[Ex] Kevin Sommer

[Pinon]

Le drôle de baptême du feu de Kevin Sommer

Trois matchs entiers de Ligue 2, un remplacement, six buts encaissés, quelques arrêts et une boulette. Voici le bilan global de Kevin Sommer dans le but strasbourgeois. Remplaçant du remplaçant, à  pas encore 20 ans et pour sa première apparition sur un banc de Ligue 2, le Haut-Rhinois s'est retrouvé propulsé gardien d'une équipe en crise après les blessures du titulaire Stéphane Cassard (genou) et de sa doublure, Régis Gurtner (doigt). Malheureusement pour lui, on ne retiendra de son intérim que son erreur à  Ajaccio (2-2), vendredi.

Alors que le Racing mènait 1-0, le Haut-Rhinois s'est embarqué dans un dribble sur Julien Viale. Contrée, la balle a fini dans les pieds de Christian Kinkela, qui a égalisé. « Une erreur de jeunesse », estiment Stéphane Cassard, Alex Vencel, l'entraîneur des gardiens, et Pascal Janin, le coach. « Elle coûte cher, poursuit ce dernier, lui-même ancien portier. C'est dommage, car en début de rencontre, Kevin nous sauve la mise. A Laval, sur le même genre d'action, il avait dégagé proprement. Il a pensé que ce serait facile à  renouveler. A son âge, je comprends tout à  fait. » Cinq jours après, Kevin Sommer n'a pas encore totalement évacué son erreur. Avec Stéphane Cassard et Alex Vencel, il a analysé son raté. Ceux-ci lui ont prodigué de nombreux conseils. « C'est important d'en parler, explique le gardien n° 1 strasbourgeois. Il ne faut pas éviter le problème. Ça va lui servir, le faire progresser. » En dix-huit ans de carrière, l'ancien Sochalien avoue ne pas être marqué par une quelconque erreur de match.

Même son de cloche chez Alex Vencel, qui se souvient pour sa part de quelques bêtises. L'entraîneur des gardiens tient à  replacer les performances de son protégé dans le contexte, car il a trouvé les « critiques justifiées, mais sévères ». « Il n'était pas prévu qu'il arrive si tôt à  ce niveau-là . Son objectif est avant tout de faire une saison complète en CFA. » Avec le rétablissement de Cassard, Sommer va retrouver le banc de touche contre Sedan, demain. Avant de redevenir le n° 3 avec le retour de Régis Gurtner. Son passage en Ligue 2 l'a fait progresser. « J'aborde les rencontres plus sereinement, avec moins de stress », note Sommer. Sa boulette lui a permis, à  son insu, d'emmagasiner un surplus d'expérience. Elle pourrait être un mal pour un bien dans son apprentissage du haut niveau

[argueti]

Comme dit ce soir, je mise sur ce joueur qui me parait être le futur portier du Racing aux vues de ce qu'il a montré quand je l'ai vu joué, encore un exemple avec la CFA :

[Keating]

Le Racing devrait avoir trois gardiens la saison prochaine, en National. Hier, Jean-Claude Plessis a démenti avoir fait une croix sur Stéphane Cassard. « Il n'y a rien de décidé, Cassard va discuter avec l'entraîneur mardi et il devrait signer. En tous cas, nous, on souhaite le garder », a indiqué Jean-Claude Plessis. « Stéphane Cassard, Régis Gurtner et Vauvenargues Kéhi seront nos trois gardiens, a même ajouté le président, il n'y aura pas de numéro un, ils seront tous en concurrence ».

Bon, ben plus de Sommer .... Bonne route à lui. C'est dommage, je l'avais trouvé pas mal en dehors de sa bourde en début de saison ...

[argueti]

Sommer et Berdier ont signé

Mis à l’essai depuis plusieurs jours, le gardien Kevin Sommer (originaire de Wittenheim, 3 e gardien au Racing Strasbourg l’an passé), 20 ans, et le défenseur Kevin Berdier (qui évoluait à Lucena en Espagne), 24 ans, se sont engagés hier pour la nouvelle saison au FC Mulhouse.

[argueti]

Sommer à Bleide

Le FC Bleide Gaume, équipe belge de 3 e division, a fait signer un troisième Alsacien. Après Lucas Plautz et Mehdi Kirch, Kevin Sommer (21 ans), tous passés par le RC Strasbourg, a paraphé son contrat hier.

[Kaniber]

Kevin Sommer vers Biesheim
15/01/2014
Le mulhousien et ancien gardien de but du Racing Club de Strasbourg (2007-2010 / 4matchs) s’est engagé à 24 ans avec l’ASC Biesheim, 11ème de CFA2. Il revient en Alsace après des passages en Belgique et au Luxembourg.
total sport

[argueti]

Le bout du tunnel

Victime d'une hernie discale en janvier 2013, Kévin Sommer (24 ans) vient de vivre une année complète sans compétition. L'ancien gardien du Racing Club de Strasbourg se voit offrir une chance unique de relancer sa carrière, du côté de l'ASC Biesheim, en CFA 2. Le jeune homme entend bien la saisir.

2013 n'a pas été une année facile pour Kévin Sommer. L'ex-portier du RC Strasbourg (2008-2010) évoluait dans le club de Hamm, l'un des 24 quartiers de Luxembourg-ville, lorsqu'une hernie discale est venue le frapper. Son expérience au Grand-Duché, en première division, a donc tourné court. « J'ai été opéré en mars. Ça fait maintenant un an que je n'ai pas rejoué », témoigne l'Alsacien, tout heureux d'avoir été « accueilli à bras ouverts », mi-novembre, aux entraînements de l'ASC Biesheim. Auparavant, il dit avoir toqué à la porte des SR Colmar, dont il a porté le maillot un peu plus jeune (15 ans DH et 18 ans A), mais elle s'est - semble-t-il - refermée sur ses gants. « On ne m'a pas autorisé à participer aux séances », indique-t-il.
« J'ai touché au haut niveau, ça restera gravé dans ma tête jusqu'à la fin de ma vie »

Biesheim, modeste club de cinquième division, ne pouvait pas se permettre de refuser l'aubaine. C'est du moins ce que pense Marc Nagor, le président rhénan : « Nous ne sommes pas là pour végéter en CFA 2. Engager Kévin, ça nous permet de montrer à nos sponsors que l'on est sérieux. Nous sommes super contents de l'avoir avec nous. Il va nous aider à réussir notre projet sportif : monter en CFA en 2016. »

Dans les faits, les négociations, menées avec Éric Sommer, le papa de Kévin, n'ont pas mis longtemps à aboutir. Le joueur souhaitait relancer une carrière au point mort. Son nouveau club avait, lui, besoin d'une recrue de qualité pour combler le vide laissé par Guillaume Bury (voir encadré). Chacun avait intérêt à ce que les choses aillent vite...

Depuis quelques semaines, à l'entraînement, Kévin Sommer n'a pas déçu. « Il a visiblement conservé ses qualités d'explosivité, sa bonne lecture des différentes situations et son jeu au pied très correct », confie le coach biesheimois, Jean-Pierre Laverny.

Blessure ou non, on ne perd pas du jour au lendemain tout son potentiel. Et c'est peu dire que le garçon possède une jolie carte de visite... En août 2009, sous les couleurs du Racing, il dispute quatre matches de Ligue 2, profitant de la blessure de l'habituel titulaire dans les cages, Stéphane Cassard. « Quand je suis entré en jeu la première fois (*), j'ai senti mon coeur palpiter, glisse le jeune gardien. Strasbourg est le club phare de la région, l'engouement est important. Je peux dire que j'ai touché au haut niveau. Ça restera gravé dans ma tête jusqu'à la fin de ma vie. »

D'autres expériences, en revanche, ont fini aux oubliettes. En 2010-2011, en CFA, « je n'ai pas compris le fonctionnement du FC Mulhouse ». Il quitte l'effectif dès la mi-saison.

« Nous logions dans le château du millionnaire Renato Costantini »

S'en suit un exercice 2011-2012 incroyable, à tous les niveaux, au FC Bleid (3e division belge). « Avec trois autres joueurs (Lucas Plautz, Mehdi Kirch et Bruno Charoy), nous logions dans le château du propriétaire du club, le millionnaire Renato Costantini, raconte Kévin Sommer. Mais quand il est parti en décembre, il n'y avait plus de château et on n'a plus été payé pendant six mois ! On s'est démerdé, on a tous dû retrouver un logement. Mehdi et moi avons fait connaissance avec une fille. Trois jours après, elle nous a proposé de venir habiter chez elle. Au final, nous sommes restés quatre mois. C'est là que je me suis rendu compte à quel point les gens pouvaient être généreux, en Belgique. »

Cette virée au Plat Pays, dit-il, a été si riche qu'elle lui a fait « gagner cinq ans » de vécu. De son côté, Jean-Pierre Laverny n'a pas attendu toutes ces péripéties pour se forger une opinion sur le jeune gardien alsacien. Et pour cause, il l'a vu éclore lorsqu'il officiait lui-même en tant qu'entraîneur des U17 au centre de formation du Racing. « Ce n'est pas forcément un leader né, mais il est sérieux et a des qualités de meneur d'hommes », assure le technicien.

« Moralement, ces derniers mois, c'était dur »

« J'étais timide, mais j'ai changé », rebondit l'intéressé, qui entend « se poser » pour de bon à Biesheim, donc s'y inscrire dans la durée. « Moralement, ces derniers mois, c'était dur, ajoute Kévin Sommer. J'ai effectué un gros travail de rééducation au Diaconat, à Mulhouse, avant de bosser dans la salle de musculation de Franck Munsch, l'Olympia Forme à Ensisheim. La Ligue d'Alsace m'a aussi offert un boulot : je saisissais les feuilles de match dans les bureaux, à Illzach. » De son petit cercle de proches, il a reçu tout le réconfort nécessaire : « Mes parents et ma copine m'ont beaucoup soutenu, afin que je redevienne la personne souriante que j'ai toujours été. Aujourd'hui, j'ai vraiment envie de me sentir bien dans un club. Je suis prêt pour la compétition et j'ai les crocs. »

Ce n'est pas Biesheim qui s'en plaindra. Le « bon deal » conclu il y a peu - dixit Marc Nagor - ressemble fort à un pacte '' gagnant-gagnant ''.

Amaury Prieur (*)

Le 7 août 2009 contre Châteauroux, à la Meinau. L'entraîneur du Racing était alors Gilbert Gress.
(*) Le 7 août 2009 contre Châteauroux, à la Meinau. L'entraîneur du Racing était alors Gilbert Gress.

[Tenor]

je me demande le bien fondé d'un topic à son effigie