[Ex] Papis M'Bodji

[Pinon]

Il a montré quelque chose ce soir ?

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Non, un tir à  son actif qui s'est transformé en occas', mais pas cadré malheureusement. Dixit Lucille, Zakari était très grand et l'a ainsi empêché de jouer. Ceci dit Zakari a été expulsé après l'heure de jeu ...

[Its_me]

Finalement il jouera avec le 27 et non le 22

[Pinon]

« Je connais ma mission »

Arrivé il y a dix jours en Alsace, Papys M'Bodji a déjà  pu disputer son premier match sous ses nouvelles couleurs. Ce dimanche, il devrait même faire ses débuts en championnat avec le Racing. L'attaquant Sénégalais a le désir d'effacer une première moitié de saison difficile pour lui en participant activement à  la montée du RCS en L1.
Il sait ce qu'on attend de lui.

- Après une semaine passée au sein du Racing, quelles sont vos premières impressions ?
- Le Racing est vraiment un grand club, même s'il évolue aujourd'hui en Ligue 2. Je suis ravi d'être ici. Ca représente beaucoup pour moi. A Strasbourg, j'ai une occasion unique de me relancer après une première moitié de saison décevante à  titre personnel.

- Quitter la L1 pour évoluer en L2 n'a pas été dérangeant pour vous ?
- Non, je ne prends pas cela comme un échec. Honnêtement, je n'ai pas l'impression d'évoluer dans un club de Ligue 2. Certes, le championnat et les matches n'ont rien à  voir entre les deux divisions. Mais le jeu pratiqué par Strasbourg se rapproche plus de l'élite.

« Participer à  la montée »

- On dit qu'il manque un buteur au Racing. Pensez-vous pouvoir assumer ce rôle ?
- Je suis un attaquant, donc quand je rentre sur un terrain, je connais ma mission. Mon travail premier est de marquer, j'en suis conscient. Maintenant, j'arrive dans une équipe qui est bien en place, qui a réalisé du bon travail depuis le début de la saison. C'est à  moi de m'intégrer et de faire le maximum pour apporter un plus au Racing.

- Vous êtes-vous fixé des objectifs ?
- Je connais les intentions du club. Je viens donc pour participer à  la montée. J'essaierai d'apporter ma contribution sur le terrain avec des buts ou des passes décisives. Après, si tout se passe bien, pourquoi ne pas repartir en Ligue 1 avec le Racing.

« Je repars sur de nouvelles bases »

- La présence de Jean-Pierre Papin en tant qu'entraîneur a-t-elle influé sur votre choix ?
- Lors des premiers contacts avec Strasbourg, Jean-Pierre m'a appelé. Rien que ça, c'était magique. Et savoir que quelqu'un comme lui a besoin de moi est une motivation supplémentaire. Papin, ce n'est pas n'importe qui.

- Comment pourriez-vous résumer votre passage à  Lorient ?
- On dit souvent que dans le foot, il faut là  au bon moment. Moi, j'ai loupé beaucoup d'occasions. Du fait de petites blessures, je n'ai pu faire une bonne préparation. Ensuite, j'ai débuté le premier match de la saison au Parc des Princes. Mais je suis sort du terrain au bout de dix minutes. Par la suite, je n'ai pas été à  mon meilleur niveau, c'est vrai, à  cause du retard pris en avant-saison. Et puis, les autres attaquants de Lorient, comme Gignac ou Saïfi, ont explosé quand j'étais blessé. Mais je prends cela comme une expérience en plus. A Strasbourg, j'ai la chance de repartir sur de nouvelles bases.

- Quelles ont été vos sensations lors de votre premier match avec le Racing, samedi dernier à  Ajaccio ?
- J'ai beaucoup couru. C'était un vrai match de coupe, où il ne fallait pas forcément chercher à  jouer. J'ai pu prendre quelques repères avec mes coéquipiers. La grosse satisfaction est d'avoir pu tenir tout le match. Pour moi, c'est une première étape de franchie.

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Il fait que ça lui des interviews !!

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et on sait qu'il aime courir ;

J'ai beaucoup couru.La grosse satisfaction est d'avoir pu tenir tout le match

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Surtout qu'il est aussi sur Sport24.com

«Je suis libéré»

3e meilleur buteur de L2 avec Créteil la saison passée, Amadou David M'Bodji a signé à  Strasbourg après six mois d'échec à  Lorient. Prêté avec une option d'achat par le club breton, l'international sénégalais surnommé Papys était l'objectif numéro 1 de Jean-Pierre Papin depuis le mois d'octobre. Interview

Sport24.com : Papys, quelles sont vos premières impressions sur le Racing Club de Strasbourg, votre nouveau club pour au moins six mois ?

Papys M'Bodji : Je suis vraiment content d'être là , c'est quelque chose d'énorme. Strasbourg représente beaucoup pour moi. C'est un grand club même si aujourd'hui il est en Ligue 2. Personnellement cela ne s'est pas bien passé pour moi durant la première partie de la saison mais ici j'ai l'opportunité de me relancer et de montrer de quoi je suis capable. C'est tout simplement génial.

Sport24.com : Pouvez-vous expliquer votre échec à  Lorient (M'bodji n'a disputé que 7 matches dont 3 comme titulaire, ndlr) ?

Papys M'Bodji : Tout simplement, je n'étais pas là  au bon moment. Je n'ai pas pu faire une bonne préparation à  cause de plusieurs pépins. La veille du match d'ouverture du championnat à  Paris, je me casse une côte. Les dirigeants m'ont demandé de jouer mais j'ai dû sortir au bout de dix minutes de jeu. Après les autres attaquants ont explosé. Ce sont des choses qui arrivent mais c'est une expérience en plus. Je suis resté positif.

Sport24.com : Recruté par Lorient, promu en Ligue 1 en août dernier, vous allez retrouver l'étage inférieur avec le Racing. Comment vivez-vous cette situation ?

Papys M'Bodji : Je ne vis pas cette situation comme un échec. Au contraire je suis vraiment content d'être là . Je n'ai pas l'impression d'être dans un club de Ligue 2. C'est vrai que le championnat n'est pas le même et que les matches ne sont pas du même niveau. Aujourd'hui je viens d'arriver dans une équipe déjà  troisième de L2 moi je viens apporter un petit quelque chose au travail qui a déjà  été fait. C'est un beau challenge.

Sport24.com : Depuis plusieurs mois Jean-Pierre Papin demandait un attaquant supplémentaire capable de marquer régulièrement. Avez-vous conscience du rôle que l'entraîneur strasbourgeois vous confère ?

Papys M'Bodji : Je suis un attaquant comme un autre. Comme tout attaquant mon premier travail est de marquer et je rentre sur le terrain pour cela. Je vais m'investir à  200 %. Au vu de l'intérêt que les dirigeants m'ont porté, je donnerai le maximum.

Sport24.com : Quels sont vos objectifs en venant à  Strasbourg ?

Papys M'Bodji : Je connais les ambitions du club. Je viens ici pour monter avec lui. Après je me plais bien ici alors pourquoi pas essayer de repartir en Ligue 1 avec Strasbourg ?

Sport24.com : Quels ont été les premiers contacts avec Jean-Pierre Papin ?

Papys M'Bodji : Lorsqu'il m'a appelé la première fois en disant « bonjour c'est Jean-Pierre Papin », c'était quelque chose de magique pour moi. On ne le présente pas Jean-Pierre Papin. Le fait qu'il m'appelle, qu'il ait besoin de moi, m'a rassuré et motivé. Je suis libéré aujourd'hui même si j'ai toujours eu confiance en moi. J'ai vraiment de la chance et je remercie le bon Dieu. Je peux repartir sur de nouvelles bases.

Sport24.com : Que retenez-vous de votre premier match samedi dernier sous les couleurs strasbourgeoises en 32e de finale de la Coupe de France (Gazelec Ajaccio-Strasbourg, 1-2, ndlr) ?

Papys M'Bodji : C'était un match de coupe où seul le fait de passer le tour compte. Je me souviens avoir couru dans tous les sens pendant 90 minutes. On a gagné on a fait le match qu'il fallait et moi j'ai pris mes repères.

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surtout il a encore dit :

Je me souviens avoir couru dans tous les sens pendant 90 minutes. On a gagné on a fait le match qu'il fallait et moi j'ai pris mes repères.

c'est génial : il sait comment localiser son gardien et ses partenaires

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avec des électrons libres comme lui, il faudrait prendre M. Brown comme entraîneur pour déclencher le mouvement

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M'Bodji retrouve la foi

Dimanche à  la Mosson, Papys M'Bodji tâchera de conduire le Racing vers le succès. La jeune recrue sénégalaise du mercato hivernal considère son rôle comme un sacerdoce. L'instinct du buteur est en éveil.

Quand Papys M'Bodji parle, il faut tendre l'oreille. Religieusement. Ce garçon à  la silhouette fuselée, dont le crâne lisse luit comme une boule de billard placée sous un éclairage cru, a le timbre fluet, le débit lent et le verbe rare. La timidité affleure.

«Vraiment content d'être là , dans un grand club»

Son visage poupin laisse, de temps à  autre, apparaître un sourire frais et fleuri. Depuis la bascule de l'an neuf, M'Bodji revit. Il dit, le répète à  l'envi, qu'il est « vraiment content d'être là , dans un grand club. »
A Strasbourg, sa petite personne suscite à  nouveau de l'intérêt. Sa venue est porteuse d'espoirs. Bref, le garçon âgé de vingt-deux ans redevient un être désiré. C'est un sentiment de soulagement qui crépite dans la flamme de ses yeux. A Lorient, où il était arrivé l'été dernier, rien ne s'est passé comme prévu. La découverte de la Ligue 1 devait pourtant propulser ce Sénégalais sur le devant de la scène. Quinze buts avec Créteil la saison d'avant, ça pose quand même son bonhomme. Si les Merlus de Christian Gourcuff réalisent une première partie de saison des plus honnêtes - onzièmes -, ils ne le doivent pas à  M'Bodji. Assis au bout du banc, il ne participe qu'à  quelques bribes de matches. Et n'inscrit pas le moindre but. Fataliste, l'attaquant pense ne « pas avoir été présent au bon moment. »

« C'était Jean-Pierre Papin. Je remercie le bon dieu »

Selon lui, les éléments se sont imbriqués de telle manière à  ce qu'il reste, impuissant, au bord du chemin. Tout a commencé par une « mauvaise préparation », suivie d'une « côté pétée à  la veille du match d'ouverture contre le PSG. » Au Parc, on lui aurait quand même demandé de serrer les dents. Il tiendra à  peine plus de dix minutes. Sans lui, le promu réalise un joli coup d'éclat (2-3). « Le train est parti sans moi, puis les autres attaquants ont explosé », avance-t-il. Gignac et Saïfi resplendissent de mille feux, M'Bodji a tiré le rideau, même s'il affirme « ne jamais avoir perdu confiance. » Il est vrai que dès la fin de l'été, un coup de fil providentiel lui redonne du baume au coeur. « C'était Jean-Pierre Papin, raconte-t-il en s'animant soudain. Je n'en croyais pas mes oreilles, c'était quelque chose de magique. Je remercie le bon dieu. A Strasbourg, j'ai compris que l'on avait besoin de moi. Ça m'a rassuré et motivé et, quelque part, libéré. En moi, la confiance a grandi. » De fait, Papys prend son mal en patience. Dans un milieu où une promesse n'engage que celui qui la donne, il s'y accroche comme un naufragé à  une planche de salut. D'autant que les problèmes offensifs du Racing ne se résolvent pas. JPP dispose de « bons attaquants, mais d'aucun buteur. » Chaque semaine qui passe rapproche un peu plus l'enfant de Koalack de la capitale alsacienne. Finalisé entre Noël et Nouvel An, le prêt pour six mois - assorti d'une option d'achat - est officialisé dès l'ouverture du mercato. Le nouvel arrivant, en compagnie du Montpelliérain Sami Yachir, accélère son intégration lors du stage de cinq jours à  Hendaye.

« Quand je rentre sur un terrain, c'est pour marquer »

Il découvre une « superbe ambiance », un « coach exigeant qui crie quand il faut crier et déconne quand il peut déconner. » Surtout, il dispute dans la foulée un match plein, le premier depuis longtemps, en Coupe de France sur la pelouse du Gazélec Ajaccio. Les sensations oubliées reviennent au galop. « J'ai tenu tout le match, je n'en reviens pas, rigole-t-il. Pourtant, j'ai couru comme un fou, devant, sur les côtés, je suis revenu pour tacler... » Comme un gamin, M'Bodji se dépense sans compter. L'efficacité n'est certes pas au rendez-vous, mais l'attaquant prend tranquillement ses marques. « Quand je rentre sur un terrain, c'est pour marquer, ajoute-t-il d'un air grave. L'équipe est déjà  bien en place, je veux montrer ce que je sais faire et apporter un petit quelque chose pour participer à  la remontée. Et, pourquoi pas, vivre l'aventure du Racing en Ligue 1. » Papys M'Bodji a parlé. De manière presque inaudible, mais avec une conviction encline à  déplacer des montagnes. Au Racing, le Sénégalais est en mission. Son sacerdoce débute après-demain à  la Mosson.

Sébastien Keller