[Ex] James Fanchone

[Stan]

Belle explication tordue en tout cas.

[télésupporteur]

n'attribuons surtout pas cette déclaration à  JMF

[FM17]

Oh les méchants Yacine et Pagalou.... Que les joueurs de football sont des êtres fragiles si tel est le cas....

[Roswell Man]

Concernant son éclipse de 3 mois entre novembre et janvier, il paraît que c'est la faute de Bah qui lui volait ses Carambar dans les vestiaires

[fan_racing]

Que les joueurs de football sont des êtres fragiles si tel est le cas....

Mouloungui devait d'ailleurs être vachement embêté par ses camarades également ...

[fan_racing]

Concernant son éclipse de 3 mois entre novembre et janvier, il paraît que c'est la faute de Bah qui lui volait ses Carambar dans les vestiaires

Non non, cette fois c'est la faute du public !

[Keating]

Cinquième, le Racing Club de Strasbourg reste en course pour la montée. Mais depuis la reprise, les Alsaciens patinent et la Meinau gronde. Avant d'accueillir le Clermont Foot, vendredi (20h30), James Fanchone, le meilleur buteur strasbourgeois (11 réalisations), s'explique.

James, depuis la reprise de la Ligue 2, le Racing Club de Strasbourg n'a pris que sept points en sept journées. Peut-on parler de coup de mou ?
«Oui. Mais à  notre décharge, on a eu beaucoup de blessés en janvier et février. Plusieurs recrues nous ont également rejointes durant le mercato hivernal. Elles ont besoin d'un peu de temps pour s'adapter. Et puis certains joueurs, qui avaient beaucoup joué durant la première moitié de saison, ont connu une baisse de régime. Résultat : l'équipe a moins bien tourné. Mais depuis quelques matches, il y a du mieux dans notre jeu. C'est de bon augure pour la suite.

Durant cette période, votre entraîneur, Jean-Marc Furlan, a également été sur la sellette. Cette menace a-t-elle fait douter le groupe strasbourgeois ?
C'est vrai, on entendait beaucoup de choses. Ça s'est ressenti dans le groupe. A un moment, on avait l'impression de partir dans l'inconnu. Alors quand le président (Philippe Ginestet) a mis les choses au clair en confirmant le coach dans ses fonctions (début février), ça nous a rassuré. Aujourd'hui, on travaille plus sereinement.

En revanche de la sérénité, il n'y en a pas beaucoup lorsque vous jouez à  la Meinau. Depuis plusieurs rencontres, vos supporters n'hésitent pas à  vous siffler. Comment le vivez-vous ?
C'est pesant. En ce moment à  la Meinau, on a vraiment l'impression de jouer à  l'extérieur. Nous sommes professionnels, on essaie de faire abstraction des sifflets, malgré tout c'est vraiment dur.

Comprenez-vous les sifflets de vos supporters ?
Oui et non. C'est vrai, que nous n'avons pas eu de bons résultats à  la maison depuis la reprise ). On a eu un passage à  vide, comme toutes les équipes en ont un au cours d'une saison. Malheureusement, on n'a pas été soutenus par nos supporters. Surtout que malgré tout, nous ne sommes qu'à  deux points du podium. Il n'y a donc pas le feu. On est toujours en course pour la montée. Mais tout le monde le sait, le public strasbourgeois est exigeant. Et avec lui, tout va très vite dans un sens comme dans l'autre. Il est très dur quand ça va moins bien et il peut être l'un des meilleurs publics de France quand tout va bien. A nous de le reconquérir, dès vendredi (20h30), contre Clermont.

A quel genre de rencontre vous attendez-vous contre les Clermontois ?
Un match difficile. Comme à  chaque journée. A nous de bien entrer dans la partie. De toute manière, on n'a pas le choix. On est un prétendant à  la montée. Ce statut nous oblige à  gagner à  domicile et à  faire des résultats à  l'extérieur. La victoire contre Clermont est donc indispensable.

Dans cette lutte à  la montée, considérez-vous que Lens, leader avec dix points d'avance sur le quatrième, Montpellier, a fait un grand pas vers la Ligue 1 ?
Peut-être. Peut-être pas. Les Lensois ont connu une période faste ces dernières semaines. Mais peut-être qu'à  un moment donné, ils seront moins bien. On verra. Il y a encore six, voire sept, prétendants en course. On le sait depuis le début de la saison, tout va se jouer jusqu'à  la dernière journée. Le Montpellier - Strasbourg de la dernière journée peut être décisif pour l'accession. Tout reste envisageable, même si on espère décrocher notre ticket le plus tôt possible. »

[télésupporteur]

pas soutenu par ses supporteurs
en plus du billet d'entrée, le supporteur devra-t'il payer un supplément pour voir une passe digne d'un pro

[argueti]

Fanchone à  bonne température

Muet pendant cinq mois, le meilleur buteur strasbourgeois, James Fanchone, vient de marquer trois fois en deux matches. Le retour de conditions climatiques et de jeu plus clémentes n'est, selon lui, pas étranger à  cette embellie.

27 octobre 2008 – 27 février 2009 : du déplacement à  Ajaccio cet automne à  celui à  Vannes il y a une dizaine de jours, James Fanchone n'a pas trouvé une seule fois la faille pour le Racing. En Corse, le Manceau de naissance, arrivé en Alsace en 2007, avait inscrit son 9e but en 12 journées de Ligue 2 et caracolait alors en tête du classement des buteurs. Mais pendant cinq mois, il s'est, bien malgré lui, enfermé dans le mutisme. Dans le pittoresque stade de la Rabine, au cÅ“ur du golfe du Morbihan, il a frappé deux fois. Quinze jours plus tôt, il s'était déjà  montré décisif en offrant à  Emil Gargorov le but d'une victoire salvatrice à  Châteauroux (1-0). Une semaine plus tard, il a ouvert le score contre Clermont et au Racing, la voie d'un premier succès domestique en 2009 (2-0 vendredi). « Quand James va bien, nous, ça va mieux », soufflait à  chaud Jean-Marc Furlan. « Quand un attaquant marque et provoque l'action décisive sur le penalty du 2e but, il se fait remarquer. » L'intéressé, qui talonne de nouveau le Colombien de Montpellier Victor Montano au classement des « goleadors » de L 2 (13 contre 12), refuse toutefois de dissocier son cas personnel de celui de l'équipe. Il n'empêche. Il n'est plus aujourd'hui qu'à  une unité de son record 2004-2005 avec Le Mans en L 2 :13 buts.

« Je suis comme l'équipe : je vais crescendo. »

James, Jean-Marc Furlan dit que lorsque vous allez bien, le jeu de l'équipe s'en ressent. àŠtes-vous d'accord ?

C'est une coïncidence. Bien sûr, je me sens en forme. Mais l'équipe l'est aussi. Il y a de la cohérence dans notre jeu. Si j'avais été mieux physiquement, nous aurions même pu faire mieux contre Clermont. Je suis comme elle : je vais crescendo.

Vous disiez récemment dans ces colonnes que les difficiles conditions de climat et de jeu ne vous favorisaient pas…

Pas seulement moi. L'effectif aussi. Nous n'arrivions pas à  jouer. Les passes n'arrivaient pas, alors que notre jeu s'appuie précisément sur le collectif. En plus, physiquement, nous n'étions pas au top, avec tous ces retours de blessure.

En battant Clermont 2-0, le Racing a vaincu le syndrome naissant de la Meinau…

C'est vrai que ces derniers temps, il n'était pas évident de jouer devant notre public. À notre entrée sur le terrain vendredi, il y avait encore un peu d'appréhension. Mais nous nous sommes dit qu'il fallait absolument gagner ce match et nous nous sommes lâchés.

« Le soleil revient toujours après la tempête »

Ce succès à  la maison va-t-il lever tous les doutes ?

Il va donner confiance et moral à  tout le monde, c'est évident. Depuis quelque temps, nous n'étions pas très bien. Là , nous sommes mieux. Nous retrouvons le Racing de l'été. Une saison est toujours faite de hauts et de bas. Nous venons de passer par un creux. Maintenant, nous allons mettre le turbo jusqu'en fin de saison. Le soleil revient toujours après la tempête.

Vous êtes en fin de contrat en juin. Où en est votre situation personnelle ?

Au même point que lors de notre dernière interview il y a quinze jours : nulle part. J'ai déjà  vécu cette situation. Je sais comment la gérer. Ça ne me perturbe pas du tout. Pour l'instant, je fais mes matches, je finis ma saison du mieux possible, avec un unique objectif en tête : la montée en Ligue 1 avec le Racing.

Recueilli par Stéphane Godin

[Gotcha]

la bonne forme et l'efficacité de fanchone seront décisives pour réussir à  monter .....