[Ex] Marcos Dos Santos

[Seb T.]

J'ai bien aimé sa rentrée car Carotti et Dzodic ont du coup arrêté de participer au jeu et ont été obligé de défendre avec attention...

[Maneo]

Beaucoup d'appels, de bonnes passes et malheureusement pas trop de réussite. Ce brésilien n'est pas si mauvais que cà . Vous pensez en quoi ?

[Its_me]

Pour jouer le même rôle, je préférais Santos

[Tenor]

Ce brésilien n'est pas si mauvais que cà . Vous pensez en quoi ?

Personnellemnt je pense que c'est un assez bon joueur mais qu'il ne strouve pas au bon poste. Je réitère qu'il joue trop dans le même registre et dans le carré de Gargorov. Il a besoin de faire de grandes courses balle au pied qui n'est pas le style d'in avant centre, renard de surface avec de bonnes accélérations.
Non, il est un genre milieu de terrain remiseur, donc doublon à  peu de chose près de Emile.
Ce n'est pas ce que nous avons cherché...et pourtant il a été présenté comme buteur
Bon, j'espère qu'il tiendra plus son poste dans le charnière centrale adverse pour les bousculer et laisser plus de champs pour permettre de fluidifier le jeu à  l'autre y compris en passant par les cotés.
Hier soir, quand c'est parti sur le coté droit avec Fanchone ou Celeri, ben il n'était pas au poste d'a.c. et beaucoup trop en retrait...
Je reste preneur d'autres analyses à  son sujet

[Tenor]

C'est ce que je disait, il joue la même partition que Gargorov...et devant pendant ce temps il est aux abonnés absent

[Phapha]

J'avais cru comprendre qu'il était bon de la tête et qu'on pouvait le chercher dans la surface, sur centres ou coups de pieds arrêtés. Pour les matchs contre Montpellier et Bastia je n'ai rien vu de tout cela...

[baskath]

Contre Montpellier, il me semble que si Fanchone ne la prend pas de la tête sur son but, c'est bien Marcos qui est prêt à  la mettre, non ?

[Pinon]

Tout à  fait

[urotsukidogi]

Un attaquant qui marque plus de la tête que du pied au foot ça me gène toujours un peu

[argueti]

Marcos, apôtre du groupe

Le nouvel avant-centre strasbourgeois se définit comme un joueur collectif qui doit apprendre à  devenir plus égoïste. Portrait avant le déplacement du RCS à  Brest demain (20 h 30).

Ses oreilles doivent siffler ces derniers temps. Un peu partout, son entraîneur, Jean-Marc Furlan, clame que le recrutement d'un attaquant de fixation est indispensable. Le Brésilien de Cruzeiro, Romulo, était pressenti pour être celui-là . Mais sa fracture de la cheville gauche samedi en championnat et son indisponibilité de trois mois ont singulièrement compliqué les discussions. Le Racing n'a toutefois pas abandonné l'idée de l'engager (« L'Alsace » d'hier). En parallèle, le technicien strasbourgeois et son staff poursuivent leur quête effrénée. Des démarches incessantes dont leur recrue estivale, Marcos, prêté par les Young Boys de Berne et censé évoluer dans ce registre, ne prend pas ombrage. « Le club cherche un gabarit plus grand que moi pour aider le groupe. » Remplaçant lors des deux premières journées, mais buteur à  Dijon le 8 août, le Brésilien a profité de sa première titularisation contre Bastia vendredi pour montrer l'étendue de sa palette. Réduit à  un rôle de spectateur durant la première mi-temps peu flamboyante du Racing, il s'est mué en acteur après le repos. « J'ai décidé de redescendre davantage chercher le ballon pour me rendre utile. En première période, mes coéquipiers avaient du mal à  me trouver. » Il s'est alors révélé précieux dans la conservation et la distribution du ballon. Seul hic pour lui : comment être à  la fois à  l'origine et à  la conclusion des actions ? « Ce n'est pas évident », sourit-il, « et j'avoue que j'étais un peu frustré, parce que pour mon premier match à  domicile, j'aurais aimé marquer. Quand on arrive dans un nouveau club, c'est toujours difficile. Mais je trouve que je me suis plutôt bien adapté au sein d'un groupe tout neuf. Même si j'aspire à  marquer le plus possible, l'important, c'est que l'équipe gagne. » Une dernière phrase qui traduit parfaitement l'état d'esprit d'un garçon altruiste. Un peu trop même au goût d'un Jean-Marc Furlan qui attend de lui « qu'il se distingue plus. » L'intéressé ne s'en offusque pas. « Ma qualité, c'est de faire briller le collectif plus que moi. Mais quelque part, ça m'embête un peu, parce que lorsque l'on est attaquant, il faut savoir être égoïste. Parfois, dans un match, un buteur doit prendre ses responsabilités pour forcer à  lui seul la décision. C'est ce que le coach attend de moi. J'en ai parlé avec lui. Je suis sûr que j'arriverai à  travailler ça. »

« Personne ne va nous faire de cadeau »

En attendant de faire sien cet instinct de « killer » qui n'est pas dans sa nature, Marcos profite à  plein du bon début de saison du Racing. Pour autant, les trois victoires initiales ne lui font pas tourner la tête. « Il est beaucoup trop tôt pour dire si ce que nous avons montré jusqu'ici va suffire. Je ne me sens pas l'âme d'un meneur d'hommes, mais l'air de rien, en rigolant, je glisse souvent quelques conseils à  mes jeunes coéquipiers. En ce moment, je leur dis surtout de ne rien lâcher. À Brest vendredi comme durant toute la saison, personne ne va nous faire de cadeau. » Pour avoir déjà  écumé les terrains de L 2 lors de son prêt à  Ajaccio en 2007-2008 (Ndlr : il avait inscrit 9 buts), Marcos sait ce qui attend son nouveau club. « Mon but, c'est de monter avec Strasbourg. Je veux être le meilleur possible, pour que tout le monde soit content : le Racing et moi. »

Stéphane Godin