Pas trop parce qu'a 10 min pret ils se fesaient sortir ...fan_racing a écrit :Ils doivent bien rigoler à Montpellier ...
Dommage il ratera le match à la Mosson ...
DNA a écrit :Yachir, l'espoir déçu
En l'absence de Yacine Abdessadki, blessé, Sami Yachir rêvait de faire ses grands débuts en championnat sous le maillot strasbourgeois face à Montpellier, club qu'il vient à peine de quitter. Las, une bête entorse le prive de ces retrouvailles. Le jeune Franco-Algérien prend son mal en patience.
Le mercato hivernal réserve parfois ce genre de situation cocasse. Montpelliérain jusqu'à décembre dernier, Sami Yachir aurait pu retrouver la Mosson pas plus tard que dimanche prochain, cette fois dans le vestiaire des visiteurs. Une situation inédite pour celui qui avait rejoint le club héraultais à l'âge de quinze ans, en provenance du SM Caen.
La recrue aurait même eu toutes les chances de débuter la rencontre. La blessure du capitaine, Yacine Abdessadki, éloigné des terrains au moins jusqu'au 20 janvier et la venue de Lille en Coupe de France, plaidait en sa faveur. Samedi dernier, au Gazélec d'Ajaccio, Jean-Pierre Papin l'avait en tout cas lancé dans le bain. Mais après seulement une petite vingtaine de minutes de jeu, le milieu offensif droit a dû quitter le terrain. « Ma cheville a tourné sur un contact avec un défenseur, explique-t-il. C'est une bonne entorse, rien de bien méchant, mais ça nécessite quand même une dizaine de jours d'arrêt. »
« Pas trop compris ce qui m'est arrivé »
Du coup, l'espoir de revoir Montpellier s'est envolé. Dommage, car Yachir n'aurait pas eu besoin d'un long discours pour être motivé. Dans l'Hérault, le garçon âgé de 22 ans n'avait plus la possibilité de s'exprimer. Après une saison 2005/2006 plutôt convaincante, il a été relégué en bout de banc par Jean-François Domergue. « Je n'ai pas trop compris ce qui m'est arrivé, dit-il sans rancoeur. Avec Taouil ou Colombo, qui étaient titulaires la saison précédente, nous n'avons plus été appelés. Je n'en veux à personne, mais la situation devenait compliquée. » Déjà sollicité par Pierre Ginestet, le recruteur du Racing, au printemps dernier, Sami Yachir avait été contraint de prolonger son séjour à Montpellier. « Le club demandait des indemnités pharaoniques (1 M d'euros), sourit-il. Là , j'ai résilié mon contrat à l'amiable. Mon transfert n'a rien coûté. Il y a des choses que l'on ne comprend pas toujours... » Malgré cette dernière saison tronquée, Yachir ne garde que les belles images de son passage dans l'Hérault. Respectueux, le Franco-Algérien se dit « honoré d'avoir connu trois grands messieurs. » En l'occurrence « monsieur Nicollin, le président, un homme de coeur, monsieur Laurey, l'ex-coach adjoint et monsieur Di Nallo, le petit prince de Gerland qui m'avait fait venir à Montpellier. »
« Montpellier, une équipe qui est dans le doute »
Soulagé d'avoir pu quitter le club, Yachir relève avec appétit le nouveau défi qui lui est proposé. Le garçon ne tarit d'ailleurs pas d'éloges à l'évocation de sa nouvelle destination. « Pour moi, le Racing est le plus grand club de Ligue 2, assure-t-il. C'est une chance que de pouvoir travailler avec un entraîneur comme Papin. Ici, je me sens bien, autant dans la ville qu'au niveau du club. » A défaut de pouvoir participer à la reprise en championnat, Yachir n'a pas manqué de « tuyauter » ses coéquipiers. Les souvenirs, encore tout frais, peuvent toujours servir. « Cette équipe est dans le doute, et ce malgré l'apport de joueurs de calibre, assure-t-il. Maintenant, elle est capable de réaliser de gros coups à la maison. » Depuis juillet, Istres, Bastia et Dijon ont ainsi passé une vilaine soirée à la Mosson. Les deux premiers sont rentrés avec quatre buts dans la musette, le dernier en a pris trois, sans pouvoir en rendre le moindre. « Pour les contenir, il faut les maintenir sous pression, explique-t-il. Si on parvient à marquer rapidement, ils vont douter, c'est certain. »
Dans son registre préféré, Sami Yachir se serait bien vu déborder, dans son couloir droit, et offrir sur un plateau une balle de but à l'un de ses attaquants. Comme une petite revanche sur le sort qui lui a été contraire ces derniers temps. C'est devant son poste de télé que la recrue strasbourgeoise suivra les débats. Avec un petit pincement au coeur et des fourmis dans les jambes, évidemment.
Séb.K.
Pareil, j'avais l'impression de revoir Arrache. Le type du joueur meme qui n'a pas de dribble et qui ne sait que pousser sa balle.Hans a écrit :Tiens, c'est bizarre ... moi j'ai trouvé qu'il n'apporte rien. Vivement le retour d'Abdessadki.