[Ex] James Fanchone

[télésupporteur]

il a marqué deux buts ce soir, mais quel gâchis dans ses centres et ses actions offensives

[fan_racing]

Sans quoi, il ne serait plus au Racing.

[télésupporteur]

donc j'espère qu'il y sera plus l'année prochaine

[raphou96]

Moi j'espère surtout qu'il va encore en mettre des buts d'ici la fin de saison.

[NéRiK]

C'est le Fanchonne du début de saison. 2 buts mais c'est tout.

Si d'autres pouvait suivre son exemple...

[télésupporteur]

je retiendrai surtout ta fin de 1e ligne

[raphou96]

Mais c'est déjà  ca aussi

[argueti]

Fanchone, l'alternatif

A Vannes, vendredi dernier, James Fanchone est sorti de sa longue hibernation. Auteur d'un doublé, son quatrième de la saison, l'insaisissable attaquant strasbourgeois a ramené le Racing sur la bonne voie. Le plus dur, pour lui, reste toutefois à  venir : confirmer dans les prochaines semaines. Dès vendredi, même, contre Clermont.

En cette période de sports d'hiver, la comparaison est tentante. Au stade de la Rabine, James Fanchone s'est mué en slalomeur, façon Julien Lizeroux, la révélation française de la discipline cette saison. Dans le rôle des piquets, David Martot et Erwan Quintin étaient parfaits. Les pieds plantés dans le gazon, les deux défenseurs latéraux vannetais ont senti passer sous leur nez, plus souvent qu'à  leur tour, un courant d'air.

« Quand il est à  ce niveau, les adversaires n'y voient que du feu »

« En Ligue 2, quand James est à  ce niveau, les adversaires n'y voient que du feu, confirme Jean-Marc Furlan, qui n'était pourtant pas complètement sûr de le titulariser à  la veille de la rencontre. On savait qu'il est en forme, on l'a vu très impliqué à  l'entraînement. Indéniablement, c'est un joueur talentueux. Le problème, c'est qu'on ne sait pas, lui-même ne sait pas, quand il va l'exprimer. » L'étiquette de joueur talentueux, délivrée à  l'époque par Daniel Jeandupeux au Mans quand le garçon y faisait ses classes, peut être encombrante. En ce qui concerne Fanchone, elle semble carrément inhibante. D'apparence nonchalante et détachée, il n'est jamais parvenu à  s'inscrire dans la durée. La saison dernière - sa première à  Strasbourg -, il a d'abord affiché de belles promesses lors d'un été radieux. Fin, racé, élégant et rapide, le beau James est parvenu à  enfumer les défenses de Ligue 1, à  l'image de son match plein à  Toulouse (1-3, 4e journée) lors duquel il a inscrit son premier but.

Pourri par les fortes têtes du vestiaire alsacien

Et puis soudain... plus rien. Fanchone disparaît de la circulation quand son équipe commence à  toussoter. Anonymes, sans relief, ses prestations sur les côtés ne sont plus de nature à  tirer l'équipe vers le haut. Au coeur de l'hiver, le sourire qui éclairait son visage aux traits fins disparaît définitivement. Cette réputation de joueur aux performances erratiques, qui marche à  l'affect et à  la confiance, l'a précédé au moment de quitter la Sarthe. Elle se confirme dès les premiers frimas hivernaux. Bien plus tard, à  l'heure des comptes et des explications après la relégation, Jean-Marc Furlan a tenté d'ébaucher une explication. Fanchone aurait été pourri par les fortes têtes du vestiaire alsacien, en l'occurrence Johansen et Abdessadki, jusqu'à  totalement perdre ses moyens.

La période d'hibernation est longue et pénible

Le départ des "vilains" fauteurs de trouble à  l'intersaison contribue apparemment à  lui redonner confiance. En août, Fanchone brille à  nouveau de mille feux. Les défenses de L 2, par essence plus lourdes et lentes que celles de l'étage supérieur, ne parviennent ni à  cerner, ni à  contenir l'ailier. Unique donc précieux buteur lors de la première journée, contre Montpellier, rapidement bombardé meilleur réalisateur du Championnat, il ne se sent guère à  l'aise dans ce costume trop large pour ses frêles épaules. « Quand les vrais spécialistes du poste se réveilleront, je rentrerai rapidement dans le rang », prédit-il au coeur de l'été. Jusqu'au 27 octobre, date du déplacement à  Ajaccio (1-1), Fanchone surfe sur la vague de la réussite. Sur l'île de Beauté, il inscrit son neuvième but en douze journées. La vie lui sourit, plus pour très longtemps. Doucement mais sûrement, le cousin éloigné de Jean-Alain, le jeune latéral gauche du Racing, va perdre de son éclat. La période d'hibernation est longue, pénible pour le public alsacien. Au sortir des terrains d'entraînement, James file tête basse et s'enferme dans le mutisme. Son coach lui maintient encore sa confiance mais commence à  douter. Le club lui cherche une doublure. En janvier, Franck Dja Djedje débarque en provenance de Grenoble.

« Le fait qu'il y ait de la concurrence, ça l'a réveillé »

A Bastia (1-1) et contre Brest (2-2), l'indéboulonnable titulaire prend place sur le banc. « Le fait qu'il y ait de la concurrence, ça l'a réveillé », assure Furlan, persuadé que l'hiver rigoureux a aussi limité son champ d'action. « Nous n'avons pas des joueurs de rugby, poursuit le coach. Ce sont des gabarits légers et techniques. Ils préfèrent des conditions climatiques plus favorables, les terrains moins lourds. » A Vannes, la douceur ambiante extirpe Fanchone de sa torpeur. Après ceux réalisés contre Dijon (1-3), Sedan (2-2) et Nîmes (5-0), il signe son quatrième doublé de la saison, "croquant" même l'une ou l'autre occasion dans la foulée.

Plus qu'à  deux buts de son meilleur total

Avec onze buts au compteur, celui qui a soufflé ses 29 bougies la semaine dernière revient à  une longueur de la gâchette colombienne de Montpellier, Victor Montano. Surtout, il n'est plus qu'à  deux unités de son meilleur total, celui qu'il avait atteint lors de l'exercice 2004/2005 sous le maillot manceau. C'était déjà  en Ligue 2, et le MUC 72 avait pris l'ascenseur vers l'élite.
Faut-il y voir un bon présage, au moment d'entamer le sprint final ? L'intéressé, qui ne se soucie que très peu de son propre sort, ne se pose même pas la question. « Que l'équipe ait des hauts et des bas, c'est un peu normal, expliquait-il dans les couloirs de la Rabine, vendredi soir. Mais on a un objectif en tête depuis le début de saison et on ne le lâchera pas. »
En compagnie de Cohade, Gargorov et Marcos, James Fanchone constitue le dernier côté du "carré magique" dessiné par Jean-Marc Furlan. « Ce sont des joueurs sur lesquels je m'appuie pour nous relancer », explique l'entraîneur strasbourgeois.

« On a besoin de leurs encouragements pour livrer une bonne prestation »

Dès vendredi, le taiseux tâchera d'exprimer son talent balle au pied contre la défense clermontoise. Et tentera de redonner le sourire au public alsacien. « Que les gens ne soient pas contents, c'est une chose. Mais il faut qu'ils soient derrière nous. On a besoin de leurs encouragements pour livrer une bonne prestation à  la Meinau. » Maintenant que James Fanchone a de nouveau voix au chapitre, autant l'écouter.

Sébastien Keller

[Gotcha]

pour avoir des encouragements faudrait déjà  que y'ait des gens au stade, et ça, c'est pas gagné

[Roswell Man]

Fanchone aurait été pourri par les fortes têtes du vestiaire alsacien, en l'occurrence Johansen et Abdessadki, jusqu'à  totalement perdre ses moyens.

Euh... traduction please ?