[Ex] Pierre Ducrocq
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Et le Racing dans tout caSO a écrit :« Paris mérite mieux »
Né à Pontoise, dans la banlieue parisienne, Pierre Ducrocq a presque tout connu avec le maillot du PSG. A l'heure des retrouvailles avec son club formateur, ce samedi soir à la Meinau, le défenseur du Racing se penche sur ce Club et son actualité. Ancien coéquipier de Paul le Guen, il a un regard très intéressant sur la situation du Paris Saint-Germain.
- Que ressentez-vous avant d'affronter le Paris SG, ce samedi ?
- C'est toujours un peu spécial, pour moi, les matches contre Paris. Mais ça l'est moins qu'avant car je ne connais quasiment plus personne, à part Jérôme Rothen et Bernard Mendy. Jouer contre son club formateur aura toujours un goût particulier, pour n'importe quel joueur. Pour moi, c'est encore plus spécial de jouer au Parc.
- àŠtes-vous resté attaché à ce Club ?
- Oui, beaucoup. Je jette toujours un Å“il sur leurs résultats. Quand je suis à Paris et qu'il y a un match, je vais au Parc.
« Des structures à revoir »
- Que pensez-vous du parcours du PSG cette saison ?
- Je suis triste pour eux car c'est Club qui mérite mieux. Paul le Guen et Alain Cayzac sont deux personnes qui ont ce Club dans le cÅ“ur, qui Å“uvrent dans le bon sens. Ils ont vécu de belles années au PSG et veulent revivre cela aujourd'hui. Malheureusement, cette saison n'est que la continuité de ce qui se passe depuis 4-5 ans. Tant qu'il n'y aura pas de changements en profondeur, rien ne pourra durablement changer au PSG. Il y a des structures à revoir pour un Club qui veut grandir.
- On parle d'un nouveau centre d'entraînement…
- C'est exactement ça. Il faut un véritable outil de travail au Paris SG pour qu'il franchisse des étapes. Il faut quelque chose qui va faire la différence avec le reste de la troupe. Aujourd'hui, à part le budget, qu'est-ce qui distingue vraiment le PSG du reste des équipes de L1 ? Ce centre d'entraînement, Paris devrait déjà l'avoir depuis quelques années. Après, il y a des questions à se poser sur le recrutement aussi. Dans le vivier parisien, il y a trop de jeunes qui échappent au PSG.
« Les jeunes sont capables de tout »
- Justement, les jeunes du Centre de Formation vont leur apparition depuis peu avec l'équipe première. Qu'en pensez-vous ?
- Ma question est : est-ce que Paul Le Guen a le choix ? Il sait que les jeunes sont à incorporer au compte-goutte. Il sait qu'il ne leur rend pas spécialement service en les exposant de la sorte. Mais s'il agit ainsi c'est qu'il a dû faire le tour de la question par ailleurs. En plus, les jeunes sont capables de tout. Peut-être qu'ils permettront à l'équipe de renouer avec les résultats et au Club de retrouver un peu de sérénité.
- Vous qui avez commencé votre carrière pro au PSG, n'est-ce pas plus dur pour un jeune de débuter dans ce Club ?
- A mon époque, les jeunes comme moi ou Greg Paisley, nous étions encadrés par des mecs intelligents, ce qui facilitait tout. Aujourd'hui, du fait de la situation du Club et du manque de cadres, la tâche n'est pas évidente pour ces jeunes. Cela dit, les supporters apprécient les gars qui sortent du Centre de Formation. Ils aiment voir des stars arriver mais aussi que « leurs » jeunes jouent. Ils s'identifient énormément à eux.
- N'y a-t-il pas plus de piège à Paris pour un jeune qui débute qu'ailleurs ?
- Je crois qu'ils connaissent les pièges à éviter, justement. Par rapport à d'autres joueurs qui vont découvrir Paris et ses charmes, eux savent ce qu'est la vie parisienne. Ils sont prévenus depuis leur enfance. Ils savent qu'il faut se battre pour jouer dans ce Club.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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DNA a écrit :Ducrocq, coeur parisien
Le défenseur du Racing Pierre Ducrocq a passé près de dix ans à Paris. Avant la venue de la troupe de Paul Le Guen en Alsace, il revient sur sa carrière et ses années PSG.
Parc des Princes, 25 octobre 1997. Le Paris Saint-Germain de Rai, Bruno N'Gotty et Marco Simone reçoit Lens. A la 78e minute, Pierre Ducrocq, 21 ans, remplace Vincent Guérin. Le PSG mène 2-0 et Ducrocq foule pour la première fois la pelouse du stade de la Porte d'Auteuil. Une première qui en appellera d'autres pour le natif de Pontoise puisqu'en quatre saisons, Pierre Ducrocq sera aligné à 101 reprises. « J'ai fait ma formation au PSG. A l'époque c'était dur, très peu de jeunes sortaient même s'il y avait des joueurs cadres qui nous montraient le chemin, raconte le défenseur central, je me souviens qu'avec Greg Paisley, Didier Domi et Jérôme Leroy, on arrivait une demi-heure avant les autres et on devait préparer le terrain, on amenait les plots, les ballons... »
Approché par Monaco, La Juventus et Tottenham
Ducrocq apprend le métier et « des valeurs », tout en grimpant les échelons sans se presser. Philippe Bergeroo finit par lui donner sa chance et une place de titulaire. Il ne la lâchera plus. Le défenseur vit alors quatre années fastes et est même approché par des clubs comme La Juventus ou Tottenham. « Je n'ai pas donné suite parce que j'étais Parisien et qu'on jouait la Ligue des Champions », explique-t-il.
Un choix prudent qui va pourtant se retourner contre lui après le limogeage de Bergeroo en milieu de saison 2000/2001, après une défaite cinglante des Parisiens à Sedan (5-1). « Luis Fernandez est arrivé. J'ai encore joué jusqu'en fin de saison, mais ensuite Luis a fait venir sa clique espagnole et m'a dit qu'il ne comptait plus sur moi. J'avais 24 ans et envie de jouer, donc je suis parti », poursuit le défenseur. Avant d'ajouter : « Ce sont les aléas du foot ». Après un intermède à Derby County, où il côtoie notamment Ravanelli et l'ex-strasbourgeois Zavagno, il rentre en France et signe au Havre. S'ensuit une saison en L 1 ponctuée par une descente, puis trois ans dans l'anonymat de la L 2. « Au Havre j'ai vécu des choses intéressantes même si je n'étais pas en pleine lumière comme à Paris », explique Ducrocq, qui rappelle que, carrière ratée ou pas, il a toujours assumé ses choix. Sans jamais oublier son équipe de coeur. « A part Jérôme Rothen et Bernard Mendy, je ne connais plus personne au PSG. Mais c'est quand même dur de les voir en mauvaise posture, surtout qu'à la tête du club, il y a Cayzac et Le Guen, des gens qui aiment vraiment Paris », souligne-t-il.
« Ils sont peut-être perdus au Parc, mais à l'extérieur ils sont plus à l'aise »
Pierre Ducrocq refuse d'ailleurs d'enterrer à l'avance les Parisiens avant le match à la Meinau. Bien au contraire. « J'aurai préféré qu'ils gagnent face à Lyon, parce que là ils n'ont pas d'autre choix que de s'imposer. Ils sont peut-être perdus au Parc, mais à l'extérieur ils sont plus à l'aise », analyse encore Ducrocq, qui serait « ravi » d'être sur le terrain samedi soir. « Zoltan (NDLR : Szelesi) est revenu et le coach fera son choix. Moi je reste humble et réaliste, Zoltan est quand même international. Mais, de mon côté, l'envie est là et je me prépare, que je joue 90', 10' ou pas du tout », achève-t-il.
Barbara Schuster
L'histoire est en marche ...