[Ex] Basile de Carvalho

[supppourtjs]

Tout ceci demande confirmation, on verra bien, faisons confiance à Janin .

[GeoGeo]

en même temps kébé pour son premier match avait fait bonne impression aussi...

[fan_racing]

... mais pas de là à faire deux passes décisives et à se procurer des occasions quand même

[Stan]

Euh avec 2 passes décisives il a déjà explosé les stats de la moitié de l'équipe. Alors moi je dis, c'est pas mal, même si je crois pas du tout en lui pour le moyen et le long tèrme.

[raphou96]

Sur un match il a assuré ce qu'il lui a été demandé. Bref la demande de recrutement faites par Janin colle.
Espérons sur la continuité, il va réussir à maintenir cela.

[Tormentor2]

Quand il est arrivé à Brest, il avait une belle réputation... la fin de son contrat a été plus compliquée, mais il n'est peut-être pas totalement cuit !

[argueti]

Deux Carvalho pour le prix d’un

Double passeur décisif en moins d’une heure de présence vendredi à Sedan (3-3), l’ancien Brestois Basile De Carvalho a réussi ses débuts en bleu. Bien accueilli par ses nouveaux coéquipiers, il espère s’épanouir au RCS.

« Nous, des Carvalho, on en a eu deux pour le prix d’un. » En présentant en début de semaine passée sa dernière recrue, Basile De Carvalho, Pascal Janin, qui faisait allusion au défenseur international portugais de Chelsea, Ricardo Carvalho, avait eu ce trait d’humour. Plus sérieusement, le coach, qui a côtoyé l’international sénégalais à Brest durant deux ans et demi, vantait ses qualités morales et techniques : « C’est un garçon à la mentalité irréprochable. Un guerrier qui donne tout, de façon pas suffisamment adroite pour être un grand buteur. Mais il est tellement généreux qu’un entraîneur ne peut pas se plaindre de l’avoir dans son effectif. Je savais qu’il se morfondait à Brest. Quand j’avais annoncé fin octobre chercher un joker, il m’avait appelé. À l’époque, ce n’était peut-être pas le moment d’avancer sur son dossier. Mais en fin de mercato d’hiver, compte tenu de l’urgence et de la fermeture de certaines pistes, je savais qu’il serait intéressé. Il est polyvalent, très actif, peut jouer sur tout le front de l’attaque. Bref, il est emm… pour une défense. En plus, c’est un mec toujours gai, heureux de faire ce métier. Un vrai plus dans un groupe. »

Trois jours plus tard, P. Janin avait espéré dans un sourire que son protégé le serait aussi sur le terrain. « Le plus important, c’est qu’il soit un bon joueur de foot. » Le technicien n’a pas attendu longtemps la réponse. Vendredi, alors que son équipe buvait le bouillon à Sedan, il a réclamé un changement, juste avant la réduction du score par Nicolas Fauvergue. Entré à la 34 e - juste après -, le Sénégalais de 28 ans a distillé deux passes décisives à « Fauv » et Emil Gargorov. Il a aussi adressé deux frappes cadrées stoppée (44 e), puis détournée (62 e) par Benoît Costil, le portier ardennais. « A part peut-être un but, je ne pouvais pas rêver mieux pour mes débuts. J’étais content, pour l’équipe d’abord qui y a cru jusqu’au bout et a été costaude mentalement, pour moi ensuite. A 2-0, le coach a décidé d’apporter de la puissance et de la vitesse. Je suis content d’être bien entré. C’est bien pour ma confiance, pour l’équipe aussi qui voit qu’une recrue peut apporter quelque chose. Si j’étais anxieux ? Non, parce que ça reste du foot et que ça fait huit ans que je suis dans le milieu pro. Je connais mes qualités. Si je travaille bien, il n’y a pas de raisons que ça ne paie pas. »

« Pascal Janin m’a toujours fait confiance »

Vendredi soir, Basile « deux » Carvalho a été autorisé à rentrer directement à Brest chercher sa femme et sa fille. Brest où il a passé cinq ans, mais qu’il a choisi de quitter pour se relancer. « Ma fracture de fatigue du tibia m’a empêché de jouer six mois la saison passée. J’ai repris en février. Avant Brest, je n’avais jamais eu aucun pépin. Là-bas, une année sur deux a été gâchée par des blessures. Celle-ci notamment, avec une luxation de l’épaule en préparation, puis une déchirure aux adducteurs. Quand tu as toujours joué ou presque et tout donné pendant cinq ans à un club, c’est dur de cirer le banc. Avec Pascal Janin, ça s’est très bien passé durant deux ans et demi. Il m’a toujours fait confiance. Quand il m’a contacté l’autre samedi, j’ai tout de suite dit oui. Je sens que je vais m’épanouir dans cette équipe, dans ce club. »

Le Racing a déjà vu à l’œuvre d’un des « deux » Carvalho qu’il a engagés pour le prix d’un. Le passeur a frappé. Au buteur d’entrer en scène.

Stéphane Godin

[Phapha]

Quand j’avais annoncé fin octobre chercher un joker, il m’avait appelé. À l’époque, ce n’était peut-être pas le moment d’avancer sur son dossier. Mais en fin de mercato d’hiver, compte tenu de l’urgence et de la fermeture de certaines pistes, je savais qu’il serait intéressé.

Voilà peut-être la raison des mauvais jugements portés sur lui par les supporteurs brestois...

[télésupporteur]

espérons qu'il confirme

[Pinon]

« JE REVIS »

Pour sa première apparition sous le maillot du Racing, Basile De Carvalho a frappé fort, vendredi dernier à Sedan (3-3). Entré en jeu en première période, le néo-Strasbourgeois a offert deux passes décisives durant cette rencontre.
Des débuts qui prouvent que l'intégration de l'attaquant sénégalais a été rapide et très efficace. D'ailleurs, en l'espace de quelques jours, il est déjà devenu un leader au sein du vestiaire.

- Démarrer sous tes nouvelles couleurs avec deux passes décisives, ce sont des débuts idéaux.
- J'ai réalisé une bonne entrée, c'est vrai, mais je ne vais pas m'arrêter là. Débuter sur le banc m'a permis de voir comment mes coéquipiers jouaient. Après, nous sommes des professionnels, on est intelligent: on sait comment jouer et comment se placer. Je dois apprendre un peu mieux leurs déplacements, mais les dix jours sans match me permettent justement de parfaire cette entente technique. De toute façon, je suis là pour apporter un plus. Et tant mieux si cela a bien commencé.

- Comment juges-tu ton intégration au sein de ce groupe ?
- J'ai reçu un bon accueil. Je ne partais pas vraiment en terrain inconnu, puisque la plupart des joueurs, je les avais affrontés en match la saison dernière ou il y a deux ans. Mais c'est vrai que je me suis rapidement fondu dans ce groupe. Je n'ai d'ailleurs pas hésité à prendre la parole durant le match, vendredi. Mon expérience m'autorise, je pense, à faire cela. J'ai déjà joué quelques maintiens avec Brest. Et puis, je ne suis pas là pour rester dans mon coin. Si le coach m'a pris, c'est qu'il était convaincu que je pourrai apporter quelque chose à ce groupe. Alors, j'essaye de transmettre ma volonté et mon point de vue, pour faire avancer les choses, justement.

« Il faut des joueurs qui montrent la bonne voie »

- Penses-tu avoir un rôle à jouer au sein de ce groupe relativement jeune ?
- Quelques joueurs assurent déjà le rôle de cadre, de leader. Mais là, la situation est compliquée car, le Racing étant un grand Club, il n'a pas l'habitude de se retrouver dans de telles eaux au classement. Il y a besoin, je pense, de joueurs cadre dans ces situations. Des joueurs qui montrent le chemin, notamment aux jeunes. Leur dire qu'il faut être au taquet tous les jours et tous les week-ends. Alors, je continuerai à parler et à guider. Je ferai tout ce qui est possible. Dans une équipe, il faut des cadres, des joueurs qui montrent la bonne voie pas forcément par la parole mais surtout par leur engagement sur le terrain. C'est essentiel.

- Quel est ton avis sur ce groupe ?
- C'est un groupe qui vit bien, qui est sain, malgré son classement. C'est important, car quand la vie de vestiaire ne se passe pas bien, les choses sont beaucoup plus compliquées sur le terrain. Là, il n'y a pas de clan. Ce groupe a vraiment les moyens de faire quelque chose.

« Je profite de chaque instant »

- As-tu retrouvé du plaisir depuis ton arrivée ici ?
- Oui, je revis. Je suis pro et je ne suis pas payé pour regarder mes coéquipiers jouer le week-end. C'est l'une des raisons de mon départ de Brest. Aujourd'hui, je profite de chaque instant. Je suis comme un gamin. Je profite au maximum.