baskath a écrit :Je vous trouve bien durs avec l'équipe sur le match d'hier !
Après le premier quart d'heure qui aurait pu nous plonger dans un doute dont on ne se serait pas forcément relevés (un grand grand merci à Cassard !), j'ai enfin vu un jeu fait de passes plutôt que de ballons balancés devant comme depuis le début de la saison.
Alors oui, Vergerolle est passé complètement à côté de son match et faisait peur à chaque fois qu'il avait le ballon (quand il réussissait à l'avoir...).
Oui, on a un déficit d'organisation et de réalisme (comment peut-on rater les deux dernières occasions ???).
Oui, le but est dû à une énorme faute du gardien (qui a pourtant fait un excellent match tout le reste du temps).
Mais faut pas oublier qu'il y avait en face l'une des trois équipes à nous avoir battus cette année. C'est pas les pires de L2 qu'on a vus.
Quant à Tum, je l'ai trouvé bien meilleur que d'habitude : il a réussi à contrôler le ballon et à se retourner, à faire des déviations de la tête qui arrivaient sur un partenaire..., ce qu'il n'avait pas toujours fait jusqu'à présent. J'ai trouvé la réaction du public très injuste (mais bon, c'est pas la première fois !) envers lui. Il était crevé, il fallait le sortir, et comme l'a dit quelqu'un, je suis sûr que JPP ne le remplaçait pas parce qu'il anticipait les sifflets.
Bref, sans pouvoir prétendre qu'on a vu une excellente équipe de Strabsourg, j'ai trouvé son jeu bien plus stable, plus construit, et j'ai eu beaucoup moins peur qu'à certains autres matches.
Le Racing, qui a assuré sa place sur le podium à la trêve en repoussant Amiens à 7 points avant-hier à la Meinau (1-0), a repris une marche en avant ralentie depuis un mois. De quoi aborder 2007 avec un optimisme raisonné.
Depuis jeudi 22 h 30, les Strasbourgeois sont en vacances. Certains, comme Jean-Christophe Devaux, parti dès la fin du match se ressourcer, n'ont pas attendu pour profiter d'une grosse huitaine de jours réparatrice, après près de cinq mois sur le pont et sous tension. D'autres, comme Yacine Abdessadki, ont emporté avec eux un souvenir du dernier rendez-vous de l'année 2006, gagné 1-0 jeudi contre Amiens. L'international marocain souffre d'une lésion à l'ischiojambier droit à l'origine de sa sortie du terrain en fin de partie. « C'est le même mal que l'autre jour (Ndlr : il avait raté les déplacements à Brest et à Vesoul) et j'en ignore la gravité. » La semaine de coupure tombe donc à pic pour lui, mais aussi pour ses partenaires les plus utilisés depuis juillet. Les Bleus se retrouveront samedi 30 décembre à 15 h, partiront du 2 au 5 janvier dans le centre de thalassothérapie de Serge Blanco à Hendaye et renoueront avec la compétition le samedi 6 à Ajaccio face au Gazelec (CFA) en 32es de finale de la Coupe de France (14 h 30). Comme le disait Jean-Pierre Papin avant-hier avant de filer lui aussi vers la Gironde où il a gardé ses attaches, le Racing est parti en vacances « l'esprit serein. » Et l'ex-Ballon d'Or d'ajouter, avant de connaître le résultat du sommet Caen - Dijon d'hier soir : « L'objectif était de prendre les trois points pour passer Noël au chaud. Aujourd'hui, nous disposons d'un joker. Ce n'est pas rien. » Non, ce n'est pas rien pour un RCS qui s'était quelque peu enrhumé dans le courant de l'automne et n'avait pris que deux points sur neuf (deux nuls 1-1 à Brest et contre Bastia, une punition 1-4 à Metz) avant de renouer avec la victoire face à des Picards courageux, mais en manque de réalisme. « Nous avons fait un bon match. Pour battre Strasbourg, il aurait fallu faire un grand match », regrettait avant-hier l'entraîneur de l'ASC Ludovic Batelli. « C'est la différence entre les bonnes et les très bonnes équipes : elles peuvent faire basculer les rencontres sur des détails. Nous n'avons pas su le faire à la Meinau quand nous en avions l'occasion, notamment lors des 25 premières minutes. » Plus qu'avec un indispensable succès, les hommes de Jean-Pierre Papin ont surtout renoué avant-hier avec le jeu. Déficients dans la construction ces derniers temps, jamais épatants en fait en cette première moitié de championnat (hormis contre Caen), ils ont par séquences développé un football inspiré qui a « régalé » leur entraîneur. L'influence du « revenant » Pascal Camadini n'a échappé à personne. Guillaume Lacour et Renaud Cohade, en retrait ces derniers matches, en ont profité pour augmenter leur volume de jeu.
13 buts sur 26 sur coups de pied arrêtés
Reste que même s'ils ont été privés d'un penalty flagrant en fin de rencontre, les Bleus ont encore dû leur salut à un coup du sort, un malheureux arrêt savonnette du gardien picard Cyrille Merville, dont la prestation fut par ailleurs irréprochable. De quoi remettre en perspective les carences offensives d'une équipe qui a inscrit la moitié de ses buts (13 sur 26 exactement) sur coups de pied arrêtés. Dont six penalties, ce qui tend tout de même à prouver que les attaquants bas-rhinois ne manquent pas de percussion, à défaut d'être toujours efficaces à la finition. « Nous avons toujours besoin d'un attaquant, d'un buteur », persiste Papin qui assure que son équipe reviendra en janvier « avec des ambitions plus élevées. » Avec celle, surtout, de ne pas tomber d'un podium où elle a posé le pied à Gueugnon le 27 octobre (succès 1-0) et dont elle n'est plus descendu depuis, malgré son vacillement d'un mois entre début novembre et début décembre.
Rendons à Strasser…
Alors que toute la presse nationale attribue au gardien picard Cyrille Merville le but marqué par le Racing contre Amiens jeudi soir (victoire 1-0), c'est bel et bien à Jeff Strasser que revient la paternité de cette réalisation. En effet, la tête de l'international luxembourgeois aurait pris les chemins des filets même sans l'intervention de Merville. Dès lors, le but ne peut en aucun cas être qualifié de but contre son camp du gardien amiénois et doit être rendu à Strasser.
Après quelques écarts de conduite ces dernières semaines, le Racing est reparti de l'avant. Sa dernière victoire, vendredi contre Amiens (1-0), laisse augurer une nouvelle année porteuse d'espoirs. La montée prend forme, doucement.
Vendredi soir, dans les couloirs de la Meinau, les Strasbourgeois ne se sont pas éternisés. Ni décrassage, ni grande causerie, les vainqueurs d'Amiens se sont évanouis à la vitesse de l'éclair dans la nuit froide.
Huit jours durant, ils n'entendront plus parler de ballon rond. Plus de mise en place tactique, de mise au vert ni mise à l'écart. Cette semaine de vacances, la première depuis le mois de juin et le début de la préparation, est tellement précieuse que la moindre minute compte.
« Je ne pensais même pas que nous serions sur le podium à Noël »
Jean-Pierre Papin, tout à son bonheur, n'a pas plus tenu à traîner dans les couloirs. Quelques minutes lui ont suffi pour dire son bonheur. Celui « d'avoir lavé l'affront du match aller (défaite 1-0) et de la défaite à Metz. » Celui, aussi, de s'être « régalé » pour cette dernière sortie de l'année. Celui, enfin, de partir en vacances « l'esprit tranquille. » A l'entame de cette courte trêve hivernale, le Racing est donc dans les clous. Installé sur la troisième marche du podium, la dernière qui octroiera en mai prochain un billet pour la Ligue 1. Certes, le leader messin et son dauphin caennais mènent grand train. Peut-être même que les Alsaciens ne les reverront jamais. Mais l'essentiel n'est pas là . C'est dans le rétro, là où le peloton de chasse emmené par Dijon et Le Havre s'ébroue, que se situe le danger. « Franchement, en début de saison, je ne pensais même pas que nous serions sur le podium à Noël, rappelle JPP. J'espérais être en embuscade, à un ou deux points. Mais on est tous conscients que le plus dur sera d'y rester. » Un peu moins dur, ose-t-on espérer, après cette dernière victoire de l'année. Refroidis par les premiers frimas de l'hiver, les Alsaciens avaient ces derniers temps perdu de leur vigueur. La défaite à Reims (2-0), début novembre, a marqué le début d'une période que les plus optimistes qualifieront de « moins bien. » A vrai dire, l'inquiétude le disputait au doute. Cette longue traversée du désert, marquée par une victoire miraculeuse contre les sympathiques pingouins de Libourne-Saint-Seurin (2-1) et ponctuée par la claque de Metz (4-1), a mis en lumière les lézardes dans l'édifice bleu. La baisse de régime de ses « cadres », de Renaud Cohade à Yacine Abdessadki, a placé l'équipe sur une pente glissante. Le manque de réalisme des attaquants, la pauvreté dans la construction du jeu, ajoutent alors au sentiment d'impuissance. Durant cette période de forte houle, le Racing a au moins le mérite de ne pas tomber à l'eau. Il est vrai que les poursuivants connaissent eux aussi des sautes d'humeur. Du coup, les Strasbourgeois restent toujours cramponnés à leur troisième place. Depuis vendredi soir, ils sont donc revenus dans le droit chemin. L'arrivée de Pascal Camadini, le retour en forme de Cohade ou d'Abdessadki, l'envie et l'allant retrouvés ont suffi à doucher les nobles ambitions d'une joueuse équipe d'Amiens.
En attendant M'Bodji ou un autre, le Racing doit enfin trouver l'efficacité
En l'espace d'une soirée, le Racing est redevenu dominateur. Comme contre Caen (3-2), pour ce qui est à ce jour la victoire la plus aboutie, ou Châteauroux (2-0). Reste encore à régler le fâcheux souci du réalisme devant le but qui, sans la bourde du gardien picard, aurait pu plomber la rencontre. « On a moins de réussite actuellement alors qu'on se procure plus d'occasions, analyse Guillaume Lacour, le milieu de terrain alsacien. A une époque, c'était l'inverse. On va finir par trouver le bon équilibre. »
Celui-ci passe certainement par l'arrivée d'un buteur, d'un vrai. Papin l'attend avec impatience. La piste actuellement la plus chaude mène au Lorientais M'Bodji, que les Merlus souhaitent ardemment prêter. Efficace l'an passé à Créteil, le Franco-Sénégalais n'a pas trouvé ses marques en Ligue 1. Un petit retour aux sources pourrait lui faire le plus grand bien...
Samedi prochain, à la reprise de l'entraînement, l'homme providentiel sera peut-être à pied d'oeuvre. D'autres, comme Perbet, Abou, Loué et Johansen seront, eux, certainement sur le départ. Maintenant qu'il est revenu dans le droit chemin, le Racing doit opérer quelques ajustements pour ne pas déraper d'ici le mois de mai.
Quel ennui ce match contre Amiens !!!
15 minutes de qualité, et plus rien !!!
Pas d'enchainements, pas de fond de jeu, des pertes de balles, bref une tristesse qui ne me fait pas du tout regretter la trève hivernale...
CASSARD (3,5/5) : rien à dire, propre et efficace
DEROFF (1,5) : sans arrêt pris de vitesse, rate les interceptions qu'il tente, et se retrouve tjs à devoir pourchasser en catastrophe son attaquant. Pas du tout dans son assiette depuis plusieurs matches - retour de LACOUR en latéral droit ??
VERGEROLLE (1,5) : que de controles ratés et de pertes de balles !!! à part dégager en touche, il n'a quasiment rien réussi !!! n'apporte rien offensivement, et très fébrile défensivement. OTHON et ABOU sont meilleurs que lui...
DEVAUX (2,5) : match qualifié de solide, mais il a souffert face à Heitzmann, notamment en puissance et en vivacité. Commet trop de fautes bêtes. Le marquage laisse souvent à désirer... N'aura sans doute plus sa place après le retour de BELLAID...
STRASSER (3) : match sobre, malgré qques ratés. A essayé de pousser l'équipe vers l'avant, et est à l'origine du but. Rassurant derrière...
LACOUR (3) : le nouveau système au milieu lui laisse moins de liberté. Plus le même rayonnement depuis qques matches, mais tjs précieux par son activité incessante...
CAMADINI (2,5) : début de match un peu fébrile, avec des pertes de balles. A peu à peu trouvé ses marques, mais ce poste axial n'est peut-être pas le meilleur pour lui... A revoir
COHADE (3,5) : partout, comme d'habitude. Le monsieur Plus du RCS, incontestablement... Pousse le gardien à la faute en lui mettant la pression sans faire faute (très intelligent !!). A manqué de clairvoyance sur qques séquences de contre en fin de match, dommage !!!
ABESSADKI (3) : s'est bcp battu, mais n'est pas un véritable ailier. Il lui manque le coup de rein pour faire la différence sur le côté droit. Bon esprit, serait sans doute mieux en milieu droit...
MOULOUNGUI (2,5) : aurait dû obtenir un penalty en fin de 2ème mi-temps. Sa vitesse et sa technique mettent les défenseurs en difficulté. Par contre, il manque de tranchant dans ses frappes. JPP, fais-le travailler !!!
TUM (2) : se bat, mais bcp dans le vide !!! Même de la tête, il n'est pas aussi impérial que son gabarit pourrait le permettre. Lourd, pataud, c'est impossible de mettre en danger une défense avec TUM seul devant...
En bref, le RCS a plusieurs problèmes :
- pas d'arrière latéral de qualité, capable d'apporter le danger tout en assurant nos arrières...
- un marquage de zone souvent approximatif, heureusement que CASSARD veille...
- 3 mileux récupérateurs qui doivent aussi jouer les créateurs. ça fait bcp pour un seul homme
- ABDESSADKI n'est pas ailier
- TUM seul devant, c'est tout bénéf pour la défense adverse !!
Que deviennent nos bulgares ?? GARGOROV et son pied gauche magique ?? RANGELOV et sa percussion ??
Encore des erreurs de recrutement ??
Et KANTARI, il est barré définitivement ??
Z'AURIEZ PAS UNE PETITE PIECE, M'SIEURS DAMES ??? C'EST POUR LE RACING...
Je pense que c'est le football en général qui est comme ça ... Les joueurs n'ont pas tous le même rendement partout, en fonction des systèmes et des joueurs qui les entoure ... On a aussi vu des joueurs bons au Racing pour être médiocre ailleurs ...
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