué de vigilance sur un coup de pied arrêté, comme à  Reims. Mais le but encaissé venait assez logiquement après notre mauvaise fin de première période. Nous avons laissé jouer les Brestois. Ce but nous a gênés, mais réveillés aussi. Nous devons garder à  l'esprit notre intéressante seconde mi-temps. »

« Ça se joue dans les têtes »

« Nous avons été surpris par l'excellente entame brestoise », reprend Cassard, « Et nous manquons de concentration sur les coups de pied arrêtés contre nous. Nous devons faire preuve de davantage de rigueur et de détermination, être prêts à  défendre notre but bec et ongles. Ça prouve qu'il y a encore du boulot. Mais ce point récolté à  Brest reste malgré tout une satisfaction. » Un point dont Lacour estime « qu'il faudra le bonifier contre Bastia » le 1e r décembre à  la Meinau, face à  des Corses qui soufflent le chaud et le froid depuis le début de saison et patinent à  10 longueurs du Racing, 3e et dernier membre du podium appelé à  prendre l'ascenseur vers la L 1. Avant de clôturer le cycle aller le 8 décembre à  Saint-Symphorien, dans l'antre d'un leader messin qui n'en finit plus de humer librement l'air pur des cimes, neuf marches plus haut que le RCS, les hommes de Papin tenteront d'écarter définitivement ou presque Pascal Camadini et les Corses de la course à  l'accession. Avec cette foi qui, dans l'Ouest, leur a permis de redresser la barre et qui, dit-on, renverse les montagnes. Sur les chemins escarpés qui mènent à  la L 1, cette qualité-là , si elle ne vaut pas toutes les assurances, constitue une bonne base de travail.

Papin tacle Abou

Relancé contre Libourne après des mois de disette, le latéral gauche égyptien Abou, responsable entre autres du coup franc victorieux des Brestois juste avant la pause pour une faute sur De Carvalho, a dû avoir les oreilles qui sifflaient lundi soir à  Francis-Le-Blé. Mécontent de la prestation de son défenseur, Jean-Pierre Papin l'a sorti à  la mi-temps et remplacé par Ahmed Kantari. « Quand je vois un joueur évoluer sur un terrain glissant avec des crampons moulés, je ne peux pas être d'accord. C'est une faute professionnelle. » Le ciel de l'Egyptien pourrait bien s'être assombri en Bretagne, d'autant que Kantari a signé une seconde période plutôt propre et que le titulaire du poste – avant sa blessure musculaire à  la cuisse – Jean-Christophe Vergerolle piaffe d'impatience et s'entraîne de nouveau normalement. Tout comme Romain Gasmi, il est candidat pour le voyage en Coupe de France. Trois jours sur synthétique. Pour préparer leur déplacement à  Vesoul où ils joueront sur une pelouse synthétique ce samedi (20 h) lors du 7e tour de la Coupe de France, les Strasbourgeois s'entraîneront ces trois prochains jours sur cette surface. Ce matin (10 h) et demain après-midi (15 h), les joueurs de Jean-Pierre Papin ont rendez-vous au complexe sportif de la Ganzau. La séance de veille de match aura lieu, elle, vendredi à  17 h sous la halle couverte du centre de formation. Abdessadki et Gargorov forfait. Le capitaine strasbourgeois, victime d'une lésion à  la cuisse, et le milieu de terrain bulgare, dont l'IRM passée lundi a mis en évidence une petite lésion au mollet droit, ne seront pas rétablis pour le déplacement à  Vesoul. Centre de formation : le staff prolonge. L'information date de quelque temps déjà  : les entraîneurs du centre de formation ont récemment prolongé leur contrat au RCS. François Keller (coach de la réserve en CFA) et Claude Fichaux (entraîneur des 18 ans) sont désormais liés au club strasbourgeois jusqu'en 2008, Jean-Marc Kuentz (directeur technique et coach des 16 ans) l'étant pour sa part jusqu'en 2009. Le directeur du centre, Nasser Larguet, sera en revanche en fin de contrat en juin. «Le président Philippe Ginestet souhaite que nous continuions à  travailler ensemble. Moi aussi. Mais nous n'avons pas encore entamé les discussions. Ce serait bien de le faire avant la trêve de Noël. »

Stéphane Godin