[Ex] Grégory Paisley

[Manu]

On a rien en réserve dans notre soit disant centre de formation ? ça ne peut pas être pire !

je pense que s'il continue comme cela, c'est triste à  dire mais il risque d'avoir la même destinée que Bassila.

[julo]

Encore une fois nul nul nul. Et le plus rageant c'est que sur certaines interventions on sent qu'il a une vraie maitrise, on prend espoir et sur la suivante il est complètement dans les choux. On ne sait pas sur quel pied danser avec lui.

[kranjcar]

szelezi/pelé/shereni/lacour
fanchone/cohade/bah/dja djedje
traoré/kebe

Et on aurait mis qui sinon en ARG ?

[fan_racing]

Dommage qu'on n'ait jamais tenté le 4-4-2 avec Furlan, c'est un des reproches qu'on peut lui faire je pense.

[urotsukidogi]

Oh putain oui, je hais le 4231 qui est vraiment une stratégie inadéquate dans une équipe qui n'est pas douée techniquement. Notre gros soucis encore, c'est qui en MOG?

[argueti]

Le mea culpa de Paisley

Grégory Paisley a vécu la relégation en L 2 comme une descente aux enfers. Le défenseur central du Racing, décevant le plus clair du temps, commence tout juste à  relever la tête. A trois matches du verdict, son expérience et ses qualités intrinsèques peuvent s'avérer précieuses.

Comme une âme en peine, Grégory Paisley erre depuis août dernier à  travers le désert footballistique de la Ligue 2. Les critiques, souvent dures, pour ne pas dire acerbes, accompagnent ses pas empruntés. « Ma saison n'est pas bonne, je ne vais pas me le cacher », reconnaît l'intéressé.

« Dès le début, je n'y étais pas »

Son attitude désinvolte peut s'apparenter à  de le suffisance, lui qui n'avait jusque-là  évolué qu'en élite, où il comptabilise 215 matches. Le Parisien s'en défend. « Je ne dénigre rien, assure-t-il. Mais à  32 ans, j'ai eu du mal à  me résoudre à  cette expérience en Ligue 2. Dès le début, je n'y étais pas. Quand je suis revenu de blessure (fracture d'un orteil après le premier match, ndlr), j'ai eu du mal à  mettre les pieds dedans. Le niveau, le jeu en lui-même ne me convenaient pas. Clairement, ça fait ch... » Présenté l'an dernier par Jean-Marc Furlan comme « l'un des tout meilleurs défenseurs de L 1, techniquement parlant », Paisley bâcle son travail et balbutie son football. Le coeur n'y est pas, le moral est en berne. Quelques soirées cauchemardesques, comme à  Reims (4-1), à  Lens (4-1) ou contre Sedan (1-3) mettent en exergue son manque d'implication qui confine au renoncement pur et simple. C'est d'ailleurs à  la suite de la défaite domestique contre les Sangliers, en février, que Jean-Marc Furlan tranche dans le vif. Depuis janvier 2006 et son arrivée à  Troyes, « Greg » était devenu l'homme-lige du technicien, un titulaire indiscutable, un « complice qu'(il connaît) par coeur », aux dires du Girondin. Pour la première fois en trois ans de collaboration, le défenseur est invité à  prendre place sur le banc. « Quand je le sors de l'équipe, on a l'impression que je sors le fiston, sourit Furlan. C'était un mal nécessaire. Il n'était plus du tout dans l'esprit qu'il fallait. » Manque de chance, le Racing réalise un match plein à  Vannes (2-2), celui du renouveau, sans lui. Dans la foulée, la victoire contre Clermont (2-0) confère du crédit à  la paire Pelé - Shereni. Sans la suspension du Zimbabwéen, Paisley ne serait certainement pas revenu sur le pré pour le déplacement à  Nîmes (0-2). Alors que les Bleus sont placés dans la spirale du succès - cinq à  la suite - en ce mois de mars, l'homme ronge son frein en bout de banc. « Greg a une capacité rare dans le milieu, celle de s'auto-évaluer et de savoir quand il est mauvais, renchérit le coach. Si le gars est une "cloche", il ne revient pas. Lui, il a su se poser les bonnes questions. A Tours (2-0), je l'ai relancé à  gauche pour qu'il reprenne ses repères. Il n'a pas été bon. Mais il a su repartir de l'avant. Je le connais par coeur. » A l'évocation de l'analyse de Furlan, Paisley affiche un petit sourire entendu. Puis tempère : « Par rapport à  ce que je peux faire, je suis très loin du niveau. Mais en termes d'investissement, il n'y a pas de soucis. La tête y est. » Pour la première fois depuis belle lurette, celui qui a été formé au PSG a eu l'occasion de corroborer ses dires, vendredi dernier contre Amiens (2-1). Sobre, efficace, propre dans la relance, il a rempli sa mission. « On constate que Greg bonifie ceux qui jouent à  ses côtés, à  l'image de Jean-Alain (Fanchone) ou même de Steven (Pelé), explique Furlan. Quand il joue, on marque aussi plus de buts, c'est un fait. »

« Vivement la fin de saison, que l'on retrouve la Ligue 1 »

Lundi prochain, à  Boulogne, l'ex-capitaine sera à  nouveau titularisé, en l'absence de Pelé, suspendu. « C'est un match à  pression que l'on peut aborder sereinement, dit l'intéressé. On a notre destin entre nos mains et les qualités requises pour remonter. On touche au but. Vivement la fin de saison, que l'on retrouve la Ligue 1. Après, que Paisley ait été bon ou mauvais, cela n'intéressera plus grand-monde. » Sous contrat avec le Racing jusqu'en 2012 , Grégory Paisley pourra alors revivre. Encore un petit effort, plus que trois matches...

Séb.K.

[argueti]

Paisley refait surface

Très lucide à  son sujet, l'ex-capitaine du RCS, qui avait perdu le brassard et sa place, revient en forme au bon moment. Mais comme il l'a toujours dit, sa priorité absolue est la remontée du Racing en L 1.

Jean-Marc Furlan racontait l'anecdote hier. « À Nîmes, avant le match, nous nous sommes pris de bec avec Kandia Traoré. Il se plaignait de ne pas jouer assez alors que d'autres étaient, selon lui, indéboulonnables. Je lui ai répondu que même Grégory Paisley, qu'on taxe souvent d'être mon fils, était sur le banc depuis trois semaines. Il n'a rien pu m'opposer. Car mes choix ne sont guidés que par des critères sportifs. Kandia a besoin de se faire secouer. À Nîmes, il a marqué. Depuis, nous avons découvert un vrai leader. Quant à  Greg, il n'était pas dans l'esprit. Il l'a lui-même reconnu. Mais il fait partie des gens qui savent s'auto-évaluer. Passer par le banc, puis par le côté gauche l'a sans doute amené à  se remettre en question. Les mecs positifs et de talent rebondissent toujours. Chez lui, tout le monde sait que la technique n'est pas un problème. » Après 109 matches de championnat consécutifs comme titulaire sous les ordres de Jean-Marc Furlan (entre Troyes et Strasbourg), l'ex-Parisien a donc tâté du banc, puis retrouvé un poste de latéral gauche qui n'était plus le sien. Revenu dans l'axe au gré des circonstances contre Metz, puis de nouveau remplaçant à  Guingamp, il s'est réinstallé en charnière centrale devant Amiens. Et se dit fin prêt pour le sprint qui conduira le RCS à  Boulogne lundi, avant d'accueillir Reims le vendredi 22, puis d'aller à  Montpellier le vendredi 29 (*).

Greg, vous revoilà  revenu à  votre meilleur niveau…

Il ne faut pas se leurrer : d'un point de vue individuel, ma saison n'est pas bonne. Par rapport à  ce dont je suis capable, ça ne le fait pas trop. À 32 piges, ça me faisait ch… de découvrir la L 2. Quelque part, ça prouve mon esprit de compétition, non ? Entre la descente d'un cran et un jeu totalement différent, c'était compliqué à  gérer pour moi. Dès le début de saison, même si j'ai longtemps été blessé au pied, je n'ai pas été dedans.

La perte du brassard et votre séjour sur le banc ont-ils accéléré une remise en question ?

Avec le coach, nous nous sommes parlé entre quatre-z-yeux et ça s'est bien goupillé. Cette fois, ma tête y est. Il n'y a pas de souci. Mais mon cas personnel est sans intérêt. Je ne pense qu'à  la montée du Racing. J'ai envie de retrouver la L 1. On fera le point après.

Depuis un certain temps, l'équipe démontre une force de caractère peu commune…

Nous savions que techniquement, nous faisions partie des meilleures équipes de L 2. Mais sur le plan mental, nous avons aussi su être à  la hauteur. Il faut l'être trois fois encore. Nous avons ce qu'il faut entre les mains. Nous touchons au but et j'espère que ça va le faire. À Boulogne, chez le 6 e, nous allons vivre un match à  pression. Je vis pour ça.

Cette expérience en L 2 vous a-t-elle permis de découvrir une autre facette de votre personnalité ?

C'est le genre d'expérience qui te fait davantage avancer mentalement que footballistiquement. Mais je ne sais pas si je serais prêt à  repartir en L 2 la saison prochaine. J'espère que nous allons monter et que la question ne se posera pas.

Sans relégation, vous n'auriez jamais pu connaître les joies d'une possible remontée ?

Monter en L 1 serait unique, c'est vrai. Mais cette saison en L 2, je m'en serais bien passé quand même (rires).

Recueilli par Stéphane Godin

[télésupporteur]

il serait enfin temps

[argueti]

« Apporter mon expérience »

Le latéral du Gym livre ses premières impressions en Rouge et Noir.

- On vous imagine heureux de retrouver un club de Ligue 1...
Exactement. C'était mon voeu premier. Je l'avais déjà  crié haut et fort l'an passé.

- Prendre la succession de Cyril Rool, un beau challenge ?
Je connais ses qualités et l'impact qu'il avait ici mais je n'ai pas de pression particulière.

- Quelle image avez-vous de l'OGC Nice avant de vous y engager ?
Une équipe difficile à  manoeuvre, bien installé en Ligue 1. Il faut donc poursuivre sur cette voie.

- Que pensez-vous apporter au sein de votre nouvelle équipe ?
Mon expérience. C'est pour ça aussi que Nice m'a pris. J'arrive dans un groupe sain, l'état d'esprit est là . J'essaierai d'avoir les bonnes paroles sans pour autant parler pour rien.

[NéRiK]

J'aimerai bien connaitre le montant de son transfert. Bizarre que personne n'en parle...