6ème tour CDF : Reipertswiller - Racing - 30/10/10

[Its_me]

Mickaël Wahl : « Je ne tirerais pas de penalty »

Plus que deux nuits avant d'affronter le Racing. Mickaël Wahl et l'US Reipertswiller comptent les jours... En attendant, ils jouent au poker.
« Aujourd'hui, j'ai fait une journée un peu plus cool. Je suis resté à la maison, le temps de finir mon installation home cinéma. J'ai enfin pu finaliser aussi les papiers pour ma nouvelle voiture, puisque j'ai du en acheter une rapidement après la fermeture de ma société.

«J'évite les pizzas»

Je me suis un peu reposé, mais attention, j'étais quand même debout tôt, pour prendre le petit déjeuner avec mes deux femmes. J'en ai profité aussi pour retravailler un peu mes CV, et préparer mes entretiens de demain. J'espère que ça va aboutir à quelque chose de concret.
A midi, je me suis cherché un plat chez le traiteur. Je ne fais jamais la cuisine, et les sandwichs, j'en ai trop mangé sur les chantiers. J'évite les pizzas et les fast-food, qui ne sont pas très bons pour garder la forme.
Ce soir, c'est la photo officielle au club, donc on est tous obligé de venir en survêtement du club à l'entraînement. Je suis en train de préparer mes affaires, je vais bientôt partir, mais ce soir, pas besoin de se coltiner Steve Schroeter et ses longues phrases dans la voiture !
Cédric Huard va arriver, et je vais pouvoir conduire ma nouvelle voiture. A l'entraînement, je pense qu'on va surtout travailler le bloc, comment serrer de près le marquage pour les gêner au maximum. Peut-être qu'on va travailler les penaltys aussi. Mais moi, je ne tirerai pas, quoiqu'il arrive (il avait manqué le sien dans le match contre Créteil, au 8e tour en 2007, ndlr).

«La mode du poker»

Après, ce sera comme d'habitude, poker ou belote, voire skat pour les plus anciens. Le coach joue au skat, mais maintenant, c'est la mode du poker, donc tout le monde s'y est mis. Comme toujours, ça va se finir tard, mais c'est toujours dans une bonne ambiance. Vivement samedi en tout cas ! »

[PoY]

Je suis le seul à attendre impatiemment que la semaine se termine pour ne plus lire ce genre d'article ?

[baskath]

Ouais, on se croirait sur facebook...

"Mickaël Wahl a décidé d'arrêter les sandwiches"
"Mickaël Wahl a installé son home cinéma )"
"Mickael Wahl prépare ses entretiens en croisant les doigts"



Mickaël Wahl... nous em... un peu...

[Pinon]

Je suis le seul à attendre impatiemment que la semaine se termine pour ne plus lire ce genre d'article ?

Il suffit de ne pas les lire

[silex57]

Ouais le plus fort c'est de les écrire et des les publier ... bravo les DNA !!

[télésupporteur]

en espérant une nouvelle victoire à l'extérieur du racing

[Its_me]

Souvenirs de Reipertswiller

S’il n’y est plus retourné depuis cinq ans, le Racing a longtemps eu ses habitudes à Reipertswiller, où il se déplace cet après-midi (17 h) pour le 6 e tour de Coupe de France. Le président des Forestiers, Éric Riffel, raconte quelques moments d’anthologie des stages du RCS dans son village.

Dans sa tête, les images se bousculent un peu. Il faut dire qu’en 45 années d’une présidence qu’il assume depuis la création de l’US Reipertswiller, Éric Riffel en a vu passer des générations de footballeurs strasbourgeois. Depuis que Raymond « Max » Hild en a eu le premier l’idée à la fin des années 80, les Strasbourgeois se sont régulièrement réfugiés au stade de la Forêt pour y effectuer tantôt une préparation estivale au calme, tantôt quelques retraites dans des périodes agitées.

L’homme qui travaille du chapeau – en référence au splendide couvre-chef qu’il arbore presque toujours lors des matches – est riche d’anecdotes que plusieurs éditions de « L’Alsace » ne suffiraient pas à conter, ni à compter d’ailleurs. « En fait, je ne sais plus très bien lorsque le Racing a commencé à venir chez nous. Tout ce que je sais, c’est que c’était après 1986, puisque nous jouons au stade de la Forêt depuis cette date et que les stages du RCS s’y sont toujours déroulés. Je connaissais bien Max (à l’époque recruteur du club de la Meinau). Il m’avait contacté. À la fin des stages, il organisait toujours un match amical chez nous et le Racing nous laissait la moitié de la recette. À l’époque, nous rentrions quelque chose comme 30000 Francs (Ndlr : environ 4600 euros) dans les caisses du club avant même le début de saison. C’était un sacré plus. Franchement, on a vécu de grands moments. L’année où Léo (Léonard Specht) entraînait l’équipe avec Albert (Gemmrich, le président de la Ligue d’Alsace), ils sont même venus tous les week-ends au vert chez nous. Ils l’avaient fait une fois et comme ça leur avait réussi, ils ont renouvelé l’expérience. Ils n’ont plus perdu un match à domicile, mais ont raté l’accession en Ligue 1 aux barrages contre Nice. »

Tartes en cachette contre foie gras

Plus tard, Gilbert Gress deviendra aussi un adepte du lieu. Le Racing loge à l’hôtel-restaurant de la Couronne. « Un jour, Frank Leboeuf m’a dit à propos de Gilbert : « Il va me tuer. » La préparation foncière était dure. J’ai aussi assisté à une belle engueulade entre Jacky Duguépéroux et Olivier Dacourt. Dugué voulait de son joueur qu’il en fasse davantage. J’ai aussi connu cette époque où les joueurs se levaient la nuit pour aller en cuisine manger des tartes en cachette, parce qu’ils avaient faim après le gros travail physique fourni dans la journée. Mais bon, d’un autre côté, quand Léo et Albert étaient là, nous partions tous les trois manger dans un bon petit resto à une quinzaine de kilomètres (voir encadré). J’évoque toujours ces bons souvenirs avec eux quand je les croise, comme avec Albert il y a une quinzaine de jours. »

Éric Riffel a aussi encore en tête la « punition » que le staff strasbourgeois avait infligée à Alexandre Mostovoï lors du stage de reprise de l’été 1995. « Mosto était arrivé avec pas loin d’une semaine de retard. Après deux jours à Strasbourg, il avait rejoint le groupe à Reipertswiller. Mais au début, plutôt que de s’entraîner avec les autres, il avait dû aller faire une grosse sortie à vélo. » Le « tsar » russe avait alors appris à ses dépens que les Vosges du Nord n’ont rien de la montagne rabotée que l’on croit. « Quand il est descendu de vélo, il est tombé par terre tellement il était vidé », en rit encore Éric Riffel dont le club a, toujours à l’initiative de Max Hild, aussi accueilli en stage le Sparta Prague et l’équipe japonaise de Sanfrecce Hiroshima, deux des clubs de l’ex-meneur de jeu et coach du RCS, Ivan Hasek, actuel président de la Fédération tchèque. Un Riffel plus que jamais supporter d’un Racing pourtant en déconfiture ces dernières années. « Ça fait mal au cœur de voir où il en est aujourd’hui. Mais pour un club amateur comme le nôtre, pour nos joueurs, jouer contre les pros du Racing est une chance inouïe. Surtout pour la toute première fois en match officiel. C’est formidable. On peut dire du Racing ce qu’on veut, mais tout le monde en suit les résultats, même si plus grand-monde ne va à la Meinau. Moi-même, quand un match d’Arsenal, mon club préféré, est diffusé à la télé alors que le Racing joue en même temps, j’allume toujours le poste de radio pour en suivre la rencontre. Mais je dois admettre que pour une fois, j’aimerais bien qu’il perde ce samedi. »

[Its_me]

Comme d’hab…

Malgré l’effervescence que génère à Reipertswiller le premier match officiel de l’équipe locale face au club phare du football alsacien, Éric Becker n’a pas modifié son planning de la semaine. L’USR s’est, comme d’habitude, entraînée mardi et jeudi. Seule petite entorse au programme traditionnel : un repas en commun ce midi et un début d’après-midi passé ensemble. « Pour le reste, nous nous sommes peut-être montrés un peu plus pointus tactiquement », détaille le coach forestier. « J’espère que dans un stade de la Forêt qui sera plein, le public mettra la pression sur le Racing. Nous aurons besoin de son soutien. »

Au RCS, les joueurs se retrouveront eux aussi pour un déjeuner au centre de formation, avant de rallier Reipertswiller à 14 h en bus.

21 buts en quatre tours. Pour atteindre ce 6 e tour, le club du président Éric Riffel a dû franchir quatre obstacles. Les trois premiers ont été avalés sans difficultés, avant un 5 e tour beaucoup plus compliqué face à l’autre « Honorable » Saverne. Le capitaine Serge Zwiebel, au club depuis 1998 (Ndlr : l’USR montait alors en CFA 2), et ses partenaires ont successivement éliminé Wimmenau (5-1, 2 e tour), Phalsbourg (5-0, 3 e), Haguenau Fatih (10-0, 4 e), tous trois à l’extérieur, puis Saverne donc (1-0, 5 e) au stade de la Forêt.

Retour vers le passé. Si le Racing est évidemment un gros morceau avec son statut professionnel, l’US Reipertswiller ne désespère évidemment pas de réussir l’exploit et de marcher sur les traces de ses devancières. Dans le passé, elle a en effet atteint le 8 e tour à trois reprises : contre Créteil en 1988-1989 et 2007-2008 (pour deux éliminations aux tirs au but : 0-0, 3-5 devant des Cristoliens alors en L 2, puis 1-1, 2-4 face à une USC pensionnaire de National) et contre Beauvais, sociétaire de L 2, en 1998-1999 (1-2). Elle a aussi disputé un 7 e tour en 2001-2002 face à l’AS Nancy-Lorraine (défaite 0-1). « À l’époque, le président de Nancy, Jacques Rousselot, s’était presque excusé de la qualification de son équipe », se souvient Éric Riffel, « Il nous avait dit que nous méritions de npasser, parce que les Nancéiens n’avaient pas été très bons ce jour-là. Il nous avait d’ailleurs invités à un match à Nancy. »

Du dernier 8 e tour contre Créteil il y a trois ans, six joueurs de l’effectif actuel sont rescapés : Jérôme Kurt, Serge Zwiebel (qui jouait aussi en 1998 face à Beauvais), Mickaël Wahl (qui avait raté son tir au but), Fabio Rosenfelder, Cédric Krause et le gardien Arnaud Muhr (resté sur le banc toute la partie alors qu’il devait en principe entrer pour la séance fatidique). Steve Schroeter, lui, était blessé ce jour-là.

[Its_me]

Balade forestière

Après avoir éliminé avec quelques difficultés l'AS Ohlungen au tour précédent, le Racing se rend cette fois dans les Vosges du Nord s'attaquer à l'un des bastions du football régional, l'US Reipertswiller.


« Respectons-les avant et après. Pendant, je ne jure de rien »

En 1989, Créteil (L 2) avait vacillé, passant aux tirs au but (0-0, 3-5), alors que Beauvais (L 2), longtemps mené au score, n'avait marqué le but de son succès que dans le temps additionnel en 1998 (1-2). En 2007, Créteil, descendu en National, était revenu faire un tour au stade de la Forêt. La promenade s'était éternisée - on se perd vite en forêt - et les joueurs de Thierry Goudet avaient fait un détour par les tirs au but (1-1, 2-4) pour passer. A chaque fois, l'USR de l'éternel président Riffel avait échoué aux portes d'un 32e de finale historique.
Et puis, on ne va pas oublier que le Nancy (L 2) de l'irascible Laszlo Bolöni avait failli, lui aussi, se faire éjecter de la compétition par les joyeux "Forestiers" fin 2001 dès le 7e tour (0-1). Dans le temps additionnel, Steve Schroeter avait failli égaliser sur un magistral coup de tête, mais le ballon avait été repoussé sur la ligne de but par un défenseur lorrain (Cédric Lecluse).
D'ailleurs, le "forestier", 37 ans d'âge dont pas mal de maison rouge (13), qui était des campagnes de 1998, de 2007 et de 2001 donc, sera encore là. « Et oui !, soupire d'aise le bonhomme. Je tiens encore sur mes jambes. C'est une fierté d'affronter le Racing en match officiel. Il reste le club de tous les Alsaciens, son porte-drapeau. »
Du haut de son expérience, il dit qu'il va parler (avec Serge Zwiebel et Mickaël Wahl) à ses jeunes coéquipiers. « C'est une fête pour le club, mais, pour nous, ce match doit ressembler à n'importe quelle autre rencontre. On a un petit coup à jouer, alors jouons-le à fond, sans pression. Laissons le Racing dans sa position de favori. Respectons ses joueurs avant et après le match. Pendant, je ne jure de rien », rigole Steve Schroeter.
On vous l'a dit, "Reip", comme on dit là-bas, fait trembler les pros. Allez demander à Jacky Duguépéroux ce qu'il en pense. Lui n'a pas perdu de match là-bas, mais il y était en stage avec ses joueurs quand il avait été "remercié" de son poste d'entraîneur du Racing en janvier 1998 par Patrick Proisy et ses potes américains. C'était seulement quelques mois après avoir remporté la Coupe de la Ligue, puis éliminé les Glasgow Rangers et Liverpool avant de faire trembler l'Inter Milan en Coupe d'Europe.
Bien sûr, Laurent Fournier n'a pas à se gâcher l'existence avec ces questions-là, mais le bonhomme est plutôt prudent.
« Je suis content de l'état d'esprit qui règne actuellement, dit l'entraîneur du Racing. Il y a de la concurrence, les mecs sont plus performants. La Coupe permet de travailler dans la continuité. Je m'attends au même genre de match qu'à Ohlungen. Il va falloir être sérieux. Je prépare déjà le match face à Créteil et je ne vais pas à Reipertswiller pour faire tourner. C'est très solide derrière et je ne la prends pas à la légère. »
Il vaut mieux, les balades dans la forêt peuvent parfois se révéler indigestes.

[NéRiK]

Et sinon il a fait quoi Mickael Wahl ce matin